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                     «On se demande comment il se fait que
                     bâiller se communique comme une maladie;
                     je crois que c'est plutôt la
                     gravité, l'attention et l'air de souci
                     qui se communiquent comme une maladie; le
                     bâillement au contraire, qui est une
                     revanche de la vie et comme une reprise de
                     santé, se communique par abandon du
                     sérieux et comme une emphatique
                     déclaration d'insouciance.»Alain, l'art
                     de bâiller Propos sur le bonheur, 1928
                       Walt Whitman:0 friend unseen, unborn, unknownStudent of our sweet English tongueRead out my words at night, alone...And for a reason still unsungLike me, my friend, you'Il yawn and
                     yawn. «Le bâillement précoce est
                     la rançon des classes trop anciennement
                     assises sur le faîte» J.
                     Gracq. "Sa gueule aux dents rouges s'ouvrait dans
                     un horrible bâillement."Gustave Flaubert,
                     Salammbô. "Mathilde se sentit saisie d'un.
                     bâillement irrésistible."Stendhal, Le Rouge et le Noir "... because the only people for me are the
                     mad ones, the ones who are -mad to live, mad to
                     talk, mad to be saved, desirous of everything at
                     the same time, the ones who never yawn or say a
                     commonplace thing, but burn, burn, burn "... pour moi, les personnes "vraies" sont
                     les fous,  celles qui sont  fous de
                     vivre, fous de discuter, fous de risques,
                     désireuses de tout en même
                     temps,  celles qui ne baîllent jamais
                     ou ne disent jamais de
                     banalité, mais brûlent,
                     brûlent, brûlent".Jack Kerouac in On the Road. On entre, on crie, et c'est la vie!On bâille, on sort, et c'est la
                     mort!Ausone de Chancel (1808-1876)  L'éternuement
                     et le bâillement dans la magie,
                     l'ethnographie et le folklore médical P
                     Saintyves 1921  Paris, E. Nourry.Le
                     bâillement et l'IslamDes
                     dieux qui bâillent et qui font
                     bâiller dans la mythologie épique
                     de l'Inde Couture APrière
                     à l'ennui Bernard le Bovier de
                     Fontenelle 1715La
                     civilité puérile Erasme D vers
                     1500Le conte de
                     Bastien, le baîlleurTse-Tse : une
                     contine d'éveil pour s'endormir
                     !Une histoire
                     à dormir Olivier Poncer - Claude
                     BourgeyxLe petit
                     prince de Saint Exupéry Chapitre
                     XLe Rat et
                     l'Huitre Jean de La FontaineSymptômes
                     de l'agression vampiriqueRelation de
                     la maladie, de la confession, de la mort
                     Voltaire (1759)Bon conseil aux
                     amants Victor HugoDiable ermite
                     Emile Zola 1859Je
                     bâille donc je suis Antonio
                     FischettiLe
                     bâillement et la Vie O WalusinskiL'expression
                     des émotions chez l'homme et les animaux
                     Charles Darwin 1889Le
                     bâillement dans l'Encyclopédie de
                     Diderot et d'Alembert en 1751Les
                     lettres persanes Montesquieu 1718La
                     bâilleuse de Alain Teullié
                     2000The yawning man
                     Danny KyleThe yawn
                     heard round the world Scott ThomasBoredom
                     and the yawn Linda Bell 1980BaudelaireLe
                     bâillement par exterio 2005le
                     bâillement et l'IslamLe
                     bâillement De Mac Carthy 1857The yawn
                     Taylor ILe Vicomte de
                     Launay D de Girardin 1860Marguerite
                     de Lussan Anecdotes de la cour de
                     François I 1748A Mechanical
                     Solution of the Propagation of Yawning Fawkes F
                     1756Le
                     bâillement : étude comparative des
                     connaissances et croyances, populaires et
                     médicalesPetites
                     misères de la vie humaine : le
                     bâillement Grandville 1846Yawning
                     Mannerism of speech and gestures in evryday
                     life Feldman SYawning
                     by Hamlet Hovsepian from ArmeniaTu
                     bâille grand. poèmeL'âge
                     de l'empathie De Wall FHow huge
                     yawn nearly killed a manStretching
                     and yawning witht Yeats and
                     Pound. Clark
                     DRYawning
                     and empathy by the Inspector John
                     LutherYawning
                     for a cup of coffee "Et bâiller et dormir..."
                     Eddie Constantinebailler.constantine.movbailler.constantine.wmv "Bâille,
                     bâille Samantha" Serge
                     Gainsbourg "Londres qui baille bye" Elisa
                     Point Sheena
                     Easton - Morning Train (Nine To
                     Five)Autres textes :Mouth of
                     the devilYawning PetersenThe
                     Agoraphobe's Pandiculations C
                     MeslerDerleth, A. W. (1952). Night's yawning peal,
                     a ghostly company. [New York], Arkham
                     House.Gandt, R. L. (1999). Skygods : the fall of
                     Pan Am. McLean, VA., Paladwr Press.Gonzaga, C. (1991). The yawning gap. Quezon
                     City, Detroit, Mich., New Day Publishers;
                     official U.S. distributor Cellar Book Shop.Smart, C., F. Fawkes, et al. (1752). Poems
                     on several occasions. London, Printed for the
                     author by W. Strahan and sold by J.
                     Newbery.Zinoviev, A. (1979). The yawning heights.
                     New York, Random House.
                     
