- cas 21 :
un médecin témoigne de son cas
personnel à l'aube de sa retraite: c'est
avec un grand intérêt que j'ai lu
votre article sur le bâillement parue dans
La Revue du Praticien de février 2000 et
ceci pour deux raisons. Avant de prendre le
"MICA", j'avais entrepris de longues recherches
pour comprendre le phénomène du
bâillement sans jamais trouver de
réponses satisfaisantes.Etant
moi-même un "grand bâilleur",
et subissant cet état depuis de longues
années, je cherchais une explication
à mon problème personnel. Afin
d'avancer, peut-être, dans vos recherches
je vais répondre à votre
questionnaire d'enquête: age 64 ans -
nombre de bâillements par jour : selon les
jours et surtout selon mes états
d'âme. Ce nombre peut se faire par une
série de 20 bâillements par crise,
très rapprochés.- horaires en
fonction de la fatigue, après la lecture,
au coucher, mais alors ce sont des
bâillements isolés. Cependant, les
salves de bâillements n'arrivent que quand
je me sens oppressé, angoissé,
tendu; par contre, elles annoncent et confirment
cet état; et je les ressens et les
attends comme salvatrices de mes
angoisses, de mon oppression comme une
soupape. Car après cette série de
bâillements, je me sens soulagé,
fatigué, décompressé. - Pas
d'étirement associé.- Facteurs
déclenchants : la cause ou la
conséquence d'une angoisse se manifestent
par un serrement au niveau de plexus gastrique
ou d'une oppression thoracique. Ceci m'a valu
bilans cardiaques, fibro d'estomac, tous
normaux. Pour arriver à conclure, on m'a
parlé d'état de panique....Ce
phénomène est ressenti toujours de
la même façon
stéréotypée, sans pour
autant me l'expliquer à chaque
fois.
-
- cas 22 :
une femme de 69 ans est conduite à la
consultation par son mari au début de
l'an 2000. Elle se plaint de ne plus pouvoir
marcher, d'être instable, d'avoir peur de
marcher. Son mari évoque des troubles de
mémoire. MNI test à 15/30.
L'examen retrouve une désorientation
temporo-spatiale, une amnésie
antérograde, une acalculie, des pertes
d'urine involontaires, une indifférence.
L'examen neurologique est strictement normal,
ainsi que le scanner demandé. Un
traitement d'antidépresseur
Paroxétine (Inhibiteur recapture
sérotonine) et buspirone apporte une
amélioration progressive avec disparition
des phobies en trois mois. L'interrogatoire,
à cette date demandant si elle
baîlle, fait immédiatement
réagir le mari signalant qu'il est
constamment en train de lui dire de se retenir
de bâiller. Elle a des salves de 6
à 10 bâillements à la suite,
répétées jusqu'à 5
à 10 fois par jour, sans en
éprouver aucune satisfaction ni
gêne. L'instauration en complément
d'une prise vespérale de 1 mg de pimozide
fait reculer la fréquence des
bâillements à une dizaine par jour
sans salve. L'état psychique est
transformé : reprise de la marche, de
l'autonomie, fait ses courses, n'a plus de
trouble mnésique et est capabale de
calculer et de gérer son porte
monnaie.
-
- cas 23 : un
étudiant en médecine
témoigne. 27 Février 2001. Merci
beaucoup de m'avoir informé sur
l'existance de votre site ! Je l'ai lu avec
grand intérêt. J'ai effectué
plusieurs recherches de sites sur les
bâillements mais n'ai trouvé
auparavant aucun autre site aussi complet. Je
suis très surpris d'une certaine
coïncidance (qui à elle seule prouve
peut-être la pertinence de certains de vos
propos). Je suis moi-même un
étudiant en médecine atteint du
syndrome de Gilles De La Tourette. Ne souffrant
pas (consciemment en tout cas) de
bâillements excessifs, j'ai choisi de
faire un site sur les chats en train de
bâiller. Puis je me suis
intéressé d'un peu plus
près aux bâillements, faisant
moi-même la relation entre le
caractère involontaire mais modulable
d'un bâillement et d'un
tic. Et je me sers entre autre
de l'exemple du bâillement lorsque
quelqu'un qui croit n'agir que par sa propre
volonté me demande de lui expliquer ce
que je ressens lors d'un tic et comment c'est
possible de faire quelque chose sans le vouloir.
