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The yawn is one of the most
underappreciated of behaviors. It is a stereotyped and
often repetitive motor act characterized by gaping of the
mouth accompanied by a long inspiration, a brief acme
followed by a short expiration. The vigor of the act may
increase arousal. Although socially offensive to many,
yawns often bring pleasure to the yawner.
While infuenced by several
neurotransmitters, yawning is strongly affected by
dopamine. Dopamine activates oxytocin production in the
paraventricular nucleus of the hypothalamus, oxytocin may
then activate cholinergic neurotransmission in the
hippocampus and the reticular formation of the brainstem.
Acethylcholine induces yawning via the muscarinic
receptors of effectors. Other neurotransmitters can
modulate its occurence like serotonine, neuropeptides,
hypocretin and sexual hormones.
The decrease of yawning in the
elderly suggests an associated decrease of dopaminergic
activity. Yawning and stretching have related
phylogenetic old origins. Ethologists agree that most
vertebrates yawn. Yawning is morphologically similar in
reptiles, birds, mammals and fishs. They may be ancestral
vestiges surviving throughout evolution with little
variation. In the human embryo, yawning occurs as early
as 12 weeks after conception and remains relatively
unchanged throughout life.
Across the life span, night
sleep undergoes several age-related modifications. Theses
changes concern sleep duration and the amount of REM and
NREM sleep. We can describe, for the duration of REM
sleep, a curvilinear trend with a steep descending slope
in the last time of fetus life and the first year of
life, a plateau level across childhood and adulthood,
slowly lowering until age. A parallel curve demonstrates
the similarity of the evolution of yawn's frequency and
the amount of REM sleep.
Le bâillement
apparaît comme un modèle d'étude
pertinent d'archéologie comportementale.
L'échographie en découvre la
précocité ontogénétique entre
12 et 15 semaines de grossesse.
Phylogénétiquement ancien,
l'éthologie le décrit comme un
comport;ement stéréotypé
retrouvé des reptiles aux poissons, des oiseaux
aux mammifères.
Son universalité et sa
survivance sans variation évolutive postulent tant
de sa particulière importance que de sa
nécessité developpementale, alors que la
puissante contraction musculaire qui le
caractérise a un coût métabolique
élevé. Il naît du noyau
paraventriculaire de l'hypothalamus qui projette vers le
tronc cérébral et la moelle cervicale,
sièges des centres moteurs
exécutifs.
Cette origine hypothalamique et
la nature des neuromédiateurs impliqués
confirment son rôle dans l'homéostasie des
systèmes stimulant l'éveil, grâce au
rétrocontrôle que sa puissante contraction
musculaire exerce sur la réticulée
ascendante du tronc cérébral.
Son
ontogenèse accompagne l'apparition du sommeil
paradoxal, première
forme de sommeil.
Sa fréquence quotidienne
suit une évolution parallèle à la
proportion du temps passé en sommeil paradoxal
tout au long de la vie. Présent de la naissance
à la mort, sans modification morphologique, le
bâillement a une valeur sémiologique comme
témoin de l'activité du cerveau
«reptilien» de l'Homme.
T. Sagiuchia, S. Tachibanaa, K. Satoa, S. Shimizua,
I. Kobayashia, H. Okaa, K. Fujiia, S. Kanb
Department of Neurosurgery, Kitasato
University School of Medicine, Sagamihara, Kanagawa,
Japan
Am J Neuroradiol
2006; 27; 258-260
Lhermitte sign caused
by yawning is a rare phenomenon
Lhermitte's sign
is a shock-like sensation running down the spine,
eventually spreading into legs or arms. It lasts only a
second or two and is triggered by bending the neck
forward. Lhermitte´s sign is frequent in people
living with Multiple Sclerosis .
T.
Sagiuchia et al. describe the
case of a 26-year-old man who presented with symptoms
compatible with Lhermitte sign that occurred
during yawning.
It was associated with
congenital partial aplasia of the posterior arch of the
atlas. Cervical multisection-detector CT myelography
during yawning showed compression of the upper
cervical cord due to the inward mobility of the isolated
posterior tubercle. The symptoms completely disappeared
following removal of the isolated posterior
tubercle.
Le signe de
Lhermitte déclenché par le
bâillement: un phénomène rare
Le signe de
Lhermitte est une sensation de décharge
électrique, descendante de l'arrière du cou
vers le bas du corps et les quatre membres, durant
quelques secondes, déclenchée par la
flexion du cou. C'est signe assez fréquent au
cours de la sclérose en plaques.
T.
Sagiuchia et al. décrivent l'observation d'un
homme de 26 ans qui présentait un tel
symptôme déclenché par ses
bâillements.
Il présentait une aplasie congénitale
partielle de l'arc postérieur de l'Atlas. Une IRM
réalisée dans les différentes
positions suivies par le rachis cervical au cours du
bâillement révèla une compression de
la moelle cervicale par un tubercule osseux
postérieur mobile. Une résection
chirugicale osseuse fit disparaitre ce symptôme
gênant.
