La lettre d'information du site
 
Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
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Le bâillement foetal
http://www.baillement.com 
 
mystery of yawning

mise à jour
20 août 2014
Lexique
 Bâillements et troubles neurologiques
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un témoignage
Chat-logomini
cas 21 : un médecin témoigne de son cas personnel à l'aube de sa retraite: c'est avec un grand intérêt que j'ai lu votre article sur le bâillement parue dans La Revue du Praticien de février 2000 et ceci pour deux raisons. Avant de prendre le "MICA", j'avais entrepris de longues recherches pour comprendre le phénomène du bâillement sans jamais trouver de réponses satisfaisantes.Etant moi-même un "grand bâilleur", et subissant cet état depuis de longues années, je cherchais une explication à mon problème personnel. Afin d'avancer, peut-être, dans vos recherches je vais répondre à votre questionnaire d'enquête: age 64 ans - nombre de bâillements par jour : selon les jours et surtout selon mes états d'âme. Ce nombre peut se faire par une série de 20 bâillements par crise, très rapprochés.- horaires en fonction de la fatigue, après la lecture, au coucher, mais alors ce sont des bâillements isolés. Cependant, les salves de bâillements n'arrivent que quand je me sens oppressé, angoissé, tendu; par contre, elles annoncent et confirment cet état; et je les ressens et les attends comme salvatrices de mes angoisses, de mon oppression comme une soupape. Car après cette série de bâillements, je me sens soulagé, fatigué, décompressé. - Pas d'étirement associé.- Facteurs déclenchants : la cause ou la conséquence d'une angoisse se manifestent par un serrement au niveau de plexus gastrique ou d'une oppression thoracique. Ceci m'a valu bilans cardiaques, fibro d'estomac, tous normaux. Pour arriver à conclure, on m'a parlé d'état de panique....Ce phénomène est ressenti toujours de la même façon stéréotypée, sans pour autant me l'expliquer à chaque fois.
 
cas 22 : une femme de 69 ans est conduite à la consultation par son mari au début de l'an 2000. Elle se plaint de ne plus pouvoir marcher, d'être instable, d'avoir peur de marcher. Son mari évoque des troubles de mémoire. MNI test à 15/30. L'examen retrouve une désorientation temporo-spatiale, une amnésie antérograde, une acalculie, des pertes d'urine involontaires, une indifférence. L'examen neurologique est strictement normal, ainsi que le scanner demandé. Un traitement d'antidépresseur Paroxétine (Inhibiteur recapture sérotonine) et buspirone apporte une amélioration progressive avec disparition des phobies en trois mois. L'interrogatoire, à cette date demandant si elle baîlle, fait immédiatement réagir le mari signalant qu'il est constamment en train de lui dire de se retenir de bâiller. Elle a des salves de 6 à 10 bâillements à la suite, répétées jusqu'à 5 à 10 fois par jour, sans en éprouver aucune satisfaction ni gêne. L'instauration en complément d'une prise vespérale de 1 mg de pimozide fait reculer la fréquence des bâillements à une dizaine par jour sans salve. L'état psychique est transformé : reprise de la marche, de l'autonomie, fait ses courses, n'a plus de trouble mnésique et est capabale de calculer et de gérer son porte monnaie.
 