Le bâillement exprime très bien le
caractère involontaire et modulable du
tic. Un autre aspect qu'il reflète
également bien est la perte de contact
avec l'extérieur. En effet, lors des tics
complexes et moins brusques qui durent plusieurs
secondes, il m'arrive de n'être
rappelé à la réalité
que lorsque j'aperçois la réaction
de celui qui se trouve en face, tout comme le
bâilleur qui n'a pas mis la main devant sa
bouche, oubliant qu'il était
regardé. Pour comparer les tics, je me
sers également d'autres exemples.
L'éternuement décrit mieux la
sensation qui peut précéder le tic
ainsi que la difficulté de le retenir. Le
hocquet décrit bien le caractère
involontaire, brusque et par salves. Je
présente également un hocquet
quotidien qui a même été
gênant pendant certaines périodes.
Celui-ci a précédé d'un an
la survenue soudaine de mes tics. Vu que tout
comme les bâillements et les tics, le
hocquet diminue avec les neuroleptiques. Je n'ai
jamais trouvé dans la littérature
médicale de relation entre les tics, le
hocquet et les bâillements.
-
- cas 24 : Mona
interroge le 23 novembre 1998 le site
américain HealthCentral. Depuis deux ans
environ, je suis prise "d'attaques de
bâillements", sans aucune raison. cela
peut-être pendant une surprise party,
pendant des cours à la fac, que je sois
gaie ou triste, au supermarché, en train
de tenir une conversation avec quelqu'un. Rien
n'a changé dans ma vie, je dors bien, je
ne me sens pas fatiguée. Je suis
embarassée par ces crises
répétées. Je peux les
contenir pendant une ou deux minutes maximum, et
puis il faut qu'elles se libèrent. Mais
je ne bâille que rarement le soir au lit
ou au réveil. Suit une réponse du
"Dr Dean" lui expliquant que chez les singes
Monckey ce genre de situations permet de faire
comprendre aux autres membres de la troupe que
le bâilleur est fatigué et ne peut
plus assurer la veille vigilante. Il émet
l'idée que cette jeune femme exprime aux
autres qu'elle est fatiguée ce qui nie
l'intéressée. Or la descritpion
est typique de salves de bâillements
proches des tics et de satisfactions
liées à leur
exécutions.
-
- cas 25 :
rapporté par J Barbizet: une femme de 29
ans a des crises convulsives partielles avec une
chronologie et une marche toujours identique :
violente céphalée occipitale,
crise de bâillements et hoquet,
engourdissement du bras gauche et de la bouche .
Fin de crise par urination involontaire.
Diagnostic autopsique : Astrocytome temporal
gauche et s'étendant jusqu'au corps
strié et au III°
venticule.
-
- cas
26 : observation du Dr
Williams(Neurology
55, nov 2000,
p1592) une femme de 64 ans, HTA, diabète
NID, entre à l'hôpital pour vives
céphalées occipitales
évoluant depuis 48h,dysathrie, dysphonie.
Depuis 6 mois, elle se plaint de salves de
bâillements de plus en plus
fréquentes; toutes les nuits crises
de 20 à 30 B successifs,
incontrôlables. Chaque salve est suivie de
crampes douloureuses vers le pharynx et la
nuque.Tous les examens pratiqués biologie
et scanner sont normaux. L'EMG
révèle une sclérose
latérale amyotrophique, expliquant les
troubles de déglutition et de phonation.
