"...
These symptoms do not occur in, but after, the
paroxysm; they are too coordinated movements to
result directly from epileptic discharges; there
is, I think, a duplex condition: 1) negatively,
loss of control; 2) positively, increased
activity of healthy lower centres. Nevertheless,
the association, or sequence, is very
significant."
Selected
Writings of John Hughlings Jackson Edited by
James Taylor On Epilepsy and Epileptiform
Convulsions London, 1931
Little attention has been paid to pre and
post-ictal behavioral alterations preceding or
following seizures, lasting for minutes to
hours. Moreover these behaviors can provide
useful information on the localization of the
onset zone in patients with focal epilepsy.
After as before temporal lobe seizures, a
variety of self-directed behaviors, yawns
or sighs can be observed.
According to ethological literature, these
behaviors are actions pattern present throught
the phylogenetic scale (grooming). They occur
during
fetal life in mammals and persist as part of
post-natal and adult behaviors.
Face-scratching, nose-face rubbing
movements, yawning, sighs have been
reported as rare automatisms before or after
typical absence seizures or minimal epileptic
seizures arising from sleep and they evoke
temporal lobe seizures. These behaviors are also
seen as a characteristic behavioral pattern of
the arousal from sleep in healthy subjects.
Velocity and repetition of the movements change
in a different physiological (sleep arousal) or
pathological (epileptic seizure) context.
"These behaviours can be related to the
activation of brainstem, bulbar or even
spinal cord circuitries, where the 'central
pattern generators' (CPGs) of these behaviours
are located, far away from the cortex, where the
epileptic discharge arises. CPGs subserve
innate motor behaviours essential for
survival (such as walking, swimming, sexual
copulatory behaviour, and other forms of
rhythmic motor sequences as yawning)" see
C. Tassinari below.
Medrano
V, Selles-Galiana MF, et al. advance an
other explanation: that the common anatomical
structures and neurochemical systems taking part
in yawning, the sleep-wake cycle and the
temporal lobe epilepsy may imply that yawning
results from a set of protective systems induced
by endogenous opiods which intervene in the
inhibition and prevention of the temporal lobe
epileptic seizures.
"... Ces
symptômes ne surviennent pas pendant mais
après le paroxysme de la crise; ce sont
des mouvements trop bien coordonnés pour
résulter de la décharge
épileptique; il existe, je pense, une
double condition: 1) négativement une
perte de contrôle; 2) positivement,
augmentation de l'activité de centre
inférieur fonctionnel. En tous cas,
l'association ou la séquence gestuelle,
est très significative".
Selected
Writings of John Hughlings Jackson Edited by
James Taylor On Epilepsy and Epileptiform
Convulsions London, 1931
Peu d'intérêt a
été porté, jusqu'à
présent, aux troubles comportementaux
précédents ou succédants
à la crise épileptique, de
quelques minutes à plusieurs heures.
Pourtant, ces anomalies peuvent apporter des
éléments d'orientation afin de
localiser l'origine anatomique des crises
focales. Avant comme après une crise
d'épilepsie temporale on peut observer
différents automatismes tels des
frottements digitaux-nasaux, des
bâillements ou des soupirs.
En accord avec les données
éthologiques, on retrouve une origine
phylogénétique à ces
comportements stéréotypés
(grooming). On les remarque au cours de la vie
foetale et ils perdurent en période
post-natale et tout au long de la vie. Se
gratter le visage, se frotter le nez,
bâiller, soupirer ont
été décrits comme
comportements automatiques avant ou après
des absences, des crises épileptiques du
réveil. On peut également les
observer chez des sujets sains au sortir du
sommeil. Leur vélocité harmonieuse
ou pas, leur répétition
brève ou prolongée les distingent
en physiologiques (à l'éveil) ou
pathologiques (épilepsie temporale).
