Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
http://www.baillement.com

mystery of yawning 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mise à jour du
3 février 2017
Lyon,Paris
Périsse frères
1857
Du sommeil, des rêves et du somnambulisme :
dans l'état de santé et de maladie
 
Maurice Macario
1811-1898

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macario
 
 
L'endormissement
La personne qui va s'endormir exécute des mouvements involontaires des membres et de la bouche, connus sous le nom de bâillements et de pandiculations. Une longueur agréable s'empare peu à peu de tous ses sens, les muscles se relâchent, l'œil se tourne et se ternit, les paupières alourdies se ferment, les membres s'appesantissent, les mouvements deviennent plus languissants, plus incertains, enfin les bras tombent sur les côtés du tronc, les jambes fléchissent sous le poids du corps et la station devient impossible ….
 
Le réveil
Après un temps plus ou moins long, lorsque la nutrition, qui ne se suspend jamais, a versé au cerveau une suffisante quantité de flux nerveux, les organes restaurés, stimulés de nouveau, retrouvent une partie de leur action ; alors les rêves commencent à devenir sensibles mais ils sont obscurs, incohérents et fugaces. Peu à peu l'afflux nerveux augmente, les idées se réveillent, se meuvent et son susceptibles d'associations plus nombreuses et mieux ordonnées ; enfin le rêve se régularise et prend une forme déterminée. Le sommeil a renouvelé l'organe des sens et de la pensée, l'excitabilité épuisée par la veille et leur a rendu leur énergie ; on arrive progressivement à saisir les rapports des images, les idées se coordonnent, s'éclaircissent de plus en plus. On touche au moment du réveil. Ce retour se fait dans l'ordre inverse de celui dans lequel s'était établi le sommeil ; il se fait aussi successivement. « Le corps, comme le dit avec grande justesse M. Lélut, reprend peu à peu les mouvements pour n'arriver que plus tard à l'équilibre de la station debout ou de la marche. Les sens se rouvrent graduellement : le tact, l'ouïe les premiers, la vue ensuite ; les deux autres sens n'ayant rien à réclamer immédiatement dans cette reprise de la vie des rapports ; la pensée, confuse, incertaine, se débarrasse par degrés de l'espèce de voile qui l'offusque. Il se fait un véritable combat entre la nuit et le jour, la plante et l'homme, le corps et l'esprit, la vie et la pensée ; combat que marquent pour l'esprit, qui à peine à s'y reconnaître, des restes des souvenirs de rêves, des perceptions inexactes ou fausses ; pour le corps, des mouvements du tronc et des membres supérieurs qu'on appelle pandiculations, d'autres mouvements des membres, du thorax, du cou, de la face qui constituent les bâillements ». Le jour l'emporte sur la nuit…