cas 23 : un étudiant en médecine témoigne. 27 Février 2001. Merci beaucoup de m'avoir informé sur l'existance de votre site ! Je l'ai lu avec grand intérêt. J'ai effectué plusieurs recherches de sites sur les bâillements mais n'ai trouvé auparavant aucun autre site aussi complet. Je suis très surpris d'une certaine coïncidance (qui à elle seule prouve peut-être la pertinence de certains de vos propos). Je suis moi-même un étudiant en médecine atteint du syndrome de Gilles De La Tourette. Ne souffrant pas (consciemment en tout cas) de bâillements excessifs, j'ai choisi de faire un site sur les chats en train de bâiller. Puis je me suis intéressé d'un peu plus près aux bâillements, faisant moi-même la relation entre le caractère involontaire mais modulable d'un bâillement et d'un tic. Et je me sers entre autre de l'exemple du bâillement lorsque quelqu'un qui croit n'agir que par sa propre volonté me demande de lui expliquer ce que je ressens lors d'un tic et comment c'est possible de faire quelque chose sans le vouloir. Le bâillement exprime très bien le caractère involontaire et modulable du tic. Un autre aspect qu'il reflète également bien est la perte de contact avec l'extérieur. En effet, lors des tics complexes et moins brusques qui durent plusieurs secondes, il m'arrive de n'être rappelé à la réalité que lorsque j'aperçois la réaction de celui qui se trouve en face, tout comme le bâilleur qui n'a pas mis la main devant sa bouche, oubliant qu'il était regardé. Pour comparer les tics, je me sers également d'autres exemples. L'éternuement décrit mieux la sensation qui peut précéder le tic ainsi que la difficulté de le retenir. Le hocquet décrit bien le caractère involontaire, brusque et par salves. Je présente également un hocquet quotidien qui a même été gênant pendant certaines périodes. Celui-ci a précédé d'un an la survenue soudaine de mes tics. Vu que tout comme les bâillements et les tics, le hocquet diminue avec les neuroleptiques. Je n'ai jamais trouvé dans la littérature médicale de relation entre les tics, le hocquet et les bâillements.
 
cas 24 : Mona interroge le 23 novembre 1998 le site américain HealthCentral. Depuis deux ans environ, je suis prise "d'attaques de bâillements", sans aucune raison. cela peut-être pendant une surprise party, pendant des cours à la fac, que je sois gaie ou triste, au supermarché, en train de tenir une conversation avec quelqu'un. Rien n'a changé dans ma vie, je dors bien, je ne me sens pas fatiguée. Je suis embarassée par ces crises répétées. Je peux les contenir pendant une ou deux minutes maximum, et puis il faut qu'elles se libèrent. Mais je ne bâille que rarement le soir au lit ou au réveil. Suit une réponse du "Dr Dean" lui expliquant que chez les singes Monckey ce genre de situations permet de faire comprendre aux autres membres de la troupe que le bâilleur est fatigué et ne peut plus assurer la veille vigilante. Il émet l'idée que cette jeune femme exprime aux autres qu'elle est fatiguée ce qui nie l'intéressée. Or la descritpion est typique de salves de bâillements proches des tics et de satisfactions liées à leur exécutions.
 
cas 25 : rapporté par J Barbizet: une femme de 29 ans a des crises convulsives partielles avec une chronologie et une marche toujours identique : violente céphalée occipitale, crise de bâillements et hoquet, engourdissement du bras gauche et de la bouche . Fin de crise par urination involontaire. Diagnostic autopsique : Astrocytome temporal gauche et s'étendant jusqu'au corps strié et au III° venticule.
 
cas 26 : observation du Dr Williams(Neurology 55, nov 2000, p1592) une femme de 64 ans, HTA, diabète NID, entre à l'hôpital pour vives céphalées occipitales évoluant depuis 48h,dysathrie, dysphonie. Depuis 6 mois, elle se plaint de salves de bâillements de plus en plus fréquentes; toutes les nuits crises de 20 à 30 B successifs, incontrôlables. Chaque salve est suivie de crampes douloureuses vers le pharynx et la nuque.Tous les examens pratiqués biologie et scanner sont normaux. L'EMG révèle une sclérose latérale amyotrophique, expliquant les troubles de déglutition et de phonation. Les 3 mois suivants, les salves de B s'accentuent, survenant à 7 à 10 reprises de 20 à 30 B; parrallèlement la déglutition devient de plus en plus difficile. La prescription de thioridazine fait disparaitre les salves de B pendant 2 mois. L'arrêt du neuroleptique entraine la réapparition des B, qui cèdent à la reprise. La malade meurt d'une fausse-route. Ce tableau de paralysie pseudobulbaire de maladie de Charcot montre une probable libération du contrôle du bâillement par perte de l'inhibition corticale, et semble paradoxale puisque l'atteinte du motoneurone entraine une paralysie de la déglutition (IX, X,XI) mais pas des muscles masticateurs (V,VII).
 