Les 3 mois suivants, les salves de B
s'accentuent, survenant à 7 à 10
reprises de 20 à 30 B;
parrallèlement la déglutition
devient de plus en plus difficile. La
prescription de thioridazine fait disparaitre
les salves de B pendant 2 mois. L'arrêt du
neuroleptique entraine la réapparition
des B, qui cèdent à la reprise. La
malade meurt d'une fausse-route. Ce tableau de
paralysie pseudobulbaire de maladie de Charcot
montre une probable libération du
contrôle du bâillement par perte de
l'inhibition corticale, et semble paradoxale
puisque l'atteinte du motoneurone entraine une
paralysie de la déglutition (IX, X,XI)
mais pas des muscles masticateurs
(V,VII).
-
- cas
27 : Carlo
Colosimo, MD, Francesca E. Pontieri, MD, Rome,
Italy (Neurology
january 1999, 52 p428 ) Drs. Goren and Friedman
on yawning in Parkinson disease (PD). The
authors state that yawning bas not been
associated with treated or untreated PD and that
it is most likely a dopamine-mediated
phenomenon. We wish to point out that idiopathic
PD is not the first parkinsonian syndrome
reported to be associated with yawning. Yawning
was described by Dr. von Economo not only in the
acute encephalitic «somnolent» stage
of encephalitis lethargica (EL) along with
sleepiness, but also in postencephalitic
parkinsonian (PEP) patients without any
accompanying sleep disturbance or somnolence. In
the latter case, the yawning was often rythmic
and repetitive, and was viewed as a form of
automatism or compulsive tic. We recently
published a video collection of early
cinematographic cases of PEP seen at the Mayo
Clinic in the 1920 with one case showing a woman
with paroxysmal yawning. Like idiopathic PD, PEP
is associated with neuronal loss that is most
distinct in the substantia nigra and less so in
the basal ganglia. Given the neuropathologic
involvement of the nigrostriatal system in PEP,
the parkinsonism was likely due to dopaminergic
dysfunction. We believe that the compulsive
yawning in PEP, could also possibly be dopamine
mediated, as this symptom or sign often remitted
in the few cases of PEP that spontaneously
improved.
-
- cas 28 :
l'observation
complète du Dr
Quoirin, des
salves de bâillements seul symptôme
d'un accident vasculaire
cérébral.
-
- cas 29 : Le Dr
Jacome rapporte des céphalées
violentes, par crises, inaugurées (aura
non migraineuses) par des bâillements
(dont un adénome
hypophysaire)texte
intégral en anglais
-
- cas 30 : Le Dr
Jacome rapporte trois cas de migraine
accompagnée de crises de
bâillements texte
intégral en
anglais et
nouveaux
cas (2004)
-
- cas 31 : Le Dr
Beale décrit des bâillements
iatrogènes sous antidépesseurs
sérotoninergiques texte
inétgral en anglais
-
- Cas 32 : Le Dr
Sandyk décrit une maladie de Steel
Richardson accompagnée de salves de
bâillements texte
intégral en anglais
-
- cas 33 : Sicard
J.A. et Paraff A Fou rire syncopal et
bâillements
au cours de l'encéphalite
épidémique
Bulletins et mémoires de la
Société médicale des
hôpitaux de Paris. 1921, 45,
p232
-
- cas 34 : Delmas
Marsallet P Le
signe du bâillement dans les
lésions du cerveau
frontal.
Oto-neuro-ophtalmologie 1937, 15,
p183
-
- cas
35 : (témoignage 28/10/01) J'ai un
problème de bâillements qui se
produisent uniquement la nuit lorsque je dors
... c'est mon compagnon qui en souffre le plus
à vrai dire puisque je ne m'en rends pas
compte. Il dit que je peux bâiller pendant
1h30 sans m'arrêter, et que les
bâillements sont rapprochés toutes
les 15 secondes et très profonds et
"bruyants". Et cela tout au long de la nuit, les
crises étant espacées de 30mn
environ selon lui. Alors vous imaginez combien
cela doit être gênant pour lui !
