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- The
Mystery of Yawning in Physiology and
Disease
- Frontiers
of Neurology and Neuroscience tome
28
- Karger, Basel 2010
-
-
Teive
HAG, Munhoz RP, Camargo CHF, Walusinski O.
Yawning in neurology: a review. Arq
Neuropsiquiatr. 2018;l76(7):473-480
- Walusinski
O. Le bâillement, un symptôme
oublié Neurologies
2010;13(132):428-433
- Walusinski
O. Yawning in diseases European Neurology
2009;62(3):180-187
- Walusinski
O. Associated Diseases. Front Neurol
Neurosci 2010;28:140-155
Le bâillement est un comportement
physiologique qui peut donc devenir
pathologique. Mais il a une unique
propriété. Tout en étant
physiologique, il peut déclencher parfois
des pathologies, et à l'inverse dans
d'autres cas en soulager. Passons ces
différents cas en revue
-
- Le
bâillement symptôme ou
maladie:
-
- La plainte la plus fréquemment
exprimée est celle d'une insatisfaction
procurée par une
incomplétion, d'une
cinétique inachevée par la
brève jouissance apportée par un
bâillement naturel, non inhibé par
des motif de bienséance en
société. Ceci témoigne d'un
état de tension psychique que des
manoeuvres de relaxtion devrait résoudre.
Bâillements,
chants et relaxation le
cas de Anna D
-
- La disparition
(acquise) des bâillements est
essentiellement le fait des pathologies du
système extra-pyramidal telle la
maladie de
Parkison ou d'origine iatrogène par
la prise de neuroleptiques
ou d'opiacés. En pratique, l'absence de
bâillements n'est qu'exceptionnellement
rapportée comme une frustration. Au cours
de la maladie de Parkinson expérimentale
chez le singe, après
traitement au MTPT, les bâillements
disparaissent et reviennent après greffe
de cellules foetales nigro-striatales.
-
- L'absence congénitale de
bâillements peut se rencontrer dans
certains cas d'apnées d'origine centrale
(syndrome d'Ondine) Voir syndrome
d'Ondine secondaire à une malformation
d'Arnold Chiari. Voir un cas clinique
exceptionnel: absence
congénital de bâillements au cours
d'un syndrome de Kallmann de Morsier avec
prosopagnosie. Un cas de disparition
du bâillement et de
l'éternuement au cours d'un
neurolupus.
-
- L'excès de
bâillements est une plainte
fréquente, généralement
écoutée avec désinvolture
par les médecins. Il n'existe pas une
définition précise de
l'excès. Une gêne physique et
sociale ressentie est un signe. Des salves de
plusieurs bâillements successifs, souvent
répétées au cours de la
journée, pouvant entrainer 100, 200, ou
plus de bâillements quotidiens constituent
un excès de bâillements. Est exlcue
ici la conséquence d'une dette de sommeil
importante, génératrice de
bâillements physiologiques
prédisant un endormissement imminent
(risque pour la
conduite automobile).
-
- Par ordre de fréquence
décroissante, les causes en sont
:
-
- La prise de certains médicaments est
actuellement la cause la plus fréquente
d'excès de bâllements: les
anti-dépresseurs sérotoninergiques
(tous sont en cause, effet de classe),
puis les agonistes dopimaninergiques
(apomporphine, bromocryptine, amantadine, IMAOb,
ségéline, pirébidil). Le
premier symptôme ressenti par un
parkinsonnien après une injection
d'apomorphine et qui
signe son déblocage est un
bâillement (l'effet "on" de la Levodopa
dans la maladie de
Parkinson). Yawning
as side effects of
drugs
(2024).
-
- Pourquoi le bâillement pourrait
être un signe d'évaluation
de l'effet des psychotropes ?