cas 27 : Carlo Colosimo, MD, Francesca E. Pontieri, MD, Rome, Italy (Neurology january 1999, 52 p428 ) Drs. Goren and Friedman on yawning in Parkinson disease (PD). The authors state that yawning bas not been associated with treated or untreated PD and that it is most likely a dopamine-mediated phenomenon. We wish to point out that idiopathic PD is not the first parkinsonian syndrome reported to be associated with yawning. Yawning was described by Dr. von Economo not only in the acute encephalitic «somnolent» stage of encephalitis lethargica (EL) along with sleepiness, but also in postencephalitic parkinsonian (PEP) patients without any accompanying sleep disturbance or somnolence. In the latter case, the yawning was often rythmic and repetitive, and was viewed as a form of automatism or compulsive tic. We recently published a video collection of early cinematographic cases of PEP seen at the Mayo Clinic in the 1920 with one case showing a woman with paroxysmal yawning. Like idiopathic PD, PEP is associated with neuronal loss that is most distinct in the substantia nigra and less so in the basal ganglia. Given the neuropathologic involvement of the nigrostriatal system in PEP, the parkinsonism was likely due to dopaminergic dysfunction. We believe that the compulsive yawning in PEP, could also possibly be dopamine mediated, as this symptom or sign often remitted in the few cases of PEP that spontaneously improved.
 
cas 28 : l'observation complète du Dr Quoirin, des salves de bâillements seul symptôme d'un accident vasculaire cérébral.
 
cas 29 : Le Dr Jacome rapporte des céphalées violentes, par crises, inaugurées (aura non migraineuses) par des bâillements (dont un adénome hypophysaire)texte intégral en anglais
 
cas 30 : Le Dr Jacome rapporte trois cas de migraine accompagnée de crises de bâillements texte intégral en anglais et nouveaux cas (2004)
 
cas 31 : Le Dr Beale décrit des bâillements iatrogènes sous antidépesseurs sérotoninergiques texte inétgral en anglais
 
Cas 32 : Le Dr Sandyk décrit une maladie de Steel Richardson accompagnée de salves de bâillements texte intégral en anglais
 
cas 33 : Sicard J.A. et Paraff A Fou rire syncopal et bâillements au cours de l'encéphalite épidémique Bulletins et mémoires de la Société médicale des hôpitaux de Paris. 1921, 45, p232
 
cas 34 : Delmas Marsallet P Le signe du bâillement dans les lésions du cerveau frontal. Oto-neuro-ophtalmologie 1937, 15, p183
 
cas 35 : (témoignage 28/10/01) J'ai un problème de bâillements qui se produisent uniquement la nuit lorsque je dors ... c'est mon compagnon qui en souffre le plus à vrai dire puisque je ne m'en rends pas compte. Il dit que je peux bâiller pendant 1h30 sans m'arrêter, et que les bâillements sont rapprochés toutes les 15 secondes et très profonds et "bruyants". Et cela tout au long de la nuit, les crises étant espacées de 30mn environ selon lui. Alors vous imaginez combien cela doit être gênant pour lui ! C'est un peu comme si je ronflais en fait. Durant l'éveil je ne bâille pas (ou comme tout le monde), et dans votre site je n'ai rien lu au sujet de bâillements nocturnes et inconscients. Qu'en est-il ? A quoi peuvent-ils être dûs ? Je précise que ce n'est pas toutes les nuits, mais relativement souvent quand même, et que cela ne correspond pas à une période de fatigue particulière ou d'état dépressif. En plus je dors bien et suis bien reposée au réveil. Médicalement parlant, je suis atteinte depuis 10 ans d'une affection neurologique dégénérative mal étiquetée, suite à une vaccination contre l'hépatite B (le lien a été reconnu par expertise et je vais être indemnisée par l'Etat pour cela car j'étais infirmière et donc obligée de me vacciner). Mes problèmes moteurs sont minimes comparés à la douleur chronique qui me gâche la vie, et je suis donc en permanence un traitement donné par le Centre de la Douleur de l'hôpital de ma ville. Je prends 400mg de Topalgic retard par 24h et 400mg de Neurontin la nuit pour pouvoir dormir sans être réveillée par les névralgies. J'ai ce traitement depuis longtemps et jamais je n'ai eu ces crises de bâillements auparavant. Ils sont apparus il y a 3 semaines environ. Mes bâillements pourraient-ils être dûs à ces médicaments ? Autre possibilité : j'ai, en plus du reste, un neurinome dans le cadre d'une maladie génétique familiale, la neurofibromatose type 2. Ce neurinome est placé au niveau C7 D1, à l'intérieur même du nerf en territoire C8. Il est très volumineux et doit être enlevé chirurgicalement hélas ... Ce peut-il qu'à ce niveau de compression la position couchée induise le phénomène du bâillement ? Bref, j'essaie de comprendre, et je compte sur vous pour m'y aider. Voilà, vous savez tout, et j'espère que vous allez me donner des idées pour me débarrasser de ce petit inconvénient (petit pour moi, mais grand pour mon compagnon).
 
