Yawning as a new
diagnostic marker of neurological disease
Yawning apparatus and exact location of the yawn
reflex remains controversial. Yet yawning is a
significant behavioural response and potentially a new
diagnostic marker of neurological disease.
Association between cortisol, electromyography (EMG)
and yawning was found in humans supporting Thompson
Cortisol Hypothesis (TCH) which complements
thermoregulation hypotheses indicating brain cooling
occurs when yawning.
28 male, 54 female volunteers, 18-69 years, randomly
allocated to experimentally controlled conditions of
provoked yawning. Saliva samples were collected at start
and after yawning, or after stimuli presentation, in
absence of yawning. EMG data was collected from jaw
muscles at rest and after yawning. Specially designed
yawning susceptibility scale, Hospital Anxiety and
Depression Scale, General Health Questionnaire,
demographic, health details were collected.
Between- and within-subjects comparisons of yawners
and non-yawners was conducted. Exclusion criteria:
chronic fatigue, diabetes, fibromyalgia, heart condition,
high blood pressure, hormone replacement therapy,
multiples sclerosis, stroke.
Yawning group: significant difference between saliva
cortisol samples, rest and yawning t (37)=2.842, p=0.007,
compared with non-yawners, rest and post-stimuli, which
was non-significant. Yawners, rest EMG: -100 to 200
millionth of a volt (mean=182.2) and -60 000 to 18 000
(mean=3 897.4) after yawning. Non-yawners, rest EMG: -80
to 120 (mean=37.2) and -400 to 800 (mean=57.5) after
stimuli presentation. Yawners showed larger peak
following yawn compared with post-stimuli for
non-yawners.
Significant supporting evidence for TCH suggests
cortisol levels are elevated during yawning. Changes in
cortisol levels may become a new diagnostic tool in early
diagnosis of neurological symptoms.
Le
bâillement comme aide potentielle aide aux
diagnostics neurologiques
L'étude du comportement 'bâiller' et sa
localisation cérébrale restent des sujets
controversés. Pourtant, le bâillement est
une réponse comportementale importante et
potentiellement un nouveau marqueur diagnostique de
maladies neurologiques.
Une étude associant dosages du cortisol,
électromyographie (EMG) et bâillements a
été menée chez l'homme afin de
tester la 'Thompson Cortisol Hypothesis (TCH)' qui
complète les hypothèses de
thermorégulation retrouvant un effet de
refroidissement du cerveau produit par le
bâillement.
Les auteurs ont étudié 28 hommes, 54
femmes volontaires, âgés de 18 à 69
ans, répartis de façon aléatoire
dans des conditions de bâillements
provoqués. Des échantillons de salive ont
été prélevés au début
et après le bâillement, ou après la
présentation des stimuli, en l'absence de
bâillement.
Les données EMG ont été
recueillies au niveau des muscles de la mâchoire au
repos et après le bâillement.
Spécialement conçue, une échelle
de sensibilité aux bâillements a
été utilisée ainsi que des
échelles d'estimation de l'anxiété
et de la dépression (Hospital and Depression
Scale), un questionnaire de santé (General Health
Questionnaire), et tous les détails au sujet de la
santé ont été recueillis.
Des comparaisons entre bâilleurs et
non-bâilleurs ont été menées.
Critères d'exclusion retenus: fatigue chronique,
diabète, fibromyalgie, maladie cardiaque,
hypertension artérielle, thérapie de
substitution hormonale, sclérose en plaques,
accidents vasculaires cérébraux.
Résultats dans le groupe bâilleurs :
différence significative entre les
échantillons de salive de cortisol, entre le repos
et le bâillement t (37) = 2.842, p = 0,007, par
rapport aux non-bâilleurs. La différence
entre le repos et post-stimuli était non
significative.
Bâilleurs, repos EMG: -100 à 200
millionième de volt (moyenne = 182,2) et 000 -60
à 18 000 (moyenne = 3 897,4) après le
bâillement.
Non-bâilleurs, repos EMG -80 à 120
(moyenne = 37,2) et -400 à 800 (moyenne = 57,5)
après la présentation des stimuli.
Les bâilleurs ont montré un plus grand
pic de bâillements en post-stimulus que les
non-bâilleurs.
Ces preuves sont importantes pour valider la TCH et
suggèrent que les niveaux de cortisol
s'élevent au cours du bâillement. Les
changements dans les niveaux de cortisol pourraient
devenir un nouvel outil de diagnostic dans le diagnostic
précoce des symptômes neurologiques
d'après ces auteurs.