-
- Les anti-cholinestérasiques
proposés dans la maladi d'Alzheimer, les
oestroprogestatifs, la valporate sodique,
certains anesthésiques, les
dihydropyridines ont été aussi mis
en cause. Le sevrage
morphinique (notamment la prise
prolongée de tramadol) ou de
méthadone, le sevrage des grands
consommateurs de café,
les intoxications à la vitamine
A ou à l'isotrétinoïne
(A
behavioural event of ethanol withdrawal)
s'ajoutent à une liste qui peut ne pas
être encore exhaustive. A noter les
bâillement excessifs des
nouveaux-nés, nés de mère
toxicomanes (morphiniques et alcool). Bâillements
et syndromes de sevrages. La
progestérone augmente la somnolence et
déclenche des bâillements, bien
remarqués par les femmes au début
de leur grossesse.
-
- En cas de somnolence excessive, le
bâillement peut révéler un
syndrome
d'apnées du sommeil. De
façon contre-intuitive, des
auteurs grecques suggèrent que les
bâillements répétés
ne sont pas un mode de
révéléations du syndrome
des apnées du sommeil. Les états
dyspeptiques souvent accompagnés d'une
somnolence post-prandiale s'accompagnent de
bâillements répétés.
Associé au reflux
gastro-oesophagien, le bâillement
témoingne de la gêne douloureuse de
la remontée acide, mais il se peut qu' il
permette une évacuation rapide du liquide
refluant. Il s'associe en effet à une
élévation rapide du ph
dans le bas oesophage. Enfin, l'excès
de bâillements peut accompagner le
syndrome des
jambes sans repos, témoin d'une
dysfonction dopaminergique curable.
-
- Dans la migraine, des
bâillements répétés
peuvent annoncer la crise (voir
trois observations détaillées)
ou au contraire prédire sa fin proche. Le
syndrome post-crise
(Blau) céphalalgique ou postdrome
associe un défaut de concentration, des
bâillements répétés,
une humeur morose. Les migraineux ont une
hypersensibilité
(article de O
Blin complet) aux agonistes
dopaminergiques. (observation d'une syncope
après apomorphine
chez un migraineux) et sunct
syndrome. Sans manquer de noter les
bâillements de l'enfant
migraineux, trop souvent
négligé.
-
- L'hypertension intracrânienne
avec somnolence d'installation progressive :
l'apparition de bâillements
fréquents et profonds, est un signe de
gravité en faveur d'un engagement des
amydales cérébelleuses. Le
bâillement n'est pas un signe de
l'échelle de Glasgow, échelle
des comas fréquemment utilisée
en France, alors que d'autres échelles,
notamment aux USA, le prennent en compte :
The
clinical neurologic assessment tool (CNA).
Toutes les atteintes du tronc
cérébral peuvent être causes
de troubles de la vigilance associés
à des bâillements
répétés. Les atteintes
corticales et sous-corticales en favorisent
aussi. Les compressions du tronc
cérébral soit par une tumeur de
voisinage (tératome
du cervelet) (méningiome)
ou par
engagement occipital (malformation
d'Arnold-Chiari) peuvent se
révéler par des bâillements
répétés. Dans les
états de coma
végétatif, le
bâillement persiste: cas historique de
Karen Ann
Quinlan.
-
- Des
salves de bâillements
répétés
révèlent une tumeur temporale,
donc sus tentorielle, ne comprimant pas le tronc
cérébral. Une tumeur
comprimant l'hypothalamus peut se
révèler par des bâillements
(ou un hémangioblatome
du IV ventricule). Des lésions
neurochirurgicales telles les thalamotomies
et des séquelles de traumatismes craniens
peuvent déclenchées des salves de
bâillements (un cas de granulomatose
cérébrale). Une observation a
été rapportée associant une
neurocysticercose
avec des crises d'épilepsie et des salves
de bâillements.
-
- Les causes métaboliques : coma
acido-cétosique, hypoglycémie. Les
bâillements répétés
sont un prodrome des malaises
vagaux (avec paleur, sueurs etc) et
apparaissent aussi en cas d'hémorragie
abondante avec baisse tensionnelle. Les
mêmes types de symptômes peuvent
apparaitre à l'induction
anesthésique, où ils indiquent
un réveil prématuré
inapproprié.