                     Stendhal dit, un jour, "la
                     nation française n'a peur de rien,
                     excepté du
                     bâillement"
                     
                     
 «Qu'est ce que le rire? C'est
                     pour une femme un moyen de montrer ses dents, ou
                     de darder une illade que le chaos des
                     contractions musculaires rend imperceptible
                     à la surveillance du jaloux; c'est encore
                     une manière de répondre quand on
                     ne sait que répondre, une manière
                     de sortie d'embarras; voilà ce que c'est
                     que le rire; une minauderie, quelque chose comme
                     le bâillement transposé, le
                     bâillement en sens longitudinal, le
                     bâillement horizontal; mais quand le
                     rire est fendu en cette largeur que l'on appelle
                     l'éclat, oh! ce n'est plus même une
                     minauderie, c'est une grimace et une affreuse
                     grimace.» Cornélius HolffExtrait de la critique du vaudeville "Le
                     prince Ajax" de Léon Laya au Palais
                     RoyalMystères des théatres,
                     1852 Par Edmond de Goncourt, Jules de
                     Goncourt, Cornélius Holff Librairie
                     nouvelle, Paris 1853.
                     
                     
Au beau milieu du fleuve, totalement
                     irréfutables, deux énormes
                     hippopotames ne laissaient paraître aux
                     regards que les masses immobiles de leurs dos
                     gris jaunâtres au cuir craquelé de
                     boues éparses et d'algues mortes.L'un des deux mastodontes émergea
                     soudain des eaux sombres son incroyable trogne
                     mafflue de cheval bouffi. Ses immenses naseaux
                     sans fond se mirent à frémir et
                     à recracher des trombes d'eau dans un
                     éternuement obscène et fracassant.
                     Puis il se mit à bâiller.
                     C'était un bâillement
                     cérémonial, lent et majestueux,
                     qui lui déchira la gueule en deux, aux
                     limites de l'éclatement, en même
                     temps qu'étincelait l'ivoire de sa bouche
                     béante et que montait aux nues son
                     beuglement sauvage. Presque aussitôt, le
                     second hippopotame, sortit sa tête de
                     l'eau en s'ébrouant
                     frénétiquement. Puis les deux
                     mastodontes se regardèrent longuement.
                     Alors, après avoir humé longuement
                     de droite et de gauche l'air saturé de
                     chaleur électrique, le premier
                     hippopotame dit à l'autre :"C'est marrant, je n'arrive pas à me
                     faire à l'idée qu'on est
                     déjà jeudi". Texte de Pierre Desproges - Vivons heureux
                     en attendant la mort Dictionnaire des institutions, moeurs et
                     coutumes de la France. Cheruel A. Paris Hachette
                     1865 La
                     médecine pratique Le Camus A
                     1769 
                     
                     Paul
                     Blackburn
The collected poems(ed.) Edith Jarolim), New York: Persea
                     Books, 1985. 'The
                     Yawn' The Yawn The black-haired girlwith the bigbrowneyeson the Queen train comingin to work, soopens her mouth so beautifullywidein a ya-aawn, thattwo stops after she has left the trainI have only to think of her and Io-ah-aaaww-hmwow!
                     