cas 36 : Van Sweden B, Vanderhoven L, van Erp MG.Excessive yawning. Acta Neurol Belg 1994;94(3):150-1 et Pathological yawning (chasm) associated with periodic leg movements in sleep: cure by levodopa de Martin Leonhardt
 
cas 37 : Mc Lean et Coll rapporte 4 observations d'excès de bâillements sous clomipramine et Bâillements et excitation sexuelle sous clomipramine de G Bertschy
 
cas 38 : Postert et coll bâillements et sclérose en plaques
 
cas 39 : S Flechter : Yawning as a paroxysmal sign of diencephalic seizures
 
cas 40 : A single report of hemiplegic arm stretching related to yawning de 0. Blin voir parakinésie brachiale oscitante (2004)
 
cas 41 : G. Nathalie née en 1973 présente une retard intellectuel qui ne lui a pas permis d'apprendre à lire ou écrire. Elle consulte parce qu'elle doit se marier mais est importunée depuis deux ans, date du décès de sa mère, par un bruxisme nocturne et des salves de 30 à 40 bâillements, répétées 10 à 12 fois par jour. L'examen clinique neurologique et endocrinien est normal. Un essai de traitement par halopéridol 1 mg*3 est institué. Les bâillements disparaissent mais le bruxisme, réduit n'est pas totalement arrêté.
 
cas 42 : Yawning as a complication of electroconvulsive therapy and concurrent neuroleptic withdrawal D'Mello, Vincent, Lerner (observation intégrale)
 
Cas 43 : (observation personnelle) Madame Cha.. Isabelle, 27 ans a une stérilité tubaire. Elle bénéficie, à Tours, d'une prise en charge pour fécondation in vitro. Chaque mois depuis trois mois, elle reçoit une injection par jour de 75U de Follitropine alpha, hormone de maturation des follicules (FSH), pour stimuler des ovulations multiples afin de recueil d'ovules. Trois heures environ après l'injection, elle ressent des salves de bâillements, de 10 à 20, se reproduisant tous les 10 à 30 minutes pendant 6 à 8 heures. Cet effet iatrogène n'est pas rapporté actuellement. Elle n'a pas de symptomatologie d'adénome hypophysaire en particulier à prolactine.
 
Cas 44 : (observation personnelle) madem Bell ... Mauricette, 78 ans a pris, pendant 6 mois, 50 mg par jour de sertraline (Zoloft) un antidépresseur sérotoninergique. Elle signale alors l'existence de salves de bâillements, existantes depuis le deuxième mois du traitement, alors qu'elle se sent mieux, n'est plus asthénique, et a un bon sommeil. Elle s'interroge sur leur cause. L'arrêt du traitement , dont la prolongation n'est plus justifiée permet la disparition des salves en une dizaine de jours. Des cas analogues sont déjà rapportés.
 
cas 45 :"On Call: I'm a 62-year-old man in good health. I take Zocor for my cholesterol as well as a baby aspirin and several vitamins every day. My problem may seem silly, but it's really a nuisance: uncontrollable yawning. Do you have any idea why I yawn so much or what I can do about it?" Harv Mens Health Watch (2002). 6(9): 8.
 
cas 46 : Excessive yawning and sleepy attacks
 
cas 47 : A 46 year old man with obsessivecompulsive disorder was referred by his psychiatrist because of frequent yawning spells. It soon became apparent that his movements, superficially resembling yawning, were different from his normal yawning. The yawning movements were preceded by a sensation of drowning or suffocation that could only be relieved if the yawning movement was "just right: I need that good breath". The yawning was temporarily suppressible, and did not occur if the patient was distracted. The yawning could be substituted for by a sigh, which also abolished the sensation of asphyxia. Diazepam helped to reduce the movement. There was history of previous tics, and the family history was notable for Parkinson's disease. As a child, the patient had obsessive rituals that did not impair him. (extrait de
Chouinard S, Ford B Adult onset tic disorders J Neurol Neurosurg Psychiatry 2000; 68; 738-743)
 
cas 48 : A 23-year-old woman presented with 10 days of progressive numbness of the face and arms, diplopia, oscillopsia, and dysphagia. She reported an inability to sneeze or yawn and meals were followed by 5 minutes of hiccups. She had a history of venous thrombosis and a family history of systemic lupus erythematosus (SLE).
 
