Chimpanzees are
subject to a developmental trend in susceptibility to
contagious yawning
Contagious yawning has been reported for humans, dogs
and several non-human primate species, and associated
with empathy in humans and other primates. Still, the
function, development and underlying mechanisms of
contagious yawning remain unclear. Humans and dogs show a
developmental increase in susceptibility to yawn
contagion, with children showing an increase around the
age of four, when also empathy-related behaviours and
accurate identification of others' emotions begin to
clearly evince.
Explicit tests of yawn contagion in non-human apes
have only involved adult individuals and examined the
existence of conspecific yawn contagion. Here the authors
report the first study of heterospecific contagious
yawning in primates, and the ontogeny of susceptibility
thereto in chimpanzees, Pan troglodytes verus. They
examined whether emotional closeness, defined as
attachment history with the yawning model, affected the
strength of contagion, and compared the contagiousness of
yawning to nose-wiping. Thirty-three orphaned chimpanzees
observed an unfamiliar and familiar human (their
surrogate human mother) yawn, gape and nose-wipe.
Yawning, but not nose-wiping, was contagious for
juvenile chimpanzees, while infants were immune to
contagion. Like humans and dogs, chimpanzees are subject
to a developmental trend in susceptibility to contagious
yawning, and respond to heterospecific yawn stimuli.
Emotional closeness with the model did not affect
contagion. The familiarity-biased social modulatory
effect on yawn contagion previously found among some
adult primates, seem to only emerge later in development,
or be limited to interactions with conspecifics. The
influence of the 'chameleon effect', targeted vs.
generalised empathy, perspective-taking and visual
attention on contagious yawning is discussed.
La
susceptibilité à la réplication du
bâillement, manisfestée par les
chimpanzés,
apparaît peu
à peu au cours du
développement
La réplication des bâillements a
été rapportée chez les humains, les
chiens et plusieurs espèces de primates non
humains. Elle semble associée à la
capacité d'empathie chez les humains et les autres
primates. Pourtant, la fonction, le développement
ontogénique de cette capacité et les
mécanismes sous-jacents des bâillements
'contagieux' restent encore incomplètement
éclaircis.
Les humains et les chiens montrent une augmentation
du développement de la sensibilité à
la réplication du bâillement, au cours des
quatre premières années de la vie, c'est
à dire à la même époque du
développement que l'acquisition de comportements
liés à l'empathie et à
l'identification précise des émotions des
autres.
Les études de la réalité de la
réplication des bâillements chez les
primates non humains ont porté uniquement,
jusqu'à maintenant, sur des individus adultes et
sur la transmission des bâillements entre adultes
appartenant au même groupe social. Les auteurs
rapportent ici la première étude de la
réplication des bâillements
"hétérospécifiques" chez les
primates, et l'ontogenèse de la sensibilité
à celle-ci chez les chimpanzés Pan
troglodytes verus. Ils ont étudié
l'existence d'un lien socio-familial étroit
pouvant affecter la capacité à la
réplication, en comparant bâillement et
frottement du nez. Trente-trois chimpanzés
orphelins ont observé un humain inconnu et un
familier (leur mère humaine de substitution)
bâiller et frotter leur nez.
Le bâillement, mais pas le frottement du nez,
était contagieux pour les chimpanzés
juvéniles, tandis que les enfants humains ne
manifestaient pas de capacité à
répliquer des bâillements. Comme les
humains, les chiens et les chimpanzés manifestent
une tendance au développement progressif de la
sensibilité à la réplication des
bâillements, et répondent aux stimuli de
bâillements
hétérospécifiques.
La proximité affective avec
'l'émetteur' n'a pas affecté la
suceptibilité à la réplication.
L'effet modulation sociale, c'est à dire
l'existence d'un lien familial étroit, favorisant
la réplication des bâillements entre
adultes, déjà constaté chez certains
primates adultes, semble émerger plus tard dans le
développement. L'influence de l'effet
«caméléon», c'est à dire
le mimétisme comportemental automatique
involontaire, orienté vers des manifestations
liées à l'empathie, et de l'attention
visuelle vers le bâillement sont
discutées.
From Switzerland in 1892 to the West Coast in
1893!
It will be a great consolation to those who would
rather mortify the flesh than be guilty of violating the
laws of polite society, that yawning can be indulged in
under certain conditions, not only without compunction,
but with real benefit. No less an authority than Dr.
Naegeli says that it acts like massage, and is the most
natural gymnastics of the lungs imaginable.
He therefore advises people to occasionally hold in
abeyance their conventional prejudice, and if they cannot
indulge every morning in what he considers the luxury of
yawning, they are to do it as often as possible, and all
the muscles of respiration will be benefited by the
stretching, and many chronic lung troubles may thus be
prevented. The patient who is troubled with excess of wax
in the ear, accompanied with pain, should yawn often and
deeply. The pain will soon disappear. In cases of nasal
catarrh, inflammation of the palate, sore throat and
earache, Dr. Naegeli orders the patient as often as
possible during each day to yawn from six to seven times
successively, and immediately to swallow.
The result will be surprising; but it can be easily
understood upon the theory that yawning is nature's
massage for certain organs.