Jean Lhermitte
(1877-1959) was a prominent neurologist and is known all
over the world for having described a characteristic
phenomenon, Lhermitte's
sign also called Barber
Chair phenomenon, whereby flexing of the neck
produces electric shock-like sensations that extend down
the spine and shoot into the limbs. He described it in a
patient with multiple sclerosis (Lhermitte et al., 1924;
Lhermitte, 1929), but it is known to be caused also by
trauma to the cervical portion of the spinal cord,
cervical cord tumors, cervical spondylosis, or even
vitamin B12 deficiency.
The Lhermitte's sign was first described by Pierre
Marie and Chatelin in 1917. Lhermitte reported on
this symptom in 1920, and in 1924
he published the seminal article on the subject. In
1928, it was introduced to the American literature, and
it was around that time that the symptom became well
known. The historic development of this observation into
an eponym is documented.
Jean Lhermitte
(1877-1959) fut un maitre de la neurologie et reste
universellement connu pour avoir décrit le signe
qui porte son nom. Il décrivit ce symptôme
chez une malade développant une sclérose en
plaques mais le signe de Lhermitte peut aussi être
retrouvé après des traumatismes, lors de
tumeurs, de spondylites de la moelle cervicale, mais
aussi au cours de la maladie de Biermer.
Les premières descriptions ont
été faites par Pierre
Marie et Chatelin en 1917, chez des blessés du
cou au cours de la grande guerre. Ils rapportaient la
symptomatologie à une atteinte radiculaire. C'est
en 1924, à
partir de l'observation d'une femme atteinte d'une
sclérose en plaques que J. Babinski rapporte ce
signe à une atteinte centrale médullaire,
secondaire à une démyélinisation, le
comparant au signe de Tinel.
Lhermitte's sign:
Flexing of the neck produces electric shock-like
sensations that extend down the spine and shoot into the
limbs.
Lhermitte's
syndrom: A rare syndrome of ocular palsy with
nystagmus and paralysis of adduction during attempted
lateral deviation of the eyes.
Lhermitte-McAlpine
syndrome: A combined pyramidal and extrapyramidal
tract syndrome in middle-aged and elderly persons.
Lhermitte-Trelles
syndrome: A syndrome characterised by lymphoblastic
infiltrations of the peripheral nervous system,
associated with paresis and amyoptrophia.
Les recherches
expérimentales que nous venons de résumer
à grands traits se superposent si exactement dans
leurs résultats avec les constations cliniques et
anatomo-cliniques que nous avons exposées
précédemment qu'il est, à la
vérité, impossible de penser qu'il s'agit
d'une coïncidence fortuite ou d'un fait de hasard.
Aussi bien chez l'homme que chez l'animal les
modifications brusques ou lentes de cette partie du
cerveau qui se trouve située à la partie
orale de l'aqueduc de Sylvius et s'étend en avant
jusqu'au chiasma optique, déterminent un
réflexe spécial dont l'endormissement et le
sommeil profond sont la conséquence.
Il s'agit bien ici, nous ne
saurions trop le répéter, d'un état
tout à fait semblable au sommeil naturel,
puisqu'il s'avère réversible et
accompagné de tous les phénomènes
prémonitoires et consécutifs que nous
savons être la caractéristique du sommeil
naturel.
Mais il y a plus, et dans deux
observations du plus grand intérêt
Clovis
Vincent (1879-1947) a pu
constater lui-même, au cours d'interventions
chirurgicales sur la base du cerveau, qu'il suffisait
avec la pointe d'un stylet mousse d'exciter
légèrement la région
péri-infandibulaire pour que le sujet s'endorme
après avoir présenté des
bâillements, des pandiculations et même
parfois avoir exprimé lui-même l'envie qu'il
ressent de s'endormir. Il existe donc, à n'en pas
douter, une région sensible à la base du
cerveau en rapport très étroit avec un
dispositif régulateur de la fonction du sommeil et
de la veille, ainsi que nous l'avons soutenu avec A.
Tournay.
Konofal E, Cortese S, Lecendreux M, Arnulf I, Mouren
MC
Pediatrics
2005;116(5):e732-734
Les troubles du sommeil et de l'éveil font partie
des motifs les plus fréquents de consultation
auprès du médecin de famille. La
médecine du sommeil est parmi les plus jeunes des
spécialités, née voici une
cinquantaine d'années.
La somnolence est un trouble négligé,
tant des patients que des praticiens, alors qu'elle est
la cause de près de 20% des accidents de la
circulation.
Le diagnostic de narcolepsie
est fait en moyenne dix ans après l'apparition de
la maladie !
Les
apnées du sommeil sont un facteur de risque
cardio-vasculaire majeur, pouvant expliquer des HTA
rebelles aux traitements, chez l'adulte. Elles majorent
les déterriorations neuro-psychiques des
sénescents de façon insidieuses et
silencieuses bien que souvent associées à
une ronchopathie assourdissante pour l'entourage.