cas 49 : "J'ai 66 ans et depuis quelques semaines je suis réveillée par des baillements qui s'enchainent sans arrêt je me lève car deplus je ressens une chaleur et une douleur dans les paumes et dans les pieds, je marche donc en baillant,souffrant de +en+ dans ma cage thoracique. La première fois, j'ai eu envie de manger qq chose de salé et j'ai croqué "furieusement" des chips. J'ai bu un verre d'eau, j'ai passé mains et pieds à l'eau fraiche, je me suis recouchée en massant encore mes pieds tout en lisant puis me suis rendormie. J'avais pensé à un phénomène allergique...mais depuis cela s'est reproduit sans que je trouve dans mes derniers repas quoi que ce soit de douteux.Je prends TRAMADOL 200 2 fois par jour depuis environ 2 ans pour soulager de nombreux points d'arthrose. Ces moments me sont très pénibles, mon médecin ne "voit" pas. Qu'est-ce ?"
Réponse : Si votre formulation est exacte dans ces termes et sa chronologie, il est en effet très curieux d'être réveillé par des bâillements. Ceux-ci arrivent en effet, qq instants après l'éveil pour en prolonger le mécanisme. Actuellement, devant un excès de bâillements, il faut toujours penser à une cause iatrogène (c'est à dire un effet latéral inattendu d'un médicament). Le tramadol que vous prenez pour apaiser vos douleurs est un dérivé morphinique. La chronologie de vos troubles me font penser que vos crises de bâillements avec une hyperpathie périphérique (allodynie?), ou des paresthésies sont le témoin d'un état de manque de fin de doses, lié à votre dépendance en morphinique. Voir un article.
 
Cas 50 : CPAP and Yawning
Basic fact, yawning is an indication that you are tired. So, why yawning now? Because of the constant awakenings as a result of sleep apnea, we become tired, then fatigued, then more fatigued, then a zombie ..... It seems somewhere along the line some of us at least go beyond the normal reaction to lack of sleep and fail to exhibit the normal reactions. One of the many things I quit experiencing with sleep apnea was an occasional yawn.
 
When we start NPAP therapy, we first catch up on severly delenquent REM sleep (experiencing what is called REM rebound). We then get back into a normal sleep mode with normal sleep architecture and normal circadian rhythums. If we get more than the normal for adults 8+ hours per day of sleep, we begin to pay back our sleep debts.
 
During this period of time we start to experience minor little changes in our lives. Simple things like not falling asleep behind the wheel. Seeing the end of movies. Making it through the kids (or grand kids) school program. Or yawning. My co-workers thought I was nuts! It's not a disbuted issue, but "yawning"! I began yawing one afternoon at work. Several times. And then I realized, I hadn't yawned in years! In fact I couldn't remember when I had last yawned. A lot of years!!!
And suddenly it dawned on me that the yawning was a very simple, very subtle sign that I was getting better. I ran around telling everyone "Hey!, I'm yawning!!!" Yes, a nut, but I was getting better!!!
 
Now, a note of caution. I went through a period of time when I yawned, but as I continued to pay back my sleep debt, I quit yawning again. After that, if I pushed things, and got tired, I would yawn. If I maintained proper sleep hygiene, I don't yawn.
So, let yawning be a sign. If you are still yawning after a year like "Rested", it may be that you aren't getting enough sleep to pay back your sleep debt. Or perhaps that there is another problem. If you occasionally yawn, get some extra sleep for a night or two. Be aware of your body, and your sleep it is important.
  