C'est un peu comme si je ronflais en fait.
Durant l'éveil je ne bâille pas (ou
comme tout le monde), et dans votre site je n'ai
rien lu au sujet de bâillements nocturnes
et inconscients. Qu'en est-il ? A quoi
peuvent-ils être dûs ? Je
précise que ce n'est pas toutes les
nuits, mais relativement souvent quand
même, et que cela ne correspond pas
à une période de fatigue
particulière ou d'état
dépressif. En plus je dors bien et suis
bien reposée au réveil.
Médicalement parlant, je suis atteinte
depuis 10 ans d'une affection neurologique
dégénérative mal
étiquetée, suite à une
vaccination contre l'hépatite B (le lien
a été reconnu par expertise et je
vais être indemnisée par l'Etat
pour cela car j'étais infirmière
et donc obligée de me vacciner). Mes
problèmes moteurs sont minimes
comparés à la douleur chronique
qui me gâche la vie, et je suis donc en
permanence un traitement donné par le
Centre de la Douleur de l'hôpital de ma
ville. Je prends 400mg de Topalgic retard par
24h et 400mg de Neurontin la nuit pour pouvoir
dormir sans être réveillée
par les névralgies. J'ai ce traitement
depuis longtemps et jamais je n'ai eu ces crises
de bâillements auparavant. Ils sont
apparus il y a 3 semaines environ. Mes
bâillements pourraient-ils être
dûs à ces médicaments ?
Autre possibilité : j'ai, en plus du
reste, un neurinome dans le cadre d'une maladie
génétique familiale, la
neurofibromatose type 2. Ce neurinome est
placé au niveau C7 D1, à
l'intérieur même du nerf en
territoire C8. Il est très volumineux et
doit être enlevé chirurgicalement
hélas ... Ce peut-il qu'à ce
niveau de compression la position couchée
induise le phénomène du
bâillement ? Bref, j'essaie de comprendre,
et je compte sur vous pour m'y aider.
Voilà, vous savez tout, et
j'espère que vous allez me donner des
idées pour me débarrasser de ce
petit inconvénient (petit pour moi, mais
grand pour mon compagnon).
-
- cas 36 : Van
Sweden B, Vanderhoven L, van Erp
MG.Excessive
yawning. Acta
Neurol Belg 1994;94(3):150-1 et Pathological
yawning (chasm) associated with periodic
leg movements in sleep:
cure by levodopa de Martin Leonhardt
-
- cas 37 : Mc Lean
et Coll rapporte 4 observations d'excès
de bâillements sous clomipramine
et Bâillements et excitation sexuelle sous
clomipramine
de G Bertschy
-
- cas 38 : Postert
et coll bâillements et sclérose
en plaques
-
- cas 39 : S
Flechter : Yawning
as a paroxysmal sign of diencephalic
seizures
-
- cas 40 : A single
report of hemiplegic
arm stretching related to
yawning de 0. Blin
voir parakinésie
brachiale oscitante (2004)
-
- cas 41 : G.
Nathalie née en 1973 présente une
retard intellectuel qui ne lui a pas permis
d'apprendre à lire ou écrire. Elle
consulte parce qu'elle doit se marier mais est
importunée depuis deux ans, date du
décès de sa mère, par un
bruxisme nocturne et des salves de 30 à
40 bâillements,
répétées 10 à 12
fois par jour. L'examen clinique neurologique et
endocrinien est normal. Un essai de traitement
par halopéridol 1 mg*3 est
institué. Les bâillements
disparaissent mais le bruxisme, réduit
n'est pas totalement
arrêté.
