- Many of actions as
hiccough & yawn are probably merely
coorganic as connexion of mammae & womb - We
need not feel so much surprise at male animals
smelling vaginae of females - when it is
recollected that smell of ones own pud. not
disagree - Ourang outang at Zoolog Gardens
touched pud. of young male & smelt its
fingers. Seeing
a dog & horse & man yawn, makes me feel
how much all animals are built on one
structure.-
-
- the passage
comes from Darwin's NOTEBOOK M
846-89
- It is
transcribed in: Barrett et al, Charles Darwin's
Notebooks, 1836-1844:
- Geology,Transmutation
of Species, Metaphysical Enquiries. p.
540.
- Dr
John van Wyhe
Director
- The
complete work of Charles
Darwin University
of Cambridge
-
- Cette émotion se manifeste souvent
chez les singes de nombreuses espèces, et
elle s'exprime, comme le fait remarquer M.
Martin, de maintes manières
différentes: « Les singes de
certaines espèces, lorsqu'ils sont
irrités, avancent les lèvres,
fixent leur ennemi d'un regard étincelant
et furieux, font des petits sauts
répétés comme pour se
lancer en avant et émettent en même
temps de profonds sons gutturaux. Beaucoup
extériorisent leur colère par des
bonds soudains et des élans subits,
ouvrent la gueule tout en contractant les
lèvres pour cacher les dents, cependant
qu'ils fixent l'ennemi avec hardiesse, comme
pour un défi farouche. D'autres encore,
et principalement les singes à longue
queue (cercopithecus), montrent les dents et
accompagnent leurs grimaces vindicatives de
brusques cris aigus
répétés. »
-
- M. Sutton confirme l'observation selon
laquelle les singes de certaines espèces
découvrent les dents quand ils sont
furieux tandis que d'autres les cachent en
avançant les lèvres. Quelques
autres tirent les oreilles en arrière. Le
gnopithecus niger, dont il a été
question plus haut, se comporte de cette
façon, tout en aplatissant la houppe de
son front et en montrant les dents ; de telle
sorte que les mouvements des traits sous l'effet
de la colère sont presque les mêmes
que sous l'effet du plaisir; et les deux
expressions ne peuvent être
distinguées que par ceux qui ont une
connaissance familière de cet
animal.
-
- Les babouins manifestent souvent leur
courroux en menaçant leurs ennemis d'une
manière très bizarre: ils ouvrent
largement la gueule comme s'ils
bâillaient. M. Bartlett vit à
plusieurs reprises deux babouins, lorsqu'ils
furent placés pour la première
fois dans la même cage, s'asseoir l'un en
face de l'autre et ouvrir alternativement la
gueule; et cette action sembla
fréquemment se terminer par un
véritable bâillement. M.
Bartlett pense que chacun des deux animaux
souhaitait montrer à l'autre qu'il
était pourvu d'une denture terrible, et
il a sans aucun doute raison. Comme il
m'était un peu difficile d'ajouter foi
à la réalité de ce
bâillement de défi, M. Bartlett
se mit alors à provoquer un vieux babouin
et le fit entrer dans une violente
colère, et le singe agit ainsi presque
immédiatement. Certaines espèces
de macaques et de cercopithecus se comportent de
cette même manière. Comme Brehm l'a
observé chez les babouins qu'il a
gardés vivants en Abyssinie, les singes
de cette espèce montrent également
leur colère d'une autre façon: ils
frappent le sol d'une main, «comme un homme
en colère tape du poing sur la
table». J'ai vu les babouins du jardin
zoologique faire ce geste; mais parfois celui-ci
ressemblait plutôt à la recherche
d'une pierre ou d'un autre objet dans leur
litière de paille.
-
- M. Sutton a souvent observé que la
face du macacus rhesus en grande colère
devenait rouge. Au moment même où
il m'indiquait ce fait, un autre singe attaqua
un rhesus, et je vis la face de celui-ci rougir
aussi manifestement que celle d'un homme en
fureur. Après cette bataille, la face du
rhesus retrouva sa coloration naturelle en
quelques minutes. En même temps que la
face rougissait, la partie postérieure du
corps, qui est glabre et toujours rouge,
semblait devenir plus rouge encore; mais je ne
peux assurer positivement qu'il en fut bien
ainsi. Lorsque le mandrill est irrité
d'une manière quelconque, on dit que les
parties glabres de son corps, qui sont d'une
carnation vive, prennent une coloration plus
éclatante encore.
-
- Chez plusieurs espèces de babouins,
la partie basse du front fait fortement saillie
au-dessus des yeux et elle est piquetée
de longs poils, qui correspondent à nos
sourcils. Ces animaux promènent sans
cesse leur regard alentour et, pour voir
audessus d'eux, ils lèvent ces sourcils.
