biographies de neurologues
 
Nouvelle Iconographie de La Salpêtrière
 
 L'histoire des neurosciences à La Pitié et à La Salpêtrière J Poirier
The history of neurosciences at La Pitié and La Salpêtrière J Poirier
 
 
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 von.economo
 
 Encephalitis lethargica.
Its sequelae and treatment
von Economo C
1931
Translated by KO Newman
London: Oxford University Press
 
Influenza RNA not detected in archival brain tissues from acute encephalitis lethargica cases or in postencephalitic Parkinson cases
McCall S, Henry JM, Reid AH, Taubenberger JK
J Neuropathol Exp Neurol.
2001; 60; 11; 1121-2
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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mise à jour du
30 juillet 2006
 Travail de la clinique des maladies du système nerveux
Pierre Marie
Vigot ed, Paris
1922
Manifestations tardives de l'encéphalite épidémique
Gabrielle Lévy
 
Cinquante ans de sommeil O Sacks

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Chapitre II Syndrome parkinsonien page 61-62
 
Nous voyons que l'ensemble des mouvements présente des caractères de lenteur et de rigidité. C'est aussi à l'occasion des mouvements que l'on voit survenir le tremblement dans les formes du syndrome à prédominance de raideur. Ce tremblement peut cependant, même dans ces formes, exister de façon spontanée au niveau d'un membre.
 
Le tremblement provoqué est d'aspect et de localisation variables. Fréquemment les grands mouvements provoquent une sorte de trémulation généralisée, dont l'intensité augmente proportionnellement à 1'effort nécessaire, et qui s'accompagne souvent de bâillements fréquents, avec augmentation de la salivation.
 
D'autres fois, lorsqu'il existe un tremblement spontané au niveau d'un membre, ce tremblement devient plus intense aussi sans l'influence de l'effort.
 
Lorsqu'il ne s'agit que d'un petit mouvement, on voit alors au niveau du segment du membre intéressé parfois du membre en entier apparaître un tremblement fin : tremblement de la main et des doigts par exemple lorsque le malade veut boutonner sa chemise, tremblement d'une jambe à l'occasion des manœuvres cérébelleuses.
 
Au fur et à mesure que l'effort se prolonge, le tremblement a une tendance à se généraliser.
 
Le tremblement spontané peut exister, même dans cette forme du syndrome, au niveau du membre supérieur ou inférieur.
 
Mais il s'agit presque toujours, de petites oscillations fines des doigts au membre supérieur parfois d'un petit tremblement généralisé du bras mais rarement d'un mouvement de pédale plus ou moins ample au niveau du membre inférieur.
 
Ce tremblement est assez petit pour avoir besoin d'être recherché dans certains cas.
 
On le met alors en évidence au membre supérieur par l'extension du bras en avant, doigts écartés, ou encore en faisant reposer les poignets sur le dossier d'une chaise, les mains dans le vide.
 
Au membre inférieur, en faisant reposer le pied sur la pointe ou par le talon sur le sol.
 
On ne voit pour ainsi dire jamais, dans ces formes, le tremblement
classique du pouce et de l'index (geste de l'émiettement) de la maladie de Parkinson.
 
Nous verrons plus loin que l'on peut cependant observer ce type de
tremblement et d'autres variétés encore dans le syndrome parkinsonien de l'encéphalite.
 
 
Mode d'apparition des troubles de l'encéphalite léthargique   page 143-144
 
Parmi les manifestations les plus constantes de l'encéphalite épidémique, celles qu'il faudra rechercher tout d'abord dans l'histoire du malade par conséquent, il faut noter:
 
1° Les troubles du sommeil : insomnie, somnolence, et presque toujours les deux alternativement.
 
2° Les troubles oculaires : diplopie, vision trouble, parfois strabisme
 
3° La céphalée à localisation occipitale, avec raideur douloureuse de la nuque.
 
4° Les spasmes faciaux, ou les états parétiques d'une hémiface.
 
