baillement.com baillement.info yawning.info	dimanche 1er janvier 2023 la lettre d'information du site baillement.com N°215 Si vous ne voyez pas les images, cliquez ici pour lire cette lettre dans votre navigateur. If you cannot see pictures below, to view the email in your web browser click here baillement.com est libre d'accès, base documentaire pour comprendre, chercher, travailler
Transformation of Our Understanding of Breathing Control by Molecular Tools Yackle K. Annu Rev Physiol 2022 Nov 2 Expected final online publication date for the Annual Review of Physiology, Volume 85 is February 2023.	The diversity of neuronal types in the breathing control circuit   The rhythmicity of breath is vital for normal physiology. Even so, breathing is enriched with multifunctionality. External signals constantly change breathing, stopping it when under water or deepening it during exertion. Internal cues utilize breath to express emotions such as sighs of frustration and yawns of boredom. Breathing harmonizes with other actions that use our mouth and throat, including speech, chewing, and swallowing. In addition, our perception of breathing intensity can dictate how we feel, such as during the slow breathing of calming meditation and anxiety-inducing hyperventilation. Heartbeat originates from a peripheral pacemaker in the heart, but the automation of breathing arises from neural clusters within the brainstem, enabling interaction with other brain areas and thus multifunctionality. Here, the authors document how the recent transformation of cellular and molecular tools has contributed to our appreciation of the diversity of neuronal types in the breathing control circuit and how they confer the multifunctionality of breathing.   De la diversité des types de neurones dans le circuit de contrôle de la respiration La rythmicité de la respiration est vitale pour une physiologie normale. Pourtant, la respiration est enrichie d'une multifonctionnalité. Des signaux externes modifient constamment la respiration, l'arrêtant sous l'eau ou l'approfondissant pendant l'effort. Les signaux internes utilisent la respiration pour exprimer des émotions telles que les soupirs de frustration et les bâillements d'ennui. La respiration s'harmonise avec d'autres actions qui utilisent notre bouche et notre gorge, notamment la parole, la mastication et la déglutition. En outre, notre perception de l'intensité de la respiration peut dicter nos sentiments, par exemple lors de la respiration lente de la méditation apaisante et de l'hyperventilation anxiogène. Les battements du cœur proviennent d'un stimulateur périphérique situé dans le cœur, mais l'automatisation de la respiration provient de groupes de neurones situés dans le tronc cérébral, ce qui permet une interaction avec d'autres zones du cerveau et donc une multifonctionnalité. Les auteurs montrent ici comment la transformation récente des outils cellulaires et moléculaires a contribué à notre appréciation de la diversité des types de neurones dans le circuit de contrôle de la respiration et comment ils confèrent la multifonctionnalité de la respiration.
The premonitory phase of migraine is due to hypothalamic dysfunction: revisiting the evidence Gollion C, De Icco R, Dodick DW, Ashina H. J Headache Pain 2022;23(1):158	Premonitory symptoms in migraine   Objective: to critically appraise the evidence for and against premonitory symptoms in migraine being due to hypothalamic dysfunction.   Some premonitory symptoms (e.g. fatigue, mood changes, yawning, and food craving) are associated with the physiologic effects of neurotransmitters such as orexins, neuropeptide Y, and dopamine; all of which are expressed in hypothalamic neurons. In rodents, electrophysiologic recordings have shown that these neurotransmitters modulate nociceptive transmission at the level of second-order neurons in the trigeminocervical complex (TCC). Additional insights have been gained from neuroimaging studies that report hypothalamic activation during the premonitory phase of migraine. However, the available evidence is limited by methodologic issues, inconsistent reporting, and a lack of adherence to ICHD definitions of premonitory symptoms (or prodromes) in human experimental studies.   The current trend to accept that premonitory symptoms are due to hypothalamic dysfunction might be premature. More rigorously designed studies are needed to ascertain whether the neurobiologic basis of premonitory symptoms is due to hypothalamic dysfunction or rather reflects modulatory input to the trigeminovascular system from several cortical and subcortical areas. On a final note, the available epidemiologic data raises questions as to whether the existence of premonitory symptoms and even more so a distinct premonitory phase is a true migraine phenomenon. Les symptômes prémonitoires de la migraine   Objectif : évaluer de manière critique les preuves pour et contre les symptômes prémonitoires de la migraine dus à un dysfonctionnement hypothalamique.   Certains symptômes prémonitoires (par exemple, la fatigue, les changements d'humeur, les bâillements et les envies de manger) sont associés aux effets physiologiques de neurotransmetteurs tels que les orexines, le neuropeptide Y et la dopamine, qui sont tous exprimés dans les neurones hypothalamiques. Chez les rongeurs, des enregistrements électrophysiologiques ont montré que ces neurotransmetteurs modulent la transmission nociceptive au niveau des neurones de second ordre du complexe trigéminocervical (TCC). Des études de neuro-imagerie, qui font état d'une activation hypothalamique pendant la phase prémonitoire de la migraine, ont permis d'obtenir des informations supplémentaires. Cependant, les preuves disponibles sont limitées par des problèmes méthodologiques, des rapports incohérents et un manque d'adhésion aux définitions de l'ICHD des symptômes prémonitoires (ou prodromes) dans les études expérimentales humaines.   La tendance actuelle à accepter que les symptômes prémonitoires soient dus à un dysfonctionnement hypothalamique pourrait être prématurée. Des études plus rigoureuses sont nécessaires pour déterminer si la base neurobiologique des symptômes prémonitoires est due à un dysfonctionnement hypothalamique ou si elle reflète plutôt un apport modulateur au système trigéminovasculaire provenant de plusieurs zones corticales et sous-corticales. Enfin, les données épidémiologiques disponibles soulèvent la question de savoir si l'existence de symptômes prémonitoires, et plus encore d'une phase prémonitoire distincte, est un véritable phénomène migraineux.