C'est ainsi, semble-t-il, qu'ils ont acquis
l'habitude de les remuer fréquemment.
Quoi qu'il en soit, les singes de nombreuses
espèces, notamment les babouins, quand
ils sont en colère ou irrités de
quelque manière, ne cessent de remuer
rapidement de haut en bas les sourcils et la
peau velue du front". Comme nous associons, dans
le cas de l'homme, les positions levée et
baissée des sourcils à des
états d'esprit bien
déterminés, le mouvement presque
incessant des sourcils chez les singes donne
à ceux-ci un air insensé. J'ai
observé une fois un homme qui avait le
tic de lever continuellement les sourcils sans
qu'aucune émotion corresponde à ce
mouvement, et cela lui donnait une expression
stupide; il en va de même chez certaines
personnes qui gardent les coins de la bouche
légèrement tirés en
arrière et relevés, comme dans un
début de sourire, bien qu'ils
n'éprouvent alors aucun sentiment de
contentement ni d'amusement.
-
- Un jeune orang-outang femelle, jaloux de
l'attention que son gardien prêtait
à un autre singe, découvrit
légèrement les dents et,
émettant un son grincheux, à peu
près comme fichicht, lui tourna le dos.
Lorsqu'ils sont davantage irrités, les
orangs-outangs et les chimpanzés avancent
beaucoup les lèvres et poussent une sorte
d'aboiement aigre. Un jeune chimpanzé
femelle entré en fureur présentait
une curieuse ressemblance avec un enfant dans le
même état. Il poussait des
hurlements perçants, la gueule largement
ouverte et les lèvres
rétractées si bien que les dents
se montraient entièrement. Il agitait
violemment les bras en tout sens et les serrait
parfois sur sa tête. Il se roulait par
terre, tantôt sur le dos, tantôt sur
le ventre, et mordait tout ce qui se trouvait
à sa portée. On a décrit"
un jeune gibbon (hylobates endacelus) pris d'un
accès de fureur et se comportant presque
exactement de la même manière.
-
- Les jeunes orangs-outangs et
chimpanzés avancent les lèvres,
parfois jusqu'à un point prodigieux, dans
diverses circonstances. Ils agissent ainsi non
seulement lorsqu'ils boudent ou sont
désappointés ou
légèrement irrités, mais
aussi lorsqu'ils sont alarmés par quoi
que ce soit - ce fut en une occasion par la vue
d'une tortue ou également lorsqu'ils sont
contents. Toutefois, je crois que ni le
degré d'avancement des lèvres ni
la forme de la bouche ne sont exactement les
mêmes dans tous ces cas ; et les sons
alors émis sont différents. Le
dessin ci-contre représente un
chimpanzé qui boude après que
lui a été reprise une orange que
l'on venait tout juste de lui offrir. On peut
voir un même mouvement des lèvres
ou une même moue maussade chez les enfants
qui boudent.
-
- Il y a de nombreuses années, au
jardin zoologique, je plaçai un miroir
sur le sol entre deux jeunes orangs-outangs qui,
pour autant qu'on le sût, n'en avaient
jamais vu auparavant. Tout d'abord, ils
regardèrent attentivement leur image avec
la plus franche surprise et en changeant souvent
d'angle de vue. Puis ils s'approchèrent
tout près de l'image en avançant
les lèvres vers elle, comme pour
l'embrasser, avec exactement le même
mouvement que celui qu'ils avaient eu l'un
à l'égard de l'autre quelques
jours auparavant lorsqu'ils avaient
été pour la première fois
mis en présence l'un de l'autre dans la
même cage. Ils firent ensuite toutes
sortes de grimaces et se placèrent dans
diverses attitudes devant le miroir; ils
s'appuyèrent sur sa surface et s'y
frottèrent; ils mirent la main
par-derrière à différentes
distances et regardèrent aussi
derrière lui ; enfin ils
semblèrent presque effrayés,
s'agitèrent un peu, devinrent grognons et
refusèrent de regarder plus
longtemps.
-
- Lorsque nous essayons d'accomplir une petite
action difficile qui requiert de la
précision, par exemple enfiler une
aiguille, en général nous serrons
fermement les lèvres, dans le but, je
suppose, de ne pas perturber nos mouvements par
notre respiration; et j'ai noté le
même comportement chez un jeune
orang-outang. Ce pauvre petit animal
était malade et il se distrayait en
essayant de tuer les mouches avec ses doigts sur
les vitres des fenêtres ; c'était
difficile car les mouches bougeaient sans cesse,
et à chaque tentative il serrait fort les
lèvres et les avançait un peu en
même temps.