-
- cas 42 :
Yawning
as a complication of electroconvulsive therapy
and concurrent
neuroleptic withdrawal D'Mello, Vincent, Lerner
(observation intégrale)
-
- Cas
43
: (observation
personnelle) Madame Cha.. Isabelle, 27 ans a une
stérilité tubaire. Elle
bénéficie, à Tours, d'une
prise en charge pour fécondation in
vitro. Chaque mois depuis trois mois, elle
reçoit une injection par jour de 75U de
Follitropine alpha,
hormone de maturation des follicules (FSH), pour
stimuler des ovulations multiples afin de
recueil d'ovules. Trois heures environ
après l'injection, elle ressent des
salves de bâillements, de 10 à 20,
se reproduisant tous les 10 à 30 minutes
pendant 6 à 8 heures. Cet effet
iatrogène n'est pas rapporté
actuellement. Elle n'a pas de symptomatologie
d'adénome hypophysaire en particulier
à prolactine.
-
- Cas 44
:
(observation
personnelle) madem Bell ... Mauricette, 78 ans a
pris, pendant 6 mois, 50 mg par jour de
sertraline (Zoloft) un
antidépresseur sérotoninergique.
Elle signale alors l'existence de salves de
bâillements, existantes depuis le
deuxième mois du traitement, alors
qu'elle se sent mieux, n'est plus
asthénique, et a un bon sommeil. Elle
s'interroge sur leur cause. L'arrêt du
traitement , dont la prolongation n'est plus
justifiée permet la disparition des
salves en une dizaine de jours. Des
cas analogues sont déjà
rapportés.
-
- cas 45 :"On Call:
I'm a 62-year-old man in good health. I take
Zocor for my cholesterol as well as a baby
aspirin and several vitamins every day. My
problem may seem silly, but it's really a
nuisance: uncontrollable yawning. Do you have
any idea why I yawn so much or what I can do
about it?" Harv Mens Health Watch (2002). 6(9):
8.
-
- cas 46 :
Excessive
yawning and sleepy attacks
-
- cas 47 : A 46 year
old man with obsessivecompulsive disorder was
referred by his psychiatrist because of frequent
yawning spells. It soon became apparent that his
movements, superficially resembling yawning,
were different from his normal yawning.
The
yawning movements
were preceded by a sensation of drowning or
suffocation that could only be relieved if the
yawning movement was "just right: I need that
good breath". The yawning was temporarily
suppressible, and did not occur if the patient
was distracted. The yawning could be substituted
for by a sigh, which also abolished the
sensation of asphyxia. Diazepam helped to reduce
the movement. There was history of previous
tics, and the family history was notable for
Parkinson's disease. As a child, the patient had
obsessive rituals that did not impair him.
(extrait de
- Chouinard
S, Ford B Adult
onset tic disorders J Neurol Neurosurg
Psychiatry 2000; 68; 738-743)
-
- cas 48 : A
23-year-old woman presented with 10 days of
progressive numbness of the face and arms,
diplopia, oscillopsia, and dysphagia.
She
reported an inability to sneeze or
yawn and
meals were followed by 5 minutes of hiccups.
She had a history of venous thrombosis and a
family history of systemic lupus
erythematosus (SLE).
-
- cas 49 : "J'ai 66
ans et depuis quelques semaines je suis
réveillée par des baillements qui
s'enchainent sans arrêt je me lève
car deplus je ressens une chaleur et une douleur
dans les paumes et dans les pieds, je marche
donc en baillant,souffrant de +en+ dans ma cage
thoracique. La première fois, j'ai eu
envie de manger qq chose de salé et j'ai
croqué "furieusement" des chips. J'ai bu
un verre d'eau, j'ai passé mains et pieds
à l'eau fraiche, je me suis
recouchée en massant encore mes pieds
tout en lisant puis me suis rendormie. J'avais
pensé à un phénomène
allergique...mais depuis cela s'est reproduit
sans que je trouve dans mes derniers repas quoi
que ce soit de douteux.Je prends TRAMADOL 200 2
fois par jour depuis environ 2 ans pour soulager
de nombreux points d'arthrose. Ces moments me
sont très pénibles, mon
médecin ne "voit" pas. Qu'est-ce
?"
