Rapid mimicry and yawn
contagion are two behavioral processes intermingled in
the animal synchronization domain
Involuntary synchronization occurs when individuals
perform the same motor action patterns during a very
short time lapse. This phenomenon serves an important
adaptive value for animals permitting them to socially
align with group fellows thus increasing integration and
fitness benefits. Rapid mimicry (RM) and yawn contagion
(YC) are two behavioral processes intermingled in the
animal synchronization domain. Several studies
demonstrated that RM and YC are socially modulated being
more frequently performed by individuals sharing close
relationships. This evidence highlights the relation
between RM/YC and emotional contagion that is the
capacity of two or more individuals to share the same
affective state.
In this review, the authors try to delineate a
possible developmental trajectory of emotional sharing
phenomena by using, as a model species, the domestic dog
(Canis lupus familiaris), a valid example of empathic
predisposition towards individuals belonging both to the
same and the different species. They contrast available
findings on RM and YC in dog&endash;dog and
dog&endash;human dyads with those in wolf&endash;wolf
dyads, in order to investigate if the ability to
emotionally engage with conspecifics (wolf&endash;wolf
and dog&endash;dog) is evolutionary rooted in canids and
if provides the basis for the development of
inter-specific emotional sharing (dog&endash;human).
The brain areas involved in reward, stress,
imitation, and prosocial systems have been evolutionary
conserved along with the developmental pathway of
mammals.
Mimétisme
involontaire et contagion des bâillements sont
apparentés dans les mécanismes de
synchronisation des comportements
La synchronisation involontaire se produit lorsque
les individus exécutent les mêmes
schémas moteurs pendant un laps de temps
très court. Ce phénomène a une
valeur adaptative importante pour les animaux leur
permettant de s'intégrer socialement avec les
membres du groupe, augmentant ainsi les
bénéfices de cette intégration et de
bien-être.
Le mimétisme rapide (RM) et la contagion du
bâillement (YC) sont deux processus comportementaux
entremêlés dans le domaine de la
synchronisation animale. Plusieurs études ont
démontré que la RM et la YC sont
socialement modulées, étant plus
fréquemment effectuées par des individus
partageant des relations étroites. Ces preuves
mettent en évidence la relation entre RM / YC et
la contagion émotionnelle qui est la
capacité de deux personnes ou plus à
partager le même état affectif. Dans cet
article les auteurs essaient de montrer
l'évolution du développement des
phénomènes de partage émotionnel en
utilisant, comme espèce modèle, le chien
domestique (Canis lupus familiaris), un exemple valide de
prédisposition empathique envers les individus
appartenant à la même espèce et aussi
à d'autres espèces.
Ils comparent les résultats disponibles sur la
RM et la YC dans les dyades chien &endash; chien et chien
&endash; humain avec ceux dans les dyades loup &endash;
loup, afin d'étudier si la capacité de
s'engager émotionnellement avec des
conspécifiques (loup &endash; loup et chien
&endash; chien) est enracinée dans
l'évolution canidés et si cela fournit une
base pour le développement du partage
émotionnel interspécifique (chien &endash;
humain).
Les zones cérébrales
impliqués dans les systèmes de
récompense, de stress, d'imitation et prosociaux
ont été conservés au cours de
l'évolution des mammifères.
Hyperventilation-induced
high-amplitude rhythmic slowing: A mimicker of absence
seizures in children
Nasreddine W, Fakhredin M, Makke Y, Hmaimess G,
Sabbagh S, Beaini S, El Tourjuman O, Beydoun A.
Epilepsy Behav.
2020;103(PtA):106510
EEG, hyperventilation
and yawning
Hyperventilation (HV) in children can lead to
HV-induced high-amplitude rhythmic slowing (HIHARS) on
the EEG (electroencephalogram) which is sometimes
associated with altered awareness (AA) and concomitant
semiological features. Rhe authors' aims were to
determine the frequency of HIHARS in children, to assess
if the associated semiological features were temporally
related to HV, and to evaluate if specific semiological
features can differentiate HIHARS with AA from absence
seizures.