Institute of Cognitive Sciences and
Technologies, Consiglio Nazionale delle Ricerche, Rome,
Italy
Front. Psychol
2016-03-26
Fetal developments
behaviors related to those of the mother
During pregnancy fetuses are responsive to the
external environment, specifically to maternal
stimulation. During this period, brain circuits develop
to prepare neonates to respond appropriately. The
detailed behavioral analysis of fetus' mouth movements in
response to mothers' speech may reveal important aspects
of their sensorimotor and affective skills; however, to
date, no studies have investigated this response.
Given that newborns at birth are capable of
responding with matched behaviors to the social signals
emitted by the caregiver, the authors hypothesize that
such precocious responses could emerge in the prenatal
period by exploiting infants' sensitivity to their
mother's voice.
By means of a two-dimensional (2D) ultrasonography,
they assessed whether fetuses at 25 weeks of gestation,
showed a congruent mouthmotor response to maternal
acoustic stimulation. Mothers were asked to provide
different stimuli, each characterized by a different
acoustic output (e.g., chewing, yawning, nursery
rhymes, etc.) and they recorded the behavioral responses
of 29 fetuses. The authors found that, when mothers sang
the syllable LA in a nursery rhyme, fetuses significantly
increased mouth openings. Other stimuli provided by the
mother did not produce other significant changes in
fetus' behavior.
This finding suggests that fetuses are sensitive only
to specific maternal vocalizations (LA) and that fetal
matched responses are rudimentary signs of early
mirroring behaviors that become functional in the
postnatal period. In conclusion, fetuses seem to be
predisposed to respond selectively to specific maternal
stimuli.
The authors propose that such responses may play a
role in the development of behavioral and emotional
attunement with their mothers long before birth.
Les
développements prénataux des comportements
en lien avec ceux de la mère
Pendant la grossesse, les ftus sont sensibles
à l'environnement extérieur, en particulier
à la stimulation de leur mère. Pendant
cette période, les circuits neuronaux corticaux et
sous corticaux se mettent en place, préparant le
nouveau-né à répondre de
façon appropriée. L'analyse comportementale
détaillée des mouvements ftaux de la
bouche en réponse aux paroles de la mère
révèle des aspects importants de leur
sensori-motricité et de leurs compétences
affectives.
Cependant, à ce jour, aucune étude n'a
étudié ces réponses. Étant
donné que les nouveau-nés, dès la
naissance, sont capables de répondre par des
comportements adaptés aux signaux sociaux
émis par les soignants, les auteurs
émettent l'hypothèse que de telles
réponses précoces pourraient exister durant
la période prénatale. Pour tester cette
hypothèse, ils exploitent la sensibilité
des enfants à la voix de leur mère. Lors
d'examens ultrasonographiques (2D), ils ont
évalué si les ftus, à 25
semaines de gestation, montraient une réponse
motrice buccale congruente à une stimulation
acoustique maternelle. Les mères ont
été invités à fournir des
stimuli différents, chacuns
caractérisés par une acoustique
différente (par exemple, la mastication, des
bâillements, des comptines, etc.) et ils ont
enregistré ainsi les réponses
comportementales de 29 ftus.
Les auteurs ont constaté que, lorsque les
mères chantaient la syllabe LA dans une comptine,
les ftus augmentaient de manière
significative les ouvertures de bouche. D'autres stimuli
fournis par la mère ne produisaient pas de
changements importants dans le comportement des
ftus. Cette découverte suggère que
les foetus sont sensibles uniquement aux vocalisations
spécifiques maternels (LA) et que les
réponses ftales appariées sont des
signes rudimentaires de comportements de mise en miroir
à leurs débuts et qui deviennent
réellement fonctionnels dans la période
postnatale.
En conclusion, les ftus semblent être
prédisposés à répondre
sélectivement à des stimuli maternels
spécifiques. Les auteurs proposent de voir dans
ces réponses une preuve d'un rôle
développemental, comportemental et
émotionnel, des liens avec les mères bien
avant la naissance.
Combien de fois
bâillez-vous par jour ? <5 = 23,0%.. 5-10 =
21,4%.. 10-15 = 15,3%.. 15-20 = 11,2%.. >20 =
29,1%
Ressentez-vous des
baillements excessifs ?
19,9% = non, tant
mieux
38,7% = oui et je ne
sais pas pouquoi
9,5% = oui et je prends
des antidépresseurs
1,1% = oui et je prends
des anti-épileptiques
6,7% = oui et je prends
d'autres médicaments
2,3% = oui et j 'ai des
troubles neurologiques
2,4% = oui et j 'ai des
troubles hormonaux
1,3% = oui et j 'ai des
tics moteurs
1,6% = oui et j 'ai des
tocs
déclenchez-vous
facilement le bâillement d'autrui ? 74,2%
êtes-vous sensible
au bâillement d'autrui ? 67,2%
Bad Medicine
David Wootton
2006
The effective medicine could
only begin when doctors began to count and to compare.
The idea of counting and comparing seems a very simple
one, and yet doctors were very slow to put in
practice.