- Réponse :
Si votre formulation est exacte dans ces termes
et sa chronologie, il est en effet très
curieux d'être réveillé par
des bâillements. Ceux-ci arrivent en
effet, qq instants après l'éveil
pour en prolonger le mécanisme.
Actuellement, devant un excès de
bâillements, il faut toujours penser
à une cause iatrogène (c'est
à dire un effet latéral inattendu
d'un médicament). Le tramadol que vous
prenez pour apaiser vos douleurs est un
dérivé morphinique. La chronologie
de vos troubles me font penser que vos crises de
bâillements avec une hyperpathie
périphérique (allodynie?), ou des
paresthésies sont le témoin d'un
état de manque de fin de doses,
lié à votre dépendance en
morphinique. Voir
un article.
-
- Cas 50 : CPAP
and Yawning
- Basic fact, yawning is an
indication that you are tired.
So, why yawning now? Because
of the constant awakenings as a result of sleep
apnea, we become tired, then fatigued, then more
fatigued, then a zombie ..... It seems somewhere
along the line some of us at least go beyond the
normal reaction to lack of sleep and fail to
exhibit the normal reactions. One of the many
things I quit experiencing with sleep apnea was
an occasional yawn.
-
- When we start NPAP
therapy, we first catch up on severly delenquent
REM sleep (experiencing what is called REM
rebound). We then get back into a normal sleep
mode with normal sleep
architecture and normal circadian rhythums. If
we get more than the normal for adults 8+ hours
per day of sleep, we begin to pay back our sleep
debts.
-
- During this period of
time we start to experience minor little changes
in our lives. Simple things like not falling
asleep behind the wheel. Seeing the end of
movies. Making it through the kids (or grand
kids) school program. Or yawning. My co-workers
thought I was nuts! It's not a disbuted issue,
but "yawning"! I began yawing one afternoon at
work. Several times. And then I realized, I
hadn't yawned in years! In fact I couldn't
remember when I had last yawned. A lot of
years!!!
- And suddenly it dawned on
me that the yawning was a very simple, very
subtle sign that I was getting better. I ran
around telling everyone "Hey!, I'm yawning!!!"
Yes, a nut, but I was getting
better!!!
-
- Now, a note of caution. I
went through a period of time when I yawned, but
as I continued to pay back my sleep debt, I quit
yawning again. After that, if I pushed things,
and got tired, I would yawn. If I maintained
proper sleep hygiene, I don't yawn.
- So, let yawning be a
sign. If you are still yawning after a year like
"Rested", it may be that you aren't getting
enough sleep to pay back your sleep debt. Or
perhaps that there is another problem. If you
occasionally yawn, get some extra sleep for a
night or two. Be aware of your body, and your
sleep it is important.
-
- Cas 51 :
Une
observaton originale
: parakinésie brachiale oscitante
bilatérale développée lors
d'une quadriplégie de sclérose en
plaques
-
- Cas 52 :
bâillements comme aura
d'un épilepsie temporale
-
- Cas 53 :
bâillements en forme
de tics avec ryhtrme
circadien chez une
femme de 81 ans, évoluant depuis plus de
15 ans
-
- Cas 54 :
bâillements d'hypertension
intra-cranienne dans une granulomatose
cérébrale
-
- Cas 55 :
bâillements et narcolepsie.
