né à Marseille en 1808
décèdé à Valmondois
(Val d'Oise) en 1879
Croquis musicaux
1852
BNF, Estampes et
Photographie, Dc 180j (19)
Fol
document envoyé par le Dr Gabriel
Nahmani de Verdun:
Berlioz, grand critique musical en son temps
!
Cette caricature de musiciens somnolant et
bâillant durant la représentation
d'un drame lyrique illustre bien le propos de
Berlioz dans Les Soirées de l'Orchestre.
En réunissant en volume un choix de ses
feuilletons critiques, Berlioz avait
créé une fiction originale :
des musiciens bavardaient à l'orchestre
en s'amusant de la mauvaise musique qu'ils
devaient exécuter.
Crie donc mâtin ! ... gueule donc !...
égosille toi donc et que ça
finisse... ne pas fermer l'oeil pour un
méchant moutard !
le diable emporte les enfans ! je n'en veux
plus
Born in Marseille, Honoré Daumier
(1808-1879) spent most of his life in Paris.
Raised in a poor family, he took drawing lessons
for the first time in 1822 from the renowned
artist and archaeologist Alexandre Lenoir. The
financial situation forced him to find work as a
young man. At the age of 14, he began to
experiment with lithography and to work for
daily newspapers. His observation skills were
the basis for the nearly 5,000 satirical prints
on political and social themes he made during
his career. His caricaturist works were
published in the weekly newspaper La Caricature,
founded by Charles Philipon. In 1835, the
government passed laws suppressing political
caricature that forced Daumier to abandon
political satire. The editor Charles Philipon
was forced to close La Caricature. But he had
foreseen this type of events and, already in
1832, created a new daily newspaper, Le
Charivari, for which Daumier created satiric
social portraits, mainly of the bourgeois
society in Paris.
Né à Marseille, Honoré
Daumier (1808-1879) passa l'essentiel de sa vie
à Paris. Né dans une famille
pauvre, il commença à
étudier le dessin en 1822 auprès
d'un artiste et archéologue
réputté Alexandre Lenoir. Sa
situation financière délicate
l'obligea à travailler dès
l'âge de 14 ans. Il débuta sa
carrière dans la lithogravure et
l'illustration des quotidiens. L'acuité
de l'observation de ses contemporains est
à l'origne de plus de 5000 dessins
satiriques tant politiques que sociaux. D'abord
publiés dans le journal La Caricature,
fondé par Charles Philipon, les lois
répressives contre la presse de 1835,
l'obligèrent à changer de
registre. Philipon préssentant ces
évènements avait crée
dès 1832 un nouveau journal Le Charivari,
où Daumier déploya ses talents
dans la satire des choses de la vie
bourgeoise.