"Ces automatismes comportementaux sont
rapportés à l'activation du tronc
cérébral ou de la moelle
épinière, siège de leurs
centres moteurs et intégrateurs. Le
cortex, où siège la crise
épileptique, n'intervient pas. On verrait
donc réapparaître des automatismes
comportementaux ancestraux essentiels pour la
survie (tels la marche, la nage, la copulation
et d'autres activités rythmiques à
laquelle appartient le bâillement)
par une déconnexion corticale ictale
libératrice. (Voir A. Tassinari
ci-dessous)
Medrano
V, Selles-Galiana MF, et al avancent une
autre interprétation: l'épilepsie
temporale, les cycles du sommeil et les
bâillements semblent non seulement
partagés les mêmes localisations
anatomiques, mais aussi les mêmes
mécanismes neurochimiques. Le fait que
des opioïdes endogènes sont
considérés comme appartenant au
système prévenant les crises
comitiales ou les arrêtant, permet de
postuler que le bâillement est
l'expression de la mise en jeu des
méchanismes endogènes qui
arrêtent ou prévient la
récurrence des crises d'épilepsie
temporale.
Dr John
Hughlings Jackson"recorded a remarkable
demonstration shortly after the introduction of
the use of the ophtalmoscope. He was surveying
the fundus of an eye when suddendly the filed
became pale. This pallor was due obviously to a
contraction of the retinal blood vessels. He
thereupon stood back, expecting something to
happen, and in fact, the patient immediatly
yawned. The observer had seen, in part, a spasm
of the cerebral arteries".
The Transfiguration Raffaello Sanzio
1516-1520 (Urbino 1483 - Rome 1520)
Tétrade des plus grieves maladies
de tout le cerveau, composée des veilles,
observations & pratique des plus savans
& experts médecins, tant dogmatiques
que hermétiques.
Cette Tétrade est
sous-titrée "Traitté de
l'Epilepsie, Vertige, Apoplexie &
Paralysie"
Traduction française
du « Tetras Gravissimorum totius Capitis
affectum » du médecin et chimiste
Joseph Du Chesne, Sieur de la Violette
(1544-1609). Après un long séjour
en Allemagne, Du Chesne devint médecin
ordinaire de Henri IV et se livra aux
études alchimiques s'attachant à
promouvoir les idées de Paracelse et les
médicaments chimiques tirées des
métaux et des minéraux. Ce rare
ouvrage de neurologie a un arrière fond
alchimique, notamment à travers les
préparations et formules des
médicaments, tirés de la pratique
hermétique. La dernière partie du
volume traite spécialement de ce sujet :
« De la Signature interne du Vitriol
», « De l'Antimoine », « De
l'Or et de l'Argent », « De l'Argent
vif ou Mercure ».
"Je comprime avec la main la région
épigastrique; s'il survient des
bâillemens
réitérés jusqu'à
ce qu'on ait cessé la compression, on
doit être assuré que la maladie est
compliquée avec un principe
vaporeux."
"L'épilepsie est une maladie
consulsive, dont chaque accès fait perdre
sur le champs le sentiment et la connoissance,
& est accompagné de mouvements
convulsifs, & dans un plus ou moins grand
nombre de parties."
Traité des maladies nerveuses
hypochondriaques et hystériques
"Une convulsion générale qui
attaque en même temps l'estomac, les
intestins,la gorge, les jambes, les bras &
presque tous les membres du corps: le malade est
agité, lors de cet accident, comme s'il
était dans un violent accès
d'épilepsie. Des syncopes qui durent
longtemps, ou plusieurs syncopes qui se
succèdent après de courts
intervalles.... Le bâillement,
le hoquet, les soupirs
fréquents, un
sentiment de suffocation ou
d'étranglement qui semble causé
par une boule ou un corps fort gros
engagé dans la gorge...."
Séméiologie
générale ou traité des
signes et de leur valeur dans les
maladies
"Dans les affections spasmodiques et
nerveuses, le bâillement est
l'indice de la cessation du spasme; quelquefois,
cependant, les bâillemens annoncent
l'invasion de ces mêmes maladies nerveuses
ou du moins certaines. Cela est
particulièrement vrai pour
l'épilepsie que j'ai vue plusieurs fois
sûrement annoncée par des
bâillemens plus ou moins
fréquens."
"Ces prodromes sont fort capricieux
dans leur manifestation. Des douleurs plus ou
mons vives de la tête, des vertiges, des
éblouissements, de la pesanteur dans les
idées, des bâillements
réitérés, une tendance au
sommeil...."
De l'épilepsie et autres maladies
convulsives chroniques
Epilepsy and other chronic convulsive
diseases, their cause etc.
1881
"Il est cependant certain que l'état
automatique succède souvent à une
attaque, il est alors essentiellement un
phénomène post-épileptique.