Témoignage d'un malade: "Il me semble
qu'il y a des
différences importantes entre un
bâillement normal et un baillement du
narcoleptique. Tout d'abord il y a le
bâillement du matin et celui du soir. La
matin, le baîllement est sensé nous
aider à sortir du sommeil mais pour un
narcoleptique cela annonce un sommeil
obligatoire dans l'heure qui vient pour
rester normal. Je me souviens (cela ne le fait
plus actuellement avec l'aide des
médicaments certainement) un couplage
systématique en bâillement et
érection. Ce sujet s'était
avéré un peu tabou avec les
professionnels du sommeil, mais il existe et
c'est très flagrant. Le modafinil agit
mais ce n'est pas flagrant sur le coup et il y a
des fois où on a l'impression qu'elle
n'agit plus du tout. Néanmoins, si je
l'arrête je constate au bout de 2 jours
une perte énorme de tonus pour faire
quelque chose. Je vous dirais également
que l'endormissement n'est pas forcément
précédé de
bâillement. Généralement,
l'endormissement est très rapide. Quand
on lutte contre le sommeil, on ne bâille
pas forcément. On aimerait pouvoir faire
des bâillements stimulants mais les seuls
effets capables de nous sortir de là sont
la peur ou une rupture comme la fin d'un
cours."
-
- Cas 56 :
bâillements
et troubles de l'attention avec ou sans
hypercativité
- Cas 57 :
Myocardial
ischemia as a result of severe benzodiazepine
and opioid withdrawal
- Cas 58 : Crises
de bâillements iatrogènes sous
amlodipine
-
- Cas 59: Sometimes when I yawn or
stretch my arms out, my neck seizes up (shooting
pain to my head) and my eyes feel like they are
rolling around. This lasts for around five to
seven seconds. When I rub the side of my neck,
it all goes back to normal. My doctor tells me
to avoid yawning or stretching but sometimes I
do it without thinking. At times I think I might
faint. (Male, 75).
- Response : you suffer probably from cervical
osteoarthritis. The neck lordosis during
stretching (neck pain) may compress the
vertebral arteries and thus cause a brainstem's
ischemia (Vertebrobasilar Insufficiency.) during
which the functionnal perturbation of cranial
nerve nucleus generate your optokinetic
nystagmus.
-
- Cas 60 yawning
attacks
-
- Cas 61 observation
d'un jeune garçon atteint du syndome de
Kalmann de Morsier, qui n'a jamais
bâillé et est insensible à
l'échokinésie du bâillement
par prosopagnosie.
-
- Cas 62 J'ai 28 ans et je baille
depuis toujours. Je ne suis pas fatiguée,
je dors bien
bref tout va bien. Par contre
je baille en permanence, et cela devient
très gênant lorsque je suis face
à une personne inconnue. Ma famille, mes
amis mes collègues de travail et mes
supérieurs le savent et comprennent bien
que c'est indépendant de ma
volonté. Je ne peux absolument pas m'en
empêcher. J'essaye de serrer la
mâchoire mais c'est impossible de me
retenir. Alors j'explique à mes
interlocuteurs que ce n'est pas contre eux et
qu'il n'y a rien de personnel. Mais à
force cela peux perturber certaines
négociations !! En ce moment même
je ne fais que bailler alors que je suis en
train d'écrire mon email. C'est
incroyable. Mon père a 54 ans et vit
exactement la même chose !!! D'où
cela vient-il et comment se maitriser ?
mystère. Si vous avez une solution, je
suis preneuse. Anne-Marie
-
- Cas 63 : Myoclonies
propriospinales et bâillements
répétitifs: une
observation
-
- Cas 64 : Bâillements
excessifs et tumeur
cérébrale
-
- Cas 65 :
Bâillements,
chants et relaxation le
cas de Anna D.
-
- Cas 66 : Bâillements
et syndromes d'apnées du
sommeil, le cas
d'Emilie
-
- Cas 67: Au cours du syndrome de G.
Gilles
de la Tourette avec des TOC,
l'aérophagie était le tic dominant
mais succédait à des tics sous
forme de bâillemlents compulsifs.
-
- Merci de contribuer
à enrichir ce dossier d'observations
cliniques en adressant vos cas
détaillés à
- Ecrire au Dr
Walusinski
..
|