-
- Bien que les physionomies et plus
particulièrement les gestes des
orangs-outangs et des chimpanzés soient
éminemment expressifs à certains
égards, je ne crois pas que, dans
l'ensemble, ils soient aussi expressifs que ceux
des singes de certaines autres espèces.
Cela peut être dû en partie à
l'immobilité de leurs oreilles et en
partie à la nudité de leurs
sourcils, dont les mouvements sont ainsi moins
perceptibles. Cependant, lorsqu'ils
lèvent les sourcils, leur front, comme
celui de l'homme, se ride transversalement. Leur
face, comparativement au visage de l'homme, est
inexpressive, surtout du fait qu'ils ne froncent
les sourcils sous l'effet d'aucune
émotion - pour autant que j'aie pu
l'observer, et j'ai été
soigneusement attentif à cet
aspect-là. Le froncement des sourcils,
qui est l'une des expressions les plus
importantes chez l'homme, est dû à
la contraction des muscles sourciliers qui
abaisse les sourcils et les rapproche de
manière telle que des rides verticales se
forment sur le front.
-
- On dit que l'orangoutang et le
chimpanzé possèdent tous deux ce
muscle; toutefois, celui-ci semble rarement mis
en mouvement, du moins de manière
perceptible. Un jour, J'enfermai entre les
doigts de mes deux mains, disposés pour
former comme une sorte de cage, un fruit
appétissant que je tendis à un
jeune orang-outang et à un
chimpanzé, et je les laissai faire tous
leurs efforts pour essayer de le prendre, mais,
bien que leur échec finît par les
mettre plutôt de mauvaise humeur, ils
n'esquissèrent pas le moindre froncement
de sourcils. Il n'y avait pas davantage trace de
froncement quand ils étaient en
colère. Un autre jour, par deux fois je
fis brusquement sortir en plein soleil deux
chimpanzés de leur cage plutôt
sombre, ce qui aurait certainement fait froncer
les sourcils chez un homme; Us clignèrent
des yeux, mais je ne vis qu'une seule fois un
très léger froncement. En une
autre occasion, je chatouillai le nez d'un
chimpanzé avec un brin de paille et,
comme tout son visage se contractait et se
plissait, de légères petites rides
verticales apparurent entre les sourcils. Mais
je n'ai jamais vu de froncement sur le front
d'un orang-outang.
-
- D'après certaines descriptions,
lorsque le gorille est furieux, il
hérisse sa houppe de poils, abaisse sa
lèvre inférieure, dilate ses
narines et pousse des hurlements terrifiants.
MM. Savage et Wyman indiquent que le cuir
chevelu peut se mouvoir librement vers
l'arrière comme vers l'avant et que,
lorsque l'animal est irrité, il «se
contracte» fortement ; néanmoins je
suppose qu'ils veulent dire, par cette
expression, que le cuir chevelu s'abaisse ; car
ils disent également que le jeune
chimpanzé, lorsqu'il crie, «a les
sourcils fortement contractés». La
grande mobilité du cuir chevelu chez le
gorille, chez de nombreux babouins et chez
d'autres singes mérite d'être
notée et rapprochée de la
faculté de mouvoir volontairement le cuir
chevelu que possèdent quelques rares
personnes, par un effet soit de réversion
soit de persistance.
-
- The evolution of an intelligent design
-
- page138
- " cover their teeth when enraged, whilst
others conceal them by the protrusion of their
lips; and some kinds draw back their ears. The
Cynopithecus niger, lately referred to, acts in
this manner, at the same time depressing the
crest of hair on its forehead, and showing its
teeth; so that the movements of the features
from anger are nearly the same as those from
pleasure; and the two expressions can be
distinguished only by those familiar with the
animal.
-
- Baboons often show their passion and
threaten their enemies in a very odd manner,
namely, by opening their mouths widely as in the
act of yawning. Mr. Bartlett has often
seen two baboons, when first placed in the same
compartment, sitting opposite to each other and
thus alternately opening their mouths; and this
action seems frequently to end in a real
yawn. Mr. Bartlett believes that both
animals wish to show to each other that they are
provided with a formidable set of teeth, as is
undoubtedly the case. As I could hardly credit
the reality of this yawning gesture, Mr.
Bartlett insulted an old baboon and put him into
a violent passion; and he almost immediately
thus acted. Some species of Macacus and of
Cercopithecus behave in the same manner. Baboons
likewise show their anger, as was observed by
Brehm with those which he kept alive in
Abyssinia, in another manner, namely, by
striking the ground with one hand, "like an
angry man striking the table with his fist." I
have seen this movement with the baboons in the
Zoological Gardens; but sometimes the action
seems rather to represent the searching for a
stone or other object in their beds of
straw."
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