-
- Les accidents
vasculaires
cérébraux sont
fréquemment accompagnés de
bâillements répétés
lors de leur survenue (Pathological
yawning as a presenting symptom of brainstem
ischemia in two patients). Notons la
persistance du bâillement avec
dissociation automatico-volontaire dans le
syndrome
operculaire (syndrome
de Foix-Chavany-Marie) comme dans le "locked
syndrome" d'origine
vasculaire ou tumoral (gliome
du pont) (Dissociated
preservation of automatic-voluntary jaw
movements in a patient with biopercular and
unilateral pontine infarct). Dans certains
cas, le
bâillement déclenche un
mouvement du
bras
paralysé, incapable de repondre
à la volonté : c'est la
parakinésie brachiale
oscitante,
vue aussi dans un cas de sclérose en
plaques (parakinésie
brachiale oscitante bilatérale
développée lors d'une
quadriplégie de sclérose en
plaques). Voir les hypothèses pouvant
expliquer ces bâillements en cas d'AVC :
Yawning
: a behavior testifying arousal reinforcement
during brainstem stroke. Une
équipe turque a montré en 2019
que la présence de bâillemnts
à la phase aiguë de l'AVC est
correlée à sa gravité.
-
- Au cours
de l'épilepsie, le
bâillement peut représenter une
aura d'une crise. Les salves de
bâillements peuvent appartenir à
une variante d'hypsarythmie,
associées à des grimaces des
mouvements occulaires. Associé ou non
à des mimiques au cours des crises de
petit mal, des salves de bâillements
peuvent être un symptôme de la
crise. Des cas d'épilepsie
partielle temporale ont
été accomapgnées de
bâillements en aura
ou postcritiques. Les convulsions
de l'électrochoc peuvent
déclencher des salves de
bâillements associées à une
amnésie antérograde. L'épilepsie
diencéphalique (W Penfield 1954)
est rare : ici une observation
de Flecher et une observation
originale exceptionnelle
reçue sur le site (Excessive
yawning and sleepy attacks) Ictal
yawning in a patient with drug-resistant focal
epilepsy: Video/EEG documentation and review of
literature reports. En 2016, des auteurs
rapportent le cas d'un homme jeune qui en
bâillant déclenche une crise
épileptique partielle avec mouvements
du bras. Alessia
Nicotra et ses collègues
présentent en 2012 une observation de
convulsions prolongées avec perte de
connaissance et bâillement
répétés évoquant une
crise d'origine diencéphalique.
-
- L'encéphalomyélite
- Une
observation de myoclonies propriospinales
accompagnées de bâillements
répétés
- Bâillement
et sciatique
-
- Les infections avec encéphalite
(trypanosomiase, tabès,
poliomyélite, séquelles
d'encéphalites d'herpès ou de
rougeole, encephalite
léthargique), les méningites
(listériose ou tuberculose).
L'encéphalite spongiforme associe des
troubles caratériels et des comportements
moteurs etc...avec salves de bâillements
possibles (Lamézas).
- Une observation de
poliomyélite : l'étirement par
l'examinateur d'un membre paralysé par
atteinte de la corne antérieure de la
moelle peut déclencher un
bâillement.
-
- D'autres causes neurologiques:
la sclérose
latérale amyotrophique (et observations
de Louwerse avec parakinséie
brachiale oscitante), la sclérose
en plaques, la maladie de Hungtington,
l'adrénoleucodystrophie
liée à l'X, la paralysie
supra-nucléaire (M
de Steel Richardson), la
neuromyélite optique (syndrome de
Devic), une sarcoidose
cérébrale, des myoclonies
postanoxiques de Lance-Adams
traitées par valproate sodique. Un
travail de 2017 confirme l'augmentation de
la fréquence des bâillements au
cours de la sclérose en plaques.
-
- Des salves de bâillements peuvent
prendre l'aspect
de tics, procurant une brève
jouissance (voir
chapitre tics et tocs). Le bâillement
est associé à la maladie
de Gilles de la Tourette, en situation de
repos, précédant une salve de tics
et associé au stress, comme dans les
syndromes d'hyperactivité. Voir un cas
où l'aérophagie
est le tic dominant succédant
à des tics sous forme de
bâillemlents compulsifs.
