Yawning is a significant behavioural response and,
together with cortisol, is potentially a new diagnostic
marker of neurological diseases. Evidence of an
association between yawning and cortisol was found which
supports the Thompson Cortisol Hypothesis and
thermoregulation hypotheses, indication that brain
cooling occurs when yawning.
117 volunteers aged 18-69 years were randomly
allocated to experimentally controlled conditions to
provoke yawning. Thirty-three had been diagnosed with
multiple sclerosis. Saliva cortisol samples were
collected before and after yawning or after stimuli
presentation in the absence of yawning. Hospital Anxiety
and Depression Scale, General Health Questionnaire,
demographic and health details were collected.
Comparisons were made of yawners and non-yawners, healthy
volunteers and MS participants.
Bâillements
et sclérose en plaques
Le bâillement est une réponse
comportementale significative et, avec son lien avec le
cortisol, en fait potentiellement un nouveau marqueur
diagnostique de maladies neurologiques. Des preuves d'une
association entre le bâillement et le cortisol ont
été trouvées, semblant confirmer les
hypothèses de Thompson sur le cortisol au cours du
bâillement et son lien avec la
thermorégulation (le cerveau se refroidirait
durant le bâillement).
117 volontaires âgés de 18 à 69
ans ont été répartis au hasard dans
des conditions contrôlées
expérimentalement pour provoquer le
bâillement. Trente-trois avaient reçu le
diagnostic de sclérose en plaques. Des
échantillons de cortisol salivaire ont
été recueillis avant et après le
bâillement ou après la présentation
des stimuli en l'absence de bâillements.
Échelle d'anxiété et de
dépression, questionnaire général
sur la santé, données personnelles et sur
la santé ont été recueillies. Des
comparaisons ont été faites entre les
bâilleurs et les non-bâilleurss, les
volontaires sains et les participants affectés de
SEP.
The effects of liquorice on the hormone cortisol are
known but are not well understood. It has been noted
anecdotally, but there remains little scientific
literature on the link between the effects of liquorice
on the body and the fact that cortisol is consistently
implicated. This study demonstrates the link between
liquorice and cortisol and the role that cortisol plays,
together with yawning, in regulating brain temperature
which is often compromised in certain neurological
disorders such as multiple sclerosis. 13 volunteers aged
between 21 and 28-year-old ingested liquorice as well as
completing the Hospital Anxiety and Depression Scale,
General Health Questionnaire, and demographic and health
details. Saliva cortisol samples were collected before
and after ingesting liquorice. In all cases, cortisol
levels were significantly elevated after ingesting
liquorice.
La réglisse
augmente le cortisol
Les effets de l'ingestion de réglisse sur le
cortisol sont connus mais ne sont pas bien compris. Des
données anecdotiques, mais peu de
littérature scientifique, ont évoqué
un lien entre les effets physques de la réglisse
et son action sur le cortisol. La présente
étude démontre un lien entre la
réglisse et le cortisol et le rôle que joue
le cortisol, associé au bâillement, dans la
régulation de la température
cérébrale souvent altérée
dans certains troubles neurologiques comme la
sclérose en plaques.
13 volontaires âgés de 21 à 28
ans ont ingéré de la réglisse
après avoir rempli une échelle
d'anxiété et de dépression, un
questionnaire général sur leur santé
et leurs données personnelles notamment de
santé. Des échantillons de cortisol
salivaire ont été prélevés
avant et après l'ingestion de réglisse.
Dans tous les cas, les taux de cortisol étaient
significativement élevés après
ingestion de réglisse.
Glossopharyngeal neuralgia (GPN) is a condition
characterized by sudden, severe pain in the distribution
of the glossopharyngeal nerve. It can be triggered by
talking, yawning, coughing, and swallowing. Classically,
patients experience a unilateral lancinating and
excruciating pain described as electrical shock-like pain
in the areas around the ear, tongue, or the mandibular
angle. Uncommon manifestations include cardiac
arrhythmias and syncope during pain episodes. Surgery is
indicated in refractory cases. Bilateral GPN is rare, and
definitive surgical treatment for bilateral GPN has not
yet been reported. In this case report, a young woman
with bilateral GPN who underwent staged surgery
bilaterally is described. She did not develop
life-threatening cardiac abnormalities
postoperatively.
Quand
bâiller déclenche des
douleurs
La névralgie glossopharyngée (GPN) est
une affection caractérisée par une douleur
soudaine et sévère dans le territoire
innervée par le nerf glossopharyngien. Elle peut
être déclenchée en parlant, en
bâillant, en toussant et en avalant. Classiquement,
les patients éprouvent une douleur lancinante et
atroce unilatérale décrite comme une
douleur semblable à un choc électrique
autour de l'oreille, à la langue ou à
l'angle mandibulaire. Les manifestations rares incluent
les arythmies cardiaques et la syncope pendant les
épisodes de douleur. La chirurgie est
indiquée dans les cas réfractaires. La GPN
bilatérale est rare, et un traitement chirurgical
définitif pour la GPN bilatérale n'a pas
encore été rapporté. Dans cette
observation d'un cas, une jeune femme affectée
d'une GPN bilatérale a subi une chirurgie
bilatérale. Elle n'a pas développé
d'anomalies cardiaques mortelles après
l'opération.
Jean-Martin Charcot et
l'enseignement de la maladie de Parkinson
Abstract
James Parkinson's 1817 seminal article was not well
known in France until 1861, when Jean-Martin Charcot and
his friend Alfred Vulpian published a detailed
description in French of paralysis agitans. Their article
provided clinical information to help French physicians
make an accurate diagnosis, by considering gait, shaking,
rigidity as well as masked facies. Charcot had always had
a strong desire to teach. We analyse his lessons on
Parkinson's disease from 1868 to 1888 and examine the
teaching approach he used to pass on the latest findings
to his students and colleagues.
Charcot also used his role as thesis advisor to
disseminate his work. Seven of the theses he oversaw,
which until now have been overlooked, reveal another
facet of the teacher-student relationship. These
dissertations provided Charcot with an opportunity to
highlight what he had already identified concerning what
is today referred to as Parkinson-plus cases. We conclude
with a historical survey of the teaching materials that
Paul Richer and
Albert
Londe developed for the Master at La
Salpêtrière, to provide him with methods of
visual documentation.
Résumé
En 1861, Jean-Martin Charcot publie avec son ami
Alfred Vulpian une mise au point en français
consacrée au tableau de la paralysie agitante,
décrite par James Parkinson en 1817, mais alors
très peu connue. Leur article offre aux
médecins français les
éléments cliniques leur permettant
d'établir un diagnostic précis en analysant
le tremblement, la démarche, l'enraidissement et
le faciès hébété. Charcot a
constamment eu le désir d'enseigner. Les
leçons qu'il consacre à la maladie de
Parkinson de 1868 à 1888 sont analysées
pour leur contenu mais aussi pour la méthodologie
pédagogique qu'elles représentent.
Charcot use aussi de la direction de thèses de
ses élèves pour diffuser ses travaux et les
connaissances qu'il désire voir se
répandre. Sept de celles-ci, jusqu'à
maintenant délaissées, illustrent un autre
pan de la relation maitre-élève. Elles sont
l'occasion de faire ressortir que Charcot avait
déjà identifié ce qu'il est convenu
d'appeler maintenant les cas de Parkinson-Plus. Enfin,
l'histoire du matériel pédagogique mis
à la disposition du maître de La
Salpêtrière par Paul
Richer et Albert
Londe, afin d'imager son enseignement,
complète cet exposé.