5° Les troubles de la musculature masticatrice: trismus, localisation linguo-facio-masticatrice des troubles excito-moteurs.
 
6° La salivation anormale, plus ou moins abondante et durable.
 
Presque aussi fréquemment surviennent des phénomènes délirants des phénomènes algiques.
 
La première catégorie de ces troubles est de règle chez l'enfant, et les deux autres font partie des symptômes de la forme myoclonique.
 
La fièvre peut exister ou avoir manqué complètement au cours de l'épisode primitif.
 
Lorsqu'elle existe, elle est d'intensité extrêmement variable. Certains malades n'ont jamais dépassé 38, certains autres atteignent d'emblée 39 ou 40.
 
Mais il faut surtout bien savoir que l'épisode primitif peut absolument être fruste et passer complètement inaperçu.
 
Certains malades sont devenus parkinsoniens sans jamais avoir été alités une journée.
 
C'est surtout dans l'histoire de ces malades-là qu'il faudra rechercher avec soin les troubles du sommeil, les troubles oculaires fugace (diplopie pendant quelques heures, visions troubles pendant quelque-jours, phénomènes de micropsie, ou de macropsie exceptionnellement), la salivation, le trismus, la raideur de la nuque.
 
C'est aussi à propos des formes frustes que de signes plus accessoires prennent toute leur valeur.
 
Nous insisterons à ce propos sur
 
a) Les crises d'agitation psychcomotrice vespérale et en particulier les crises de tremblement généralisé; les crises de bâillements ; les crises grincement de dents.
 
b) Les crises névralgiques au niveau de la face: région sus-orbitaire, région maxillaire.
 
c) La sensation de gêne pharyngo-laryngée.
 
d) Les troubles respiratoires.
 
e) Une sensation de tête vide, d'ivresse, pouvant aller jusqu'à la vraie titubation.
 
f) Les poussées articulaires douloureuses avec tuméfaction, précédant localisant les troubles moteurs.
 
Bien entendu, les myoclonies, le hoquet, lorsqu'on peut retrouver leur existence antérieure dans l'histoire du malade, gardent l'importance d'un signe pour ainsi dire pathognomonique.
 
De même, il faudra considérer comme des signes plaidant en faveur du diagnostic d'encéphalite épidémique un état de spasmodicité faciale très marqué (petits spasmes péribuccaux, périorbitaires à l'occasion de la parole et des différents mouvements de la face) ; l'état anormal de la langue : tremblements, fibrillations, impossibilité de protusion complète ; une gêne de la parole, avec ou sans dysarthrie avérée ; un état d'hypertonie généralisé ou localisé.
 
Ajoutons enfin, pour terminer, l'importance chez l'enfant, des mouvements choréiques avec ou sasn fièvre et délire, et de l'insomnie.
 
Tels sont, cliniquement, les signes qui, dans l'histoire du malade, permettront de faire un diagnostic rétrospectif d'encéphalite épidé-
D'autres signes, tirés de l'examen du liquide céphalo-rachidien, pourront fournir de grandes présomptions en faveur de ce diagnostic.
 
 
gabrielle levy
 
M. Baron Constantin von Economo and encephalitis lethargica
JM Pearce
 
Fou rire syncopal et bâillements au cours de l'encéphalite épidémique
Dr Sicard et Paraff 1921
 
L'encéphalite épidémique J Lhermitte 1922
 
Mouvements involontaires de la face et de la tête, à allure de spasmes rythmiques, survenant chez un malade atteint d'encéphalite léthargique
Crouzon et Ducas 1928
 
Les séquelles de l'encéphalite épidémique
G Guillain, P Mollaret 1932
 
Baron Constantin von Economo1876 - 1931
 
En 2004 Encephalitis lethargica syndrome: 20 new cases and evidence of basal ganglia autoimmunity

Sleep as a problem of localisation von Economo 1930 - pdf