-
- En psychiatrie : dans le cadre de
comportements stéréotypés,
les bâillements
répétés peuvent appartenir
à la schizophrénie;
l'interprétation éthologique en
est un accroissement de la vigilance avec
"purification" du corps. Le bâillement
devient un langage non verbal en
psychopathologie (Yawning:
analytic and therapeutic considerations).
Dans la
dépression, les bâillements
répétés sont plus souvent
dus au médicament qu'à la maladie.
Examining the
connection between yawning and
depression. Dans
certains cas de suffocations
anxieuses s'ajoutent des salves de
bâillements. Enfin, il semble que le
bâillement puisse devenir un
réflexe conditionné comme les
tests de renforcement par des récompenses
alimentaires l'ont montré chez des
primates non humains.
-
- Le bâillement est un symptôme
hystérique : Charcot
cite une observation d'une malade bâillant
8 fois par minute soit 480 fois à
l'heure! (voir le texte
intégral faisant plus penser à
un tableau tumoral). Dans le livre de
Déjérine de 1914
"Sémiologie des affections du
système nerveux", le bâillement
n'est noté comme pathologique que dans
l'hystérie, cessant pendant le sommeil et
réapparaissant dès le
réveil, par salves de 30 à 60
minutes plusieurs fois par jour. (voir extrait).
Les
observations rapportées dans ce
dossier, comparées à celles de
Charcot et Déjérine, peuvent faire
penser qu'il a existé une confusion entre
hystérie et maladie des tics, les
troubles obsessionnels et compulsifs, et
peut-être que que
l'hystéro-épilepsie cache des
tumeurs cérébrales, en cet fin du
XIX° siècle. Nombreuses observations
de bâillements excessifs dans le texte
de la thèse de Trautmann ; voir
chapitre
historique.
-
- En 2004, M. Krantz a décrit un cas de
tamponnade
péricardique accompagnée de
bâillements incoercibles, ceux-ci
dispraissant dès le drainage
évacuateur terminé. Ils pouvent
s'expliquer par une compression du
pneumogastrique et/ou du phrénique.
-
- En pédiatrie, des salves de
bâillements peuvent être
associées ou remplacées des formes
inhabituelles de spasmes
infantils en flexion. Les bâillements
répétés peuvent être
le témoin d'une fausse route alimentaire,
d'un corps
étranger pharyngo-trachéal
chez le petit enfant. Les bébés
sont vite fatigués par la
télévision et bâillent
après 3 mn. Bâillements
et syndromes d'apnées du
sommeil, le cas
d'Emilie 7 ans. Des cas d'obstruction
pharyngo-laryngée chez des
nourrissons ont été
révélé par un stridor, des
efforts de déglutition
répétés et des salves de
bâillements : yawning
as a symptom of pharyngeal impaction.
L'association de bâillements
répétés, d'agitation
motrice, de défaut de fixation
intellectuel et d'apprentissage définit
le syndrome de
Weinberg « Attention
deficit hyperactivity disorder » = ADHD
.
-
- Témoignages cliniques recueillis
auprès de l'association Tremplin, parents
d'enfants atteints d'un syndrome de Pierre
Robin: le bâillement n'apparait
qu'après 3 à 4 mois de vie,
témoin du retard de maturation du tronc
cérébral dans cette
pathologie.
-
- Treatment
of persistent yawning with acupuncture
-
- Le
bâillement révèle une
pathologie sous-jacente:
-
- L'apparition d'un tremblement au cours du
bâillement ou de la
défécation révèle
une
maladie de Parkinson à ses
débuts.
- Les mécanismes envisagés
ressemble à ceux à l'origine de la
parakinésie
brachiate oscitante
- En ouvrant largement la bouche il permet de
voir la langue et ainsi de diagnostiquer une
masse se révélant être un
schwannome.