Selon une hypothèse avancée par
Anstie et Thompson-Dikson, et appliquée
par Hughlings
Jackson, il résulte de
l'épuisement des centres
cérébraux supérieurs par la
décharge et de la perte temporaire du
contrôle que ces derniers devraient
exercer sur les centres complexes qui se
trouvent juste au-dessous d'eux et agissent, par
conséquent, d'une façon
automatique et insubordonnée."
"Dans l'épilepsie on voit le
bâillement quelquefois
précéder les attaques ou les
vertiges; mais il est assez rare de le voir se
produire d'une façon à peu
près constante dans l'intervalle des
paroxysmes..."
"L'attaque se développe quelquefois
subitement, sans avoir été
précédée par des prodromes.
Plus fréquemment ces prodromes
l'annoncent, et pendant une période dont
la durée peut varier de quelques minutes
à quelques heures, ou même à
pIusieurs jours ils en constituent
l'avant-coureur. C'est un indéfinissable
malaise, un sentiment d'inquiétude
générale, une excessive
émotivité se traduisant par des
pleurs ou des rires non motivés; ce sont
des bâillements, des soupirs, une
perte subite de l'appétit
accompagnée douleurs
épigastriques...
"L'attaque d'épilepsie est encore
parfois précédée d'un
bâillement auquel peut se joindre
l'allongement et l'étirement des bras, ce
que l'on appelle la pandiculation"
Traité clinique et
thérapeutique de l'hystérie
d'après l'enseignement de La
Salpêtrière
"Lorsque la crise va survenir, la malade
accuse une sensation de boule qui remonte de
l'épigastre; elle a des bourdonnements
d'oreilles, des battements dans les tempes;
puis, après un temps variable,
éclatent les bâillements
sous forme d'accès."
"En même temps qu'ils se plaignent
d'avoir la bouche amère et pâteuse,
ils ressentent le plus souvent une pesanteur et
quelquefois une boule au creux
épigastrique, boule qui remonte à
la gorge et les étouffe; leur respiration
est gênée, ils ont besoin d'air,
ils éprouvent des pandiculations et
des bâillements, ..."
L'épilepsie dans Traité de
pathologie médicale et de
thérapeutique appliquée
"Les auras motrices sont nombreuses et
variées tantôt on note des spasmes
de la face, des secousses musculaires des
membres, des mâchonnements, des
bâillements; tantôt le sujet
se livre à des actes inconscients la
course dans l'épilepsie procursive, une
fugue, la répétition du même
mot ; tantôt il présente une
hallucination d'ordre moteur : il croit marcher,
se battre, etc......"
Proceedings of the Royal Society of
Medicine.1950;43:507-518
Epilepsy
and yawning
Salomon Muchnik, Samuel Finkielman, Gullermo
Semeniuk and Maria
Inès de Aguirre describe in one
ninety five year old male patient, the
occurrence of yawning followed by complex
partial seizure during a state of
drowsiness. His EEG showed independent
bilateral interictal loci of temporal sharp
waves and after being medicated with
carbamazepine 400mg/day, the episode did not
recur.
Another patient a seventeen year old female,
displayed complex partial seizures and
secondarily generalized seizures with yawnig
during the posictal period, after naps. The
EEG was normal and her polysomnography showed
bilateral synchronous temporal spikes and slow
waves with secondanly generalization during
stage 2 of NREM sleep that produce paroxysmal
microarousals and increased stages 1 and 2 of
NREM sleep and REM sleep diminished. After being
medicated with divalproex sodium 750 mg/day, she
suffered no futher seizures.
Temporal lobe epilepsy, sleep wake cycles
and yawning seem not only to share the same
anatomic structures but also the same
neurochemical mechanisms. The fact that
endogenous opioïds are considered as part
of a protective system that stop and prevent
seizures may allow us to, postulate that yawning
would be the expression of the endogenous opiods
induced mechanisms, that stop and prevent the
recurrence of the temporal lobe epilepsy.
Another view may this is just a particular form
of temporal lobe epilepsy.
