Flexibility of empathy
in chimpanzees explored by yawn's
contagiosiness
Human empathy can extend to strangers and even other
species, but it is unknown whether non-humans are
similarly broad in their empathic responses. The authors
explored the breadth and flexibility of empathy in
chimpanzees, a close relative of humans.
They used contagious yawning to measure involuntary
empathy and showed chimpanzees videos of familiar humans,
unfamiliar humans and gelada baboons (an unfamiliar
species). They tested whether each class of stimuli
elicited contagion by comparing the effect of yawn and
control videos.
After including previous data on the response to
ingroup and outgroup chimpanzees, they found that
familiar and unfamiliar humans elicited contagion equal
to that of ingroup chimpanzees. Gelada baboons did not
elicit contagion, and the response to them was equal to
that of outgroup chimpanzees. However, the chimpanzees
watched the outgroup chimpanzee videos more than any
other. The combination of high interest and low contagion
may stem from hostility towards unfamiliar chimpanzees,
which may interfere with an empathic response.
Overall, chimpanzees showed flexibility in that they
formed an empathic connection with a different species,
including unknown members of that species. These results
imply that human empathic flexibility is shared with
related species.
Les capacités
adaptatives de l'empathie chez le chimpanzé
explorées par la réplication des
bâillements
L'empathie, chez l'Homme, peut s'étendre
à des inconnus et même à d'autres
espèces, mais on ignore si les non-humains
manifestent des réponses empathiques aussi
étendues. Les auteurs ont exploré
l'étendue et la flexibilité des
capacités d'empathie chez les chimpanzés,
nos proches parents.
Ils ont utilisé le bâillement contagieux
pour mesurer l'empathie involontaire et ont montré
à des chimpanzés des vidéos
d'humains qui leur étaient familiers, d'humains
qu'ils ne connaissaient pas et de babouins gelada
(espèce différente). Ils ont testé
si chaque classe de stimuli déclenche des
bâillements et les ont comparés à des
vidéos contrôles.
Après prise en compte des données
acquises antérieurement sur la réponse
manifestée par des chimpanzés ou de leur
groupe ou d'une groupe étranger, les auteurs ont
constaté que les humains connus et inconnus
suscitent des bâillements de la même
façon que celle celle de chimpanzés
familiers. Par contre, ni les Babouins Gelada, ni les
chimpanzés n'appartenant pas au même groupe
social, n'ont suscité la réplication des
bâillements.
Cependant, les chimpanzés ont regardé
les vidéos de leurs congégnères, non
familiers, avec plus d'attention.
La combinaison de ce taux d'intérêt
élevé et la faible réplication peut
provenir de l'hostilité envers des
chimpanzés inconnus, qui peuvent interférer
avec une réponse empathique.
Dans l'ensemble, les chimpanzés ont
montré de la flexibilité en ce qu'ils
forment une connexion empathique avec différentes
espèces, y compris les membres inconnus de leur
propre espèce. Ces résultats impliquent que
la flexibilité empathique humaine est
partagée avec des espèces
apparentées.
In 1923, Sir Francis Walshe, a British neurologist,
noticed something interesting while testing the reflexes
of patients who were paralyzed on one side of their
bodies. When they yawned, they would spontaneously regain
their motor functions. In case after case, the same thing
happened; it was as if, for the six or so seconds the
yawn lasted, the patients were no longer paralyzed.
What's more, Walshe reported that some of his patients
had noticed "that when the fingers are extended and
abducted during a yawn, they are able to flex and extend
them rapidly, a thing they were unable to do at any other
time. Indeed, one man added that he always waited for a
yawn so that he might exercise his fingers in this
way."
Le Professeur Charcot révèle, par la
plume, le crayon et l'aquarelle, le lien entre la science
et l'art. Une sélection de dessins, manuscrits,
l'épure des croquis originaux tracés dans
et hors les murs de la Salpêtrière, en
voyage, inspirent ses travaux. Le laboratoire de
photographie monté dans son service affirme un
nouveau rapport à l'image, inscrit dans le
mouvement du siècle, celui du
pré-cinématographe. Enfin, une partie
conséquente de l'exposition sera consacrée
aux prolongements contemporains de la pensée en
images de Charcot mais également au rapport entre
art et santé mentale. Des oeuvres d'Ernest
Pignon-Ernest, Mâkhi Xenakis, Dorris Haron Kasco,
Mario Benjamin, Benoît Luyckx, David Cohen et
Renatto Bonetti seront présentées, ainsi
que des travaux d'enfants et adolescents
hospitalisés réalisés à
l'hôpital.
Yawning in
Theater
Sausalito News
2 December 1899
Vol 15, Nb 44
A Serious
misinterpretation
Have you ever observed at a theater or concert that
the people who are most deeply interested appear between
the acts to be quite weary of the Whole thing, yawning
half a dozen times in succession? The reason of this is a
physiological one. When your attention is much absorbed
in anything exciting or touching, you breathe in a very
shallow manner and take into your lungs only half enough
air. Consequently, when your attention is relaxed, you
have to make up the deficiency. This you do by yawning,
which, after all, is only breathing a very deep
breath.
If you watch a man at a play and observe that he is
greatly moved by some incident, you may feel sure that
when the scene ends he will sigh, and a moment or two
later yawn repeatedly. Of course the yawning, so far from
being a sign of weariness, is a proof of the liveliest
appreciation.
Une grave erreur
d'interprétation
Avez-vous déjà observé dans un
théâtre ou lors d'un concert que les gens
qui sont les plus intéressés apparaissent,
entre les actes ou les morceaux, les plus las,
bâillant une demi-douzaine de fois de suite?
L'explication en est physiologique. Quand votre attention
est très absorbée par quelque chose de
prenant ou vous touchant intimmement, vous respirez de
manière très superficielle et prenez peu
d'air dans vos poumons. Par conséquent, quand
votre attention se relâche, vous devez combler le
déficit. Cela vous fait bâiller, ce qui,
après tout, n'est qu'un souffle profond.
Si vous regardez un spectateur assitant à une
pièce de théâtre et observez qu'il
est ému par une scène, vous pouvez
prédire qu'à la fin de la scène, il
va soupirer puis une ou deux minutes plus tard
bâiller à plusieurs reprises. Bien
sûr, ce bâillement est loin d'être un
signe de lassitude, mais est la preuve d'un
soulagement.