Le
bâillement, thérapeutique conseillé
par le Dr Naegeli en 1893.
De Suisse en 1892 à la côte Ouest en
1893 !
Ce sera une grande consolation pour ceux qui
préfèrent se mortifier les chairs que
d'être coupable de désobéir aux lois
de la civilité. Le bâillement peut
être laissé à son libre cours sous
certaines conditions, et sans remords, mais pour un
réel bienfait.
C'est l'avis d'une sommité médicale; le
Dr Naegeli dit qu'il agit comme le massage, est plus une
gymnastique naturelle des poumons, comme on n'en a pas
idée. Il conseille donc aux gens de bafouer leur
pusillanimité sociale habituelle, et si ils ne
peuvent pas se livrer, chaque matin, dans ce qu'il
considère comme le luxe de bâiller, ils
doivent le faire aussi souvent que possible. Tous les
muscles de la respiration bénéficieront de
la pandiculation. De nombreux troubles ventilatoires
peuvent ainsi être évités. Le patient
qui est troublé par un excès de cire dans
l'oreille, avec des douleurs, doit bâiller souvent
et profondément. La douleur devrait bientôt
disparaître. En cas de catarrhe nasal, inflammation
pharyngée, oreilles bouchées, le Dr Naegeli
conseille à ses patients de bâiller aussi
souvent que possible au cours de la journée, de
six à sept fois de suite.
Le résultat sera surprenant, mais permettra de
comprendre que le bâillement est un massage naturel
de certains organes.
A degenerative disease of the central nervous system,
MSA usually becomes apparent when one is in their fifties
or sixties. Genitourinary dysfunction, impotence,
headache, neck pain, dimming of vision, frequent
yawning, orthostatic hypotension, gait disorder,
sleep disorders and hoarseness may occur with multiple
system atrophy. Loss of sweating, rectal incontinence,
iris atrophy, external ocular palsies (paralysis of eye
muscles), rigidity, tremor, fasciculations and wasting of
distal muscles may also occur (Rehman,
2001)
Loss of balance, difficulty moving, loss of fine
motor skills, muscle aches and pains, changes (decline)
in facial expressions, difficulty chewing or swallowing
and a mild decline in intellectual function are among
other symptoms patients may experience.
MSA is a fatal illness, and patients usually die
within ten years of onset.
L'atrophie multi-systématisée (syndrome
de Shy-Drager) est une maladie
neuro-dégénérative. Elle devient
généralement symptomatique vers la
cinquantaine ou la soixantaine.
Dysfonctionnement génito-urinaire,
impuissance, céphalées et cervicalgies,
troubles de la vue, des bâillements
fréquents, hypotension orthostatique, troubles
de la marche, troubles du sommeil, dysphonie peuvent
révéler une atrophie
multi-systématisée.
Perte de la capacité à transpirer,
l'incontinence anale, l'atrophie irienne, des paralysies
oculaires externes, une hypertonie extra-pyramidale, des
tremblements, des fasciculations, une atrophie des
muscles distaux peuvent également se produire
(Rehman,
2001).
Perte d'équilibre, difficulté à
se déplacer, perte de la motricité fine,
des douleurs musculaires, une diminution des
capacités expressives du visage, une
difficulté à mastiquer ou à avaler
et une alération des fonctions cognitives peuvent
compléter le tableau.
C'est une maladie actuellement incurable, et les
patients meurent généralement dans les dix
ans suivant l'apparition des premiers
symptômes.
FUN and
FANCY
Sacramento
Daily Union
28 May
1897
Volume
93, Number 96
Little Boreham, relating his
Alpine adventures:
" There I stood, the terrible
abyss yawning at my feet "
That Brute
Brown:
" Was it yawning when you got
there, or did It start after you arroved
?"
Combien de fois
bâillez-vous par jour ? <5 = 23,2%.. 5-10 =
22,1%.. 10-15 = 15,3%.. 15-20 = 10,9%.. >20 =
28,5%
Ressentez-vous des
baillements excessifs ?
51,7% = non, tant
mieux
37,5% = oui et je ne
sais pas pouquoi
9% = oui et je prends
des antidépresseurs
1,0% = oui et je prends
des anti-épileptiques
6,3% = oui et je prends
d'autres médicaments
2,3% = oui et j 'ai des
troubles neurologiques
2,3% = oui et j 'ai des
troubles hormonaux
1,4% = oui et j 'ai des
tics moteurs
1,6% = oui et j 'ai des
tocs
déclenchez-vous
facilement le bâillement d'autrui ? 74,3%
êtes-vous sensible
au bâillement d'autrui ? 68,2%
Backwardness of humman
neuroanatomy
Francis Crick and edward
Jones
Nature
1993;361:109-110
"It is intolerable that we do
not have a connectional map for the humain brain. Without
it, there is little hope of understanding how our brains
work excepts in the crudest way"
"Il est intolérable que
nous n'ayons pas de carte de la connectique du cerveau
humain. Sans elle, il y a peu d'espoir de comprendre
comment notre cerveau fonctionne ou alors de la
manière la plus grossière"