No Evidence for Biased Attention Towards Emotional Scenes in Bornean Orangutans (Pongo pygmaeus) Laméris DW, van Berlo E, Roth TS, Kret ME. Affect Sci 2022;3(4):772-782	Absence of an implicit attention bias for emotional expressions   Attention may be swiftly and automatically tuned to emotional expressions in social primates, as has been demonstrated in humans, bonobos, and macaques, and with mixed evidence in chimpanzees, where rapid detection of emotional expressions is thought to aid in navigating their social environment. Compared to the other great apes, orangutans are considered semi-solitary, but still form temporary social parties in which sensitivity to others' emotional expressions may be beneficial.   The current study investigated whether implicit emotion-biased attention is also present in orangutans (Pongo pygmaeus). The authors trained six orangutans on the dot-probe paradigm: an established paradigm used in comparative studies which measures reaction time in response to a probe replacing emotional and neutral stimuli. Emotional stimuli consisted of scenes depicting conspecifics having sex, playing, grooming, yawning, or displaying aggression. These scenes were contrasted with neutral scenes showing conspecifics with a neutral face and body posture. Using Bayesian mixed modeling, they found no evidence for an overall emotion bias in this species. When looking at emotion categories separately, they also did not find substantial biases. They discuss the absence of an implicit attention bias for emotional expressions in orangutans in relation to the existing primate literature, and the methodological limitations of the task. Furthermore, they reconsider the emotional stimuli used in this study and their biological relevance.     Absence d'un biais d'attention implicite pour les expressions émotionnelles chez les orangs-outans   L'attention peut être rapidement et automatiquement accordée aux expressions émotionnelles chez les primates sociaux, comme cela a été démontré chez les humains, les bonobos et les macaques, et avec des preuves mitigées chez les chimpanzés, où la détection rapide des expressions émotionnelles est censée les aider à naviguer dans leur environnement social. Par rapport aux autres grands singes, les orangs-outans sont considérés comme semi-solitaires, mais forment néanmoins des groupes sociaux temporaires dans lesquels la sensibilité aux expressions émotionnelles des autres peut être bénéfique.   L'étude actuelle a cherché à savoir si l'attention implicite biaisée par les émotions est également présente chez les orangs-outans (Pongo pygmaeus). Les auteurs ont entraîné six orangs-outans au paradigme tâche de sondage attentionnel (dot-probe_paradigm) : un paradigme établi utilisé dans les études comparatives qui mesure le temps de réaction en réponse deux stimuli de valences différentes présentés simultanément pendant un temps fixe (des stimuli émotionnels et neutres). Les stimuli émotionnels consistaient en des scènes représentant des congénères en train de faire l'amour, de jouer, de se toiletter, de bâiller ou de montrer de l'agressivité. Ces scènes étaient opposées à des scènes neutres montrant des congénères avec un visage et une posture corporelle neutres. En utilisant la modélisation mixte bayésienne, ils ont trouvé aucune preuve d'un biais global des émotions chez cette espèce. En examinant les catégories d'émotions séparément, ils n'ont pas non plus trouvé de biais substantiels. L'absence d'un biais d'attention implicite pour les expressions émotionnelles chez les orangs-outans par rapport à la littérature existante sur les primates, et des limites méthodologiques de la tâche est ensuite discuté.
A peasant Yawning   Lucas Vorsterman (1595-1675)
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