Consecutive children with suspected new onset
seizure(s) underwent HV and awareness testing during
video-EEG acquisition. Hyperventilation-induced
high-amplitude rhythmic slowing was defined as 2.5- to
5-Hz generalized rhythmic slowing with amplitude ³100__v
lasting for ³3_s. The associated semiological features
were compared between the group of children with HIHARS
and AA, an age- and gender-matched control group without
HIHARS, and in children who experienced absence seizures
during HV.
One hundred sixteen children with a mean age of
9.8_years were included. Hyperventilation-induced
high-amplitude rhythmic slowing occurred in 39 children
(33.6%) with AA documented in 30 (76.9%). The probability
of developing AA during HIHARS was significantly and
positively correlated with the HIHARS duration. The
frequencies of HIHARS were not significantly different
between children diagnosed with seizure(s) and those with
nonepileptic spells. Hyperventilation cessation and
staring did not occur in any child of the control group.
Fidgeting and yawning were significantly more
common in the group with HIHARS with AA while staring and
blinking were significantly more frequent in the group of
children with absence seizures.
They ascertained that HIHARS with AA is a relatively
common occurrence in children and most likely represents
an age-related nonepileptic phenomenon. When associated
with fidgeting or yawning, it can help
differentiate this phenomenon from absence seizures.
However, recording the concomitant presence of
generalized spike wave discharges on the EEG remains
essential to confirm the diagnosis of absence
seizures.
EEG,
hyperventilation et bâillements
L'hyperventilation (HV) chez les enfants peut
entraîner un ralentissement rythmique (HIHARS) de
haute amplitude induit par la HV sur
l'électroencéphalogramme (EEG), parfois
associé à une altération de la
conscience (AA) et à des symptômes
sémiologiques concomitants. Les objectifs des
auteurs étaient de déterminer la
fréquence des HIHARS chez les enfants, de
déterminer si les caractéristiques
sémiologiques associées étaient
temporellement liées à la HV et de
déterminer si des caractéristiques
sémiologiques spécifiques pouvaient
différencier les HIHARS avec AA des crises
d'absence.
Dans une série d'enfants chez qui on
soupçonnait une ou plusieurs crises
récentes ont été soumis à une
HV et à un test de sensibilisation lors de
l'acquisition d'un vidéo-EEG. Le ralentissement
rythmique de forte amplitude induit par
l'hyperventilation a été défini
comme un ralentissement rythmique
généralisé de 2,5 à 5 Hz avec
une amplitude ³100_v d'une durée de ³3 s. Les
caractéristiques sémiologiques
associées ont été comparées
entre le groupe d'enfants avec HIHARS et AA, un groupe
témoin du même âge et du même
sexe sans HIHARS, et chez les enfants ayant eu des crises
d'absence pendant la HV.
Cent seize enfants âgés de 9,8 ans en
moyenne ont été inclus. Un ralentissement
rythmique de forte amplitude induit par
l'hyperventilation est survenu chez 39 enfants (33,6%),
les AA étant documentés chez 30 enfants
(76,9%). La probabilité de développer des
AA pendant HIHARS était significativement et
positivement corrélée à la
durée de HIHARS. Les fréquences de HIHARS
n'étaient pas significativement différentes
entre les enfants diagnostiqués avec une ou
plusieurs crises d'épilepsie et ceux avec des
épisodes non épileptiques.
Les picotements et les bâillements
étaient significativement plus fréquents
dans le groupe HIHARS avec AA, tandis que les yeux fixes
et les clignotements étaient significativement
plus fréquents dans le groupe des enfants
souffrant de crises d'absence.
Les auteurs ont vérifié que les HIHARS
avec AA étaient relativement fréquents chez
les enfants et représentaient très
probablement un phénomène non
épileptique lié à l'âge.