Cas 51 : Une observaton originale : parakinésie brachiale oscitante bilatérale développée lors d'une quadriplégie de sclérose en plaques
 
Cas 52 : bâillements comme aura d'un épilepsie temporale
 
Cas 53 : bâillements en forme de tics avec ryhtrme circadien chez une femme de 81 ans, évoluant depuis plus de 15 ans
 
Cas 54 : bâillements d'hypertension intra-cranienne dans une granulomatose cérébrale
 
Cas 55 : bâillements et narcolepsie. Témoignage d'un malade: "Il me semble qu'il y a des différences importantes entre un bâillement normal et un baillement du narcoleptique. Tout d'abord il y a le bâillement du matin et celui du soir. La matin, le baîllement est sensé nous aider à sortir du sommeil mais pour un narcoleptique cela annonce un sommeil obligatoire dans l'heure qui vient pour rester normal. Je me souviens (cela ne le fait plus actuellement avec l'aide des médicaments certainement) un couplage systématique en bâillement et érection. Ce sujet s'était avéré un peu tabou avec les professionnels du sommeil, mais il existe et c'est très flagrant. Le modafinil agit mais ce n'est pas flagrant sur le coup et il y a des fois où on a l'impression qu'elle n'agit plus du tout. Néanmoins, si je l'arrête je constate au bout de 2 jours une perte énorme de tonus pour faire quelque chose. Je vous dirais également que l'endormissement n'est pas forcément précédé de bâillement. Généralement, l'endormissement est très rapide. Quand on lutte contre le sommeil, on ne bâille pas forcément. On aimerait pouvoir faire des bâillements stimulants mais les seuls effets capables de nous sortir de là sont la peur ou une rupture comme la fin d'un cours." 
 
Cas 56 : bâillements et troubles de l'attention avec ou sans hypercativité
Cas 57 : Myocardial ischemia as a result of severe benzodiazepine and opioid withdrawal
Cas 58 : Crises de bâillements iatrogènes sous amlodipine
 
Cas 59: Sometimes when I yawn or stretch my arms out, my neck seizes up (shooting pain to my head) and my eyes feel like they are rolling around. This lasts for around five to seven seconds. When I rub the side of my neck, it all goes back to normal. My doctor tells me to avoid yawning or stretching but sometimes I do it without thinking. At times I think I might faint. (Male, 75).
Response : you suffer probably from cervical osteoarthritis. The neck lordosis during stretching (neck pain) may compress the vertebral arteries and thus cause a brainstem's ischemia (Vertebrobasilar Insufficiency.) during which the functionnal perturbation of cranial nerve nucleus generate your optokinetic nystagmus.
 
Cas 60 yawning attacks
 
Cas 61 observation d'un jeune garçon atteint du syndome de Kalmann de Morsier, qui n'a jamais bâillé et est insensible à l'échokinésie du bâillement par prosopagnosie.
 
Cas 62 J'ai 28 ans et je baille depuis toujours. Je ne suis pas fatiguée, je dors bien… bref tout va bien. Par contre je baille en permanence, et cela devient très gênant lorsque je suis face à une personne inconnue. Ma famille, mes amis mes collègues de travail et mes supérieurs le savent et comprennent bien que c'est indépendant de ma volonté. Je ne peux absolument pas m'en empêcher. J'essaye de serrer la mâchoire mais c'est impossible de me retenir. Alors j'explique à mes interlocuteurs que ce n'est pas contre eux et qu'il n'y a rien de personnel. Mais à force cela peux perturber certaines négociations !! En ce moment même je ne fais que bailler alors que je suis en train d'écrire mon email. C'est incroyable. Mon père a 54 ans et vit exactement la même chose !!! D'où cela vient-il et comment se maitriser ? mystère. Si vous avez une solution, je suis preneuse. Anne-Marie
 
Cas 63 : Myoclonies propriospinales et bâillements répétitifs: une observation
 
Cas 64 : Bâillements excessifs et tumeur cérébrale
 
Cas 65 : Bâillements, chants et relaxation le cas de Anna D.
 
Cas 66 : Bâillements et syndromes d'apnées du sommeil, le cas d'Emilie
 
Cas 67: Au cours du syndrome de G. Gilles de la Tourette avec des TOC, l'aérophagie était le tic dominant mais succédait à des tics sous forme de bâillemlents compulsifs.
 
Merci de contribuer à enrichir ce dossier d'observations cliniques en adressant vos cas détaillés à
Ecrire au Dr Walusinski ..
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