Chez l'enfant, associées à un carence
en fer, elles se manisfestent plus souvent par des
troubles caractériels, une agitation, des
bâillements répétés et
rarement par une somnolence. Pourtant, les
sédatifs sont encore trop souvent abusivement
prescrits de façon délétère
pour cette pathologie. "The most obvious clinical feature
was the difficulty in maintaining wakefulness and
alertness as evidenced by motor restlessness (fidgeting
and moving about, yawning
and stretching, talkativeness) and complaints of
tiredness."
Un
ouvrage exhaustif, en langue française,
manquait pour permettre à tous les praticiens de
bien connaître toutes les pathologies de
l'éveil et du sommeil. En 396 pages
l'équipe de Montpellier (M. Billard et Y
Dauvilliers) a réussi à donner de
façon claire et concise les clefs pour que chacun
puisse appréhender toutes les données les
plus récentes de cette jeune
spécialité. A posséder
impérativement dans toutes les bibliothèque
des médecins et à lire...
Médecin aliéniste. Reçu docteur
en médecine à Paris en 1830, Delasiauve
exerce huit années à Ivry-la-Bataille, puis
entre sur concours à Bicêtre comme
médecin-adjoint. Il y dirige la section des
épileptiques et enfants arriérés,
jusqu'à sa mutation à la
Salpêtrière où il aura la charge de
la section des épileptiques et des idiotes.
"Forgetfulness, legs that restrict me to a
wheelchair, and fingers that refuse to do their job,
above all writing properly: all these have conspired to
isolate me from libraries, including my own, and prevent
me from consulting the literature, citing exact
references, and giving credit to all those to whom credit
is due. In short, they have put an end to the kind of
work I used to do. "
"L'espèce humaine ne
connaît pas d'infirmité plus repoussante,
plus mystérieuse dans ses origines, plus fantasque
dans sa marche, que la cruelle maladie
désignée sous le nom d'épilepsie. Si
l'on contemple les secousses profondes, les chutes
foudroyantes, tout l'ensemble d'accidents formidables qui
en caractérisent les accès, on
conçoit aisément qu'à des
époques de ténèbres on ait pu voir
dans cette agitation irrésistible, qui
éteignait spontanément toute sensation
interne et externe, des signes du courroux
céleste, et qu'on ait considéré les
épileptiques, non comme des infortunés
à secourir, mais comme des maudits à
séquestrer."
Epilepsie, Esquirol, des
maladies mentales Atlas 1838.
"Ces prodromes sont fort
capricieux dans leur manifestations. des douleurs plus ou
moins vives à la tête, des vertiges, des
éblouissements de la pesanteur dans les
idées,des
bâillements
réitérés,
une tendance au sommeil; parfois de l'exaltation, de la
tristesse ou de l'irritation, des visions bizarres, de la
divagation, de la loquacité, du mutisme, de
l'impatience, de la colère; tels sont les
phénomènes multipliés,
incohérents et les plus ordinaires par lesquels
ils se produisent."
Louis
Delasiauve
(1804-1893)
arrived at the following
classification:
"1. Essential or
idiopathic epilepsy, manifesting itself
merely in functional deviations, without
lesion, corresponding to simple nervous
afflictions and, in a word, constituting a
veritable neurosis.
2. Symptomatic
epilepsy, belonging to a more or less
appreciable cerebral lesion, the convulsive
spasm being here the symptom and not the
disease.
3. Finally a third
epilepsy, called sympathetic, produced by the
irradiation of abnormal impressions which can
have their seat in all parts of the body
except the brain or its appendages."
In this scheme,
symptomatic and sympathetic epilepsy were
considered on a par with idiopathic epilepsy,
all three forms constituting
"epilepsy."
Owsei Temkin was professor of the history
of medicine at Johns Hopkins University and
former director of the Johns Hopkins
Institute of the History of Medicine
The falling
sickness:
a history of epilepsy
from the greeks to the beginnings of modern
neurology
Over the course of a career spanning most
of the twentieth century, distinguished
historian Owsei temkin has argued
passionately for the necessity of chronicling
and analyzing the history of medicine.
Owsei
Temkin presents the history of
epilepsy in Western civilization from ancient
times to the beginnings of modern neurology.
First published in 1945 and thoroughly
revised in 1971, this classic work by one of
the history of medicine's most eminent
scholars now returns to print in a new
softcover edition.
"A JAMA reviewer hailed the 1945 first
edition of The Falling Sickness as a
reference work with 'no historical rival'
which 'occupies a seperate shelf in the
reviewer's Library of Fame.' A revised second
edition, published in 1971, increased the
bibliography from a hefty 706 references to a
weighty 1120. The number of footnotes, many
in French, Latin, or Greek, multiplied from
1721 to 2073! The review of the second
edition deemed Tempkin's intensely researched
and well-organized historical work
'magnificient'.
A Critical Study of
Consciousness and Human Brain.
Princeton University
Press
1975.
Mind, brain, and body make the
man, and the man is capable of so much !
Capable of comprehension of the
universe, dedication to the good of others, planned
research, happiness, despair, and eventually, perhaps,
even an understanding of himself.
He can hardly be subdivided.
Certainly, mind and brain carry on their function
normally as unit.