                     Kenneth Osborne
Yawning in the Wind.London: Outposts Publications, 1967. Yawning
                     in the Wind Time is falling on the midnight airambling in the felt-fern hills,hushing beyond the night-lost seato swill along the rippled sands,caught int he lover's breath. All my world is yawning in the windspiralled in these bracken towersto slide in the scarred soil's furrows,all springtime moving in the dark. The white-bud trees are mantled nowand life-green grass that stirs the
                     slopes,the staggering streams are leaden scarsupon this country's smiling art. I cannot touch the winter's iceor feel the summer's heat,but all the springtime life and
                     strengthis striding in my feet
                     
                     
"Si la pauvreté
                     fait gémir l'homme, il
                     bâille dans l'opulence. Quand la
                     fortune nous exempte du travail, la nature nous
                     accable du temps." Rivarol
                     Extrait du
                     discours De l'homme intellectuel et moral
                      "If poverty makes groan
                     the man, he yawns in opulence. When fortune
                     exempts work to us, nature overpowers us
                     time."
                     
                     Les mains de Jeanne Marie
 Mains chasseresses des
                     diptèresDont bombinent les
                     bleuisonsAurorales, vers les
                     nectaires ?Mains
                     décanteuses de poisons ?Oh ! quel Rêve
                     les a saisiesDans les
                     pandiculations ?Un rêve
                     inouï des Asies,Des Khenghavars ou des
                     Sions ?Arthur Rimbaud, juin
                     1871
                     
                     "De temps en temps
                     quelqu'un bâillait ;
un autre
                     presque aussitôt l'imitait, et chacun,
                     à tour
                     de rôle, suivant son caractère,
                     son
                     savoir-vivre et sa position sociale,
                     ouvrait la
                     bouche avec fracas ou
                     modestementen portant vite
                     sa main devant le trou béant
                     d'où
                     sortait une vapeur." Boule
                     de SuifGuy de Maupassant
                     
                     
                     Théophile Gautier Fortunio
 "Musidora ouvrit sa petite bouche aussi
                     grande qu'elle put sans parvenir à
                     produire un bâillement bien
                     formidable ; ses dents perlées
                     brillaient comme des gouttelettes de
                     rosée au fond d'un coquelicot et
                     produisaient l'effet le plus charmant du
                     monde ; ? un bâillement de Musidora
                     était plus gracieux que le sourire d'une
                     autre femme."
                     
                     CHRISTMAS MORNING THE RUM HAD ME YAWNING by
                     Lord Beginner
 Vocal with John "Buddy" Williams and his
                     Blue Rhythm Orchestra:John "Buddy" Williams - bass, with trumpet,
                     reeds, piano, and drums.Port-of-Spain, Trinidad, January 30,
                     1939. On Christmas mornin' the overnight rum had
                     me yawnin'On Christmas mornin' the overnight rum had
                     me yawnin'I met a bamboo band on the street'Cause the rhythm was hot and sweet, they
                     were shoutin': John John Cobo, take a stick and you knock
                     down your brotherTake a stick and you knock down your
                     brotherAnd you take a stick and you knock down your
                     fatherJohn John Cobo, take a stick and you knock
                     down your brother I can remember that twenty-fifth of
                     DecemberOn the old man's birthday, everyone were
                     merry upon gayWomen with their dresses so tight, shaking
                     and hitting out black is white Fellows dressed in short pants while the
                     women showed the bamboo danceI admired Gwendolyn, how she was waggin' she
                     dustbinI had to bawl, "Gwen, you're edging me
                     teethRollin' that t'ing all over the
                     street!" Lord Beginner (Bertie Moore, 1904-1981)
                     established his reputation in Trinidad and
                     London as a writer and singer of calpysos from
                     the 1920s through the 1950s. John John Cobo
                     (i.e. Cobo from the John John neighborhood) was
                     a Port-of-Spain street character who acquired a
                     reputation after beating up his father. |