-
- Le
bâillement déclenche une
pathologie:
-
- Le bâillement physiologique est la
première cause de
luxation de la mâchoire (les
autres causes sont le rire, les vomissements,
les soins dentaires) Traitement
de la luxation de la machoire par la manoeuvre
de Nélaton. Les bâillements
douloureux peuvent révèler une
pathologie de l'articulation
temporo-mandibulaire. Le bâillement peut
provoquer une
fracture de l'apophyse stylohyoïdienne
ou fracturé un ligament
stylohyoïdien calcifié (Sydrome
d'Eagle). En 2012, des urgentistes
coréens ont observé une
fracture de la première côte
cervicale après pandiculation ! Une
observation relate une fracture mandibulaire en
bâillant chez un patient atteint
d'osteogenesis
imperfecta.
-
- Le bâillement équivaut à
une trigger-zone dans la
névralgie du trijumeau, ou à
une aura de
céphalées violentes non
migraineuses, certaines dystonies
kinégésiques. Un
cas de névralgie glossopharyngienne
déclenchée par le
bâillement. Unilateral
neuralgiform headache et sunct
syndrome. Le bâillement est un des
facteurs déclenchant du tableau
douloureux nommé carotidynie,
s'il
existe! De même, au cours de
l'exceptionnel tendinite
cervicale du muscle longus colli, le
bâillement comme la dégluition,
déclenche des douleurs excoriantes.
-
- Le bâillement et la pandiculation
déclenche un syndrome de Jean Lhermitte,
révèlant une
malformation congénitale de
l'articulation atloïdo axoidienne. Un
cas de chylothorax
après bâillement -
étirement.
-
- Le syndrome
de Marin Amat ou syndrome de Marcus Gunn
inverse consiste en une fermeture des
paupières d'un oeil lors de l'ouverture
de la bouche notamment du bâillement: voir
un cas clinique et sa vidéo.
-
- Une crampe du muscle
génohyoïdien provoque par un
bâillement forcé (André-Thomas
et J. de Ajuriaguerra).
-
- Excessive
yawning induced by stimulation of myofascial
trigger point
-
- Le bâillement peut comprimer une
anastomose chirurgicale artérielle
extra-intracranienne, déclenchant des
accidents ischémiques
cérébraux.
-
- Après neurochirurgie du neurinome
de l'acoustique, des
régénérations aberrantes du
VII peuvent déclencher des occlusions
palpébrales involontaires lors des
bâillements. Hoquet et bâillements
après pallidotomie
-
- Lors de certains troubles psychologiques, de
type anxio-phobiques, entendre un
bâillement déclenche une grande
angoisse ou état de panique, difficile
à supporter. Cela se nomme une
misophonie. Un cas de misophonie a
été publié en Australie en
2010. Fear of
the yawning mother: a case of
misophonia.
-
- Les
bâillements sont douloureux au cours d'une
maladie génétique au cours de
laquelle toutes les fonctions physiologiques
sont douloureuses.
-
-
- Le
bâillement devient une
thérapeutique
-
- Les dysfonctionnement de la Trompe
d'Eustache sont soulagés par un ou
des bâillements lors de rhinopharyngites
banales, de surdités par otites
séreuses. Mais aussi, exceptionnellement,
des bâillements peuvent faire
disparaître une
paralysie faciale péripérique
d'origine baro-traumatique (plongée,
vol aérien).
-
- En cas de dystonie avec spasme occlusif des
yeux, le bâillement est parfois
utilisé comme geste
antagoniste afin de contrer l'apparition du
blépharospasme et donc l'occlusion
parlpébrale. Le geste antagoniste est un
geste utilisé par certains malades
affectés d'une dystonie afin de lutter
contre le mouvement perturbateur et le bloquer.
Le
bâillement peut être un geste
natgoniste de la dystonie cervicale.
-
- Utiliser le bâillement comme rééducation
de l'odorat après laryngectomie.
-
- en kinésithérapie : Sustained
manual loading of the fascial system can evoke
tonic reactions: preliminary results
-
- une
enquête sur les bâillements au cours
de la narcolepsie
-
- Voir
l'article de J Barbizet en
1959...
- L'examen
clinique du bâilleur
excessif
....
- Yawning Flavio
Aloé
- The effects
of status on yawning behavior Caswell TA,
1991
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