Associé aux étorudissements ou aux
bâillements, il peut aider à
différencier ce phénomène des crises
d'absence. Cependant, l'enregistrement de la
présence concomitante de décharges d'ondes
de pointes généralisées sur l'EEG
reste essentiel pour confirmer le diagnostic de crises
d'absence.
A 59-year-old man presented for care who, for 8
years, had had recurrent attacks of yawning and severe
fatigue initiated by relatively mild exercise of his
right leg. In 2011, he had a herniation of the L4-5 disc,
which affected the right L4 root. Conservative treatment
noticeably reduced the sciatic pain on the right side
within a few months. However, after this event, he would
promptly experience attacks of yawning and fatigue each
time he engaged in mod rate exercise of the right leg
(eg, going upstairs, riding a bicycle, or repeatedly
pushing certain weights only with his right leg). Attacks
were not associated with a headache or body temperature
change, and similar exercises of the other 3 limbs did
not provoke yawning and fatigue.
Sciatique et
bâillements
Un homme de 59 ans présente depuis 8 ans des
crises récurrentes de bâillements et une
fatigue intense déclenchée par un exercice
relativement modeste de sa jambe droite comme la marche.
En 2011, il a une hernie du disque L4-5, qui affecte la
racine droite L4. Un traitement conservateur a
sensiblement réduit la douleur sciatique du
côté droit en quelques mois. Cependant,
après cet événement, il ressent
rapidement des attaques de bâillement et de fatigue
chaque fois qu'il commence un exercice
modéré de la jambe droite (par exemple,
monter à l'étage, faire du vélo ou
pousser plusieurs fois certains poids uniquement avec sa
jambe droite). Les attaques ne sont pas
nécessairement associées à un mal de
tête ou à un changement de
température corporelle, et des exercices
similaires des 3 autres membres ne provoquent pas de
bâillement ni de fatigue.
Le patient a été traité avec
succès en prenant plusieurs fois par semaine
l'agoniste du récepteur opioïde oral tilidine
(50 mg, plus 4 mg de naloxone) avant chaque exercice.
Avec ce traitement, la mobilisation de sa jambe droite
n'a pas déclenché de bâillement ni de
fatigue.
Another explanation
This man is suffering from sciatica.
The endogenous opioid system consists of widely
scattered neurons that produce three opioids:
beta-endorphin, the met- and leu-enkephalins, and the
dynorphins. These opioids act as neurotransmitters and
neuromodulators at three major classes of receptors,
termed mu, delta, and kappa, and produce analgesia. Like
their endogenous counterparts, the opioid drugs, or
opiates, act at these same receptors to produce both
analgesia and undesirable side effects. During his algic
stress, this man releases endogenous opioids which
contribute to analgesia.
All opioids inhibit yawning, so it is not endogenous
opioid system that trigger his yawns. Microinjection
studies suggest that the inhibitory effects of morphine
result from the activation of -opioid receptors on
oxytocinergic neurons within the PVN. Enkephalins, being
endogenous opioids, are found in magnocellular and
parvocellular PVN divisions, and the
paraventriculo-hypophyseal tract may also contain
enkephalins. To note, yawning is a prevalent sign of the
opiate withdrawal syndrome in human opiate addicts.
The sciatica can play as an inflammatory stress and
then triggers release of Corticotrophin R factor (CRF),
corticotrophin-like intermediate lobe peptide and others
molecules (dynorphins, POMC, adenosine, anandamide).
Adenosine and opiate systems were shown to modulate each
other, resulting in a withdrawal syndrome including
yawning. The levels of these molecules increase in the
cerebrospinal fluid during his algic stress. In my
theory, yawning reduce (increase the clearance of these
molecules) their concentration in CSF. Yawning appear as
an homeostatic process, in your clinical case, which help
decrease of some molecules discharged during his lumbar
spine injurie (conflict).