La lettre d'information du site
 
Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
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La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
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Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
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mystery of yawning

resolutionmini

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 Flip-flop switch et bâillements

Prostaglandines, adénosine, sommeil & bâillements
Leptine, ghréline, histamine et bâillements

 

yawning

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mise à jour
31 décembre 2011
Lexique
 
La Revue Prescrire
Oct 2005
 Les causes iatrogènes de bâillements:
fréquentes et méconnues
 
 Le baillement en neuropsychopharmacologie clinique
Télécharger un texte sur la pathologie du bâillement PDF
Le premier Holter pour les bâillements
Yawning in Diseaases
pilules
Les traitements utilisés en neurologie et en psychiatrie entrainent une augmentation de la fréquence des bâillements :
Le chlorydrate d'apomorphine (apokinon 30 mg/inj débloque le Parkinsonien) (Ixense ou Uprima 2 & 3mg sublingual, dans l'impuissance).
 
Les imipraminiques : clomipramine ou anafranil™ (cas cliniques de McLean et de Bertschy) et imipramine (cas de R Golberg)
 
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (Prozac, Deroxat, citalopram, venlafaxine etc), la trazodone, la nomifensine. (voir observations Dr Beale - observation Dr Modell - observation Dr Cohen - Zoloft -observ perso - Observation Pae C, Korea), Prescrire 2005, Harada KI 2006. Gutierrez 2006.
 

Drug-induced yawning: A review of the french pharmacovigilance database
Sommet A, Desplas M, Lapeyre-Mestre M, Montastruc JL.
The French Network of Pharmacovigilance Centers. Drug Saf. 2007;30(4):327-331.
 
Le bâillement: de la physiologie à la iatrogénie.
Philibert C, Sauveplane K, Pinzani-Harter V et al.
La lettre du pneumologue. 2011;14(5):168-172
 
Drug-induced yawning: a review
Patatanian E, Williams NT.
Ann Pharmacother.
2011;45(10):1297-1301.

 
Le pirebedil (trivastal)
Les traitements de l'épilepsie : valproate de Na (Dépakine)
La tacrine, le donepezil, rivastigmine, galantamine (anti-cholinestérasiques) (voir travail expérimental de H Ogura)
Le sevrage morphinique (alors que la naloxone inhibe le bâillement) y compris le sevrage de tramadol, le sevrage de méthadone. (sevrages)
L'ACTH, les intoxications à la vitamine A ou à l'isotrétinoïne
La sismothérapie : Les convulsions de l'électrochoc peuvent déclencher des salves de bâillements associées à une amnésie antérograde. (observation intégrale)
Les anesthésiques type Bupivacaïne, Procaïne
L'hyperventilation avec salves de bâillements apparait après thalamotomie neurochirugicale, ou après lésion de la partie médiane du noyau dorso-médian du thalamus (qui projette sur le lobe frontal et l'hypophyse) d'origine traumatique
Les oestrogènes soit en contraceptifs ou en traitement substitutif de la ménopause
La follitropine alpha (analogue FSH) observ perso
Les hallucinogènes type LSD, sérotoninergiques
Les traitements des déficiences de l'érection masculine
 
Expérimentalement, d'autres classes de médicaments sont capables de déclencher des bâillements. Les observations humaines ne sont pas collectés :
 
Les dihydropyridines (nifédipine, nitrendipine, nicarpidine, nimodipine ) alors que les autres inhibiteurs calciques (diltiazem et vérapamil) sont sans effet. Crises de bâillements iatrogènes sous amlodipine
 
Les agonistes dopaminergiques (bromocryptine, lisuride, ropirinole, pergolide), l'amantadine, les IMAO B.
le modafinil (?) Bâillements et narcolepsie
 
Alors que les neuroleptiques type halopéridol (Haldol) suppriment les bâillements, ceux-ci peuvent réapparaître en accompagnement des dyskinésies tardives. (voir observations cliniques)
 
A noter la rareté du bâillement chez les Parkinsoniens qui ne s'étirent jamais. Par contre, l'apparition de l'effet thérapeutique des traitements (dopathérapie, apomorphine, pirebidil) est contemporaine de bouffées de bâillements.
 
L'examen clinique du bâilleur excessif
Voir l'illustration : Schematic model of neurotransmitter circuits that are involved in the three states of vigilance.

The importance of studying yawning behavior is clear from the point of view of physiological responses or as an experimental tool to elucidate the mechanisms of actions of drugs and hormones :
 
Lectrice: "J'ai 66 ans et depuis quelques semaines, je suis réveillée par des baillements qui s'enchainent sans arrêt. Je me lève car, de plus, je ressens une chaleur et une douleur dans les paumes et dans les pieds, je marche donc en bâillant, souffrant de plus en plus dans ma cage thoracique. La première fois, j'ai eu envie de manger qq chose de salé et j'ai croqué "furieusement" des chips. J'ai bu un verre d'eau, j'ai passé mains et pieds à l'eau fraiche. Je me suis recouchée en massant encore mes pieds tout en lisant puis me suis rendormie. J'avais pensé à un phénomène allergique...mais depuis cela s'est reproduit sans que je trouve dans mes derniers repas quoi que ce soit de douteux. Je prends TRAMADOL 200mg 2 fois par jour depuis environ 2 ans pour soulager de nombreux points d'arthrose. Ces moments me sont très pénibles, mon médecin ne voit pas. Qu'est-ce ?"
 
Réponse : Si votre formulation est exacte dans ces termes et sa chronologie, il est en effet très curieux d'être réveillé par des bâillements. Ceux-ci arrivent en effet, qq instants après l'éveil pour en prolonger le mécanisme. Actuellement, devant un excès de bâillements, il faut toujours penser à une cause iatrogène (c'est à dire un effet latéral inattendu d'un médicament). Le tramadol que vous prenez pour apaiser vos douleurs est un dérivé morphinique. La chronologie de vos troubles me fait penser que vos crises de bâillements avec une hyperpathie périphérique (allodynie?), ou des paresthésies, sont le témoin d'un état de manque de fin de doses, lié à votre dépendance en morphinique. 
 
Acute abstinence syndrome following abrupt cessation of long-term use of tramadol: a case study Freye E European J of Pain 2000; 4; 307-311
Caffeine withdrawal symptoms following brief caffeine deprivation Phillips-Bute BG, Lane J Physiol Behav 1997; 63; 1; 35-9
 
 this text becomes a chapter of the book :
 
 The Mystery of Yawning in Physiology and Disease
Frontiers of Neurology and Neuroscience tome 28
Karger, Basel 2010
 
see European Neurology website
2009 Yawning in diseases
Walusinski O
European Neurology 2009;62(3):180-187
 
 
-Nayak R, Bhogale GS, Patil NM. Venlafaxine and excessive yawning: is there any link? J Neuropsychiatry Clin Neurosci. 2011 Spring;23(2):E56-7.
-Chen CH, Lu ML Venlafaxine-induced excessive yawning. Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatry. 2009;33(1):156-157