Epilepsie
et bâillements
Salomon Muchnik, Samuel Finkielman, Gullermo
Semeniuk and Maria
Inès de Aguirre décrivent le
cas d'un homme agée de 95 ans, chez qui
les bâillements sont suivis d'une crise
d'épilepsie partielle complexe,
survenant lors des périodes de
somnolence. Son EEG montre des épisodes
de pointes-ondes temporales bilatérales,
inter-ictales. Ces épisodes ne sont plus
réapparus après la prise d'un
traitement par la carbamazépine à
la dose de 400mg/jour.
Un autre patient, une jeune fille de 17 ans,
présente des crises d'épilepsie
partielle complexes secondairement
généralisées, avec salves
de bâillements apparaissant à la
phase post-ictale. L'EEG était
normal. L'examen polysomnographique
révèle des pointes temporales
bilatérales synchrones et des ondes
lentes secondairement
généralisées lors de la
phase 2 du sommeil profond. Celles-ci sont
responsables de micro-éveils
paroxystiques qui augmentent de fréquence
lors des phases 1 puis 2 du sommeil lent, et
diminuent lors du sommeil paradoxal.
Après traitement au Valproate
dipotassique, 750mg/jour, elle ne
présentaient plus de crises
comitiales.
L'épilepsie temporale, les cycles
du sommeil et les bâillements semblent non
seulement partagés les mêmes
localisations anatomiques, mais aussi les
mêmes mécanismes
neurochimiques. Le fait que des
opioïdes endogènes sont
considérés comme appartenant au
système prévenant les crises
comitiales ou les arrêtant, permet de
postuler que le bâillement est
l'expression de la mise en jeu des
méchanismes endogènes qui
arrêtent ou prévient la
récurrence des crises d'épilepsie
temporale. Une autre explication est de ne voir
là qu'une forme parmi d'autres
d'épilepsie temporale.
-Specchio
N, Carotenuto A et al. Ictal yawning in a
patient with drug-resistant focal epilepsy:
Video/EEG documentation and review of literature
reports. Epilepsy Behav.
2011;22(3):602-605.
-Casciato
S, Di Bonaventura C, et al. Recurrent
partial seizures with ictal yawning as atypical
presentation of Hashimoto's encephalopathy
(steroid-responsive encephalopathy associated
with autoimmune thyroiditis). Epilepsy Behav.
2011;22(4):799-803.
Dr.
Wilder Penfield revolutionized the
techniques of brain surgery and made major
discoveries about human cognition, memory and
sensation.
Penfield's medical exploration began with
the causes and treatment of epilepsy, which was
considered incurable. In 1935 he set up the
Montreal Neurological Institute, which brought
together surgeons and scientists for cooperative
projects in the research, diagnosis and surgical
treatment of brain disorders.
At the Institute, Penfield perfected his
"Montreal
Procedure." Applying only a local
anaesthetic, he would probe the exposed brain
tissue. Guided by the responses of the patient,
Penfield would search for the scarred tissue
that caused the epilepsy. This procedure also
revealed specific functions performed by various
unmapped regions of the brain. Penfield
discovered the source of memory, tapped the
reservoir of long forgotten sensations and
emotions, and located the storehouse of dreams.
See
the video
Ketan R. Bulsara et al.
Neurosurgical Focus
2005;14(4):1-5
Dr.
Wilder Penfield révolutionna les
techniques de chirurgie du cerveau. Il est
l'auteur de découvertes importantes
portant sur la mémoire, la
sensibilité et la douleur, la
cognition.
Ces travaux commencèrent en
recherchant la cause et le traitement
d'épilepsies jusqu'alors incurables. Il
fonda l'Institut neurochirurgical de Montreal en
1935, original par l'association de chirurgiens,
physiologistes et chercheurs au sein de la
même structure vouée tant à
la recherche, qu'aux diagnostics et aux
traitements de la pathologie
cérébrale.
C'est à l'Institut que Penfield
perfectionna "la
procédure montréalaise".
Recourant à la seule anesthése
locale, il enlevait le volet osseux, mettant
à nu le cerveau. Guidé par les
réponses du patient, il recherchait la
région génératrice des
crises. Cette technique lui permit aussi
d'apporter sa contribution à l'aire des
localisations cérébrales tant pour
la mémoire que pour les émotions.
Voir
la vidéo.
A woman of 29, with a tumour involving
the under surface of the left temporal lobe and
extending to the midbrain and thalamus. She had
had recurring slight attacks consisting of
sudden headache, followed by
yawning
and hiccuping and sometimes associated with
patchy erythema in different areas of the body.
