As we become more experienced with the
long-term use of selective serotonin reuptake
inhibitors (SSRIs), more subtle side-effects may
become evident. Clinicians may be aware of
yawning as a side-effect of antidepressant
therapy,
SSRI were considered to be better tolerated
more than older tricyclic antidepressants and
monoamine oxidase inhibitors. Nontheless, these
newer antidepressant medications also have
significant side effects from stimulation of
5-HT2A, 5-HT2C and 5-HT3, from noradrenergic
receptor stimulation, as well as from
interactions at other receptors including
muscarinic, histaminergic, and postsynaptic
a1-adrenergic. Complex neurotransmiter systems
make pin-pointing an exact mechanism of yawning
induction difficult and conflicting data exist
regarding the role of specific
neurotransmitters
From time to time, a report of cases in
which excessive daytime yawning was associated
with SSRI treatment has been published.
Harada
K in 2006, Gutierrez-Alvarez
AM in 2007, De
Las Cuevas C, Sanz E in 2007 describe
yawning as side effect with paroxetine,
escitalopram, duloxetine.
The excessive yawning was not accompanied
with drowsiness. The error would be to believe
in the aggravation of the depression and to
increase doses of SSRI treatment. This side
effect disappeared completely once treatement
was terminated.
This is a positive thing to encourage, using
the antidepressant, to persevere in noticing the
side effects to pharmacovigilance databases. It
will be useful to remember that yawning requires
the same clinical attention as other
symptoms.
A mesure que nous devenons plus
expérimenté dans l'usage
prolongé des inhibiteurs de la recapture
de la sérotonine, des effets secondaires
plus rares sont repérés. Les
cliniciens doivent être avertis que les
bâillements répétés
en salves sont un effet secondaire des
SSRI.
Les SSRI ont été
considérés comme mieux
tolérés que les
antidrépressifs tricycliques ou les IMAO.
Néanmoins, ces antidépressifs
récents ont aussi des effets secondaires,
déclenchés par leur
capacité à stimuler
différentes classes de récepteurs
sérotoninergiques et adrénergiques
mais aussi muscariniques et histaminergiques. La
complexité des mécanismes de
neurotransmission rend difficile la
détermination exacte de la
physiopathologie des bâillements
iatrogènes, et les données sur le
rôle de chaque neurotransmetteur sont
encore actuellement contradictoires.
De temps en temps sont publiés des
cas d'excès de bâillements
quotidiens associés à la prise de
SSRI. Harada
K en 2006, Gutierrez-Alvarez
AM en 2007, De
Las Cuevas C, Sanz E en 2007 ont
rapportés de tels cas avec de la
paroxetine, de l'escitalopram, ou de la
duloxetine, Venlafaxine.
Ces bâillements ne s'accompagnaient
d'aucune sensation de fatigue ou de somnolence.
L'erreur consiste à croire à une
aggravtion de l'état dépressif et
à majorer les doses de SSRI. Cet effet
iatrogène disparaît
complètement avec l'arrêt du
traitement
Il faut encourager les prescripteurs
d'antidépressifs à continuer
à rapporter les effets latéraux
qu'ils observent aux banques de données
de pharmacovigilance. Il est donc
nécessaire d esouligner que le
bâillement requière la même
attention que d'autres symptômes.
Sommet
A et coll. "Drug-induced yawning:a review of
the French pharmacovigilance database" 9e
congrès annuel de la
Société française de
pharmacologie; 26e journées de
pharmacovigilance, Bordeaux : 26-28 avril 2005.
Fundamental Clin Pharmacol 2005; 19 (2):227
(abstract P123).