There was one attack of greater severity,
characterized by a rise of blood pressure to 200
over 90, whereas the usual level approximated
100 over 70. With this there was a simultaneous
rise of the pulse rate to 120, flushing and
appearance of irregular erythema over the chest
and thighs, spontaneous appearance of "goose
flesh", slowing of the respirations to 4 per
minute, salivation, lacrimation, dilatation of
the left pupil, and contraction of the right.
"Diencephalic
autonomic Epilepsy"
This description tallies sufficiently with
the first to make it clear that we are not
dealing with a discharge of a parasympathetic
system alone, as Cushing concludes in reviewing
the first ease. It is an explosive,
undiscriminating, discharge which betrays the
spatial relationships both of parasympathetic
and sympathetic function. The dilatation of the
peripheral vessels and sweating might be
considered as parasympathetic in nature, but the
pilomotor response and increased pulse rate,
increased blood pressure, and protrusion of the
eyes obviously belong in the sphere of the
sympathetic. Another instance may be cited.
Penfield
W, Jasper H Diencephalic autonomic seizures
Eplilepsy and the functionnal anatomy of the
human brain Little Brown et copany - Boston
1954
"Alors que la patiente est au repos et sans
aucune stimulation, débute une crise de
façon abrupte: bâillements en
série, à une fréquence de 3
à 4 par minute, durant chacun de 15
à 20 secondes. L'épisode va
durer cliniquement 46 minutes. Progressivement,
la fréquence des bâillements
se réduit pour cesser avec la crise. Ces
bâillements sont constamment
accompagnés d'automatismes moteurs
à type de frottements du nez avec la main
et de vocalisations associées à
quelques mots répétés
(connotation plaintive). L'EEG enregistré
simultanément à cette crise montre
un rythme de base ralenti, au niveau duquel
s'intercale une abondante activité
électomyographique propre aux mouvements
des bâillements. Il n'est pas
noté d'onde spécifique ni
d'activité paroxystique
particulière tout au long de cet
épisode. Pendant la période
post-critique immédiate, la patiente
s'endort en sommeil lent (non REM I) pendant 5
minutes, puis manifeste un micro-éveil.
La phase de sommeil non-REM II, qui suit, permet
d'enregistrer une activité paroxystique,
à type de pointe-onde, au niveau temporal
gauche, sans diffusion aux aires homologues
controlatérales, ni
généralisation. A son
réveil, la patiente est amnésique
de sa crise, des bâillements et des
automatismes moteurs et vocaux qui les
accompagnaient."
The
neuroethological interpretation of motor
behaviours in "nocturnal-hyperkynetic-frontal
seizures" : emergence of "innate" motor
behaviours and role of central pattern
generators
Carlo Alberto Tassinari,
Elena Gardella, Stefano Meletti and Guido
Rubboli
Nocturnal hyperkinetic frontal seizures are
characterized by complex motor behaviours with
the following peculiar features:
arousal-orienting behaviour; grasping movements
with upper limbs; vocalizations; bimanual and
bipedal limb movements, with trunk and pelvis
thrusting; dystonic posturing; fugue, with body
pronation and attempt to escape.
In our hypothesis, we suggest that these
behaviours can be related to the activation of
brainstem, bulbar or even spinal cord
circuitries, where the 'central pattern
generators' (CPGs) of these behaviours are
located, far away from the cortex, where the
epileptic discharge arises. CPGs subserve
innate motor behaviours essential for
survival (such as walking, swimming, sexual
copulatory behaviour, and other forms of
rhythmic motor sequences).
The epileptic activity, originating from the
epileptogenic zone, sets up a cascade of ictal
and post-ictal modifications that render
possible the emergence of innate motor
behaviours, which then develop independently.
Therefore, the seizure would act as 'trigger'
for the excitation or, more likely, the release
from cortical inhibitory influences, of
CPGs.
Similarities in semiology between these
types of epileptic motor events and certain
parasomnias (for instance, nocturnal wandering,
jactatio capitis, tooth grinding) might suggest
that the same CPGs can be called in action
independently from the nature of the causative
trigger, be it an epileptic phenomenon or a
sleep-related dysfunction.