How to sudy the
potential role of hearing and roles of smell and vision
in yawn contagion ?
Communication is an essential aspect of animal social
life. Animals may influence one another and come together
in schools, flocks, and herds. Communication is also the
way sexes interact during courtship and how rivals settle
disputes without fighting. However, there are some
behavioral patterns for which it is difficult to test the
existence of a communicatory function, because several
types of sensory modalities are likely involved.
For example, contagious yawning is a communicatory
act in mammals that potentially occurs through sight,
hearing, smell, or a combination of these senses
depending on whether the animals are familiar to one
another. Therefore, to test hypotheses about the possible
communicatory role of such behaviors, a suitable method
is necessary to identify the participating sensory
modalities.
The method proposed here aims to obtain yawn
contagion curves for familiar and unfamiliar rats and
evaluate the relative participation of visual and
olfactory sensory modalities. The method uses inexpensive
materials, and with some minor changes, it can also be
used with other rodent species such as mice. Overall, the
method involves the substitution of clear dividers (with
or without holes) with opaque dividers (with or without
holes) that either allow or prevent communication between
rats placed in adjacent cages with holes in adjoining
sides.
Accordingly, four conditions can be tested: olfactory
communication, visual communication, both visual and
olfactory communication, and neither visual nor olfactory
communication. As social interaction occurs between the
rats, these test conditions simulate what may occur in a
natural environment. In this respect, the method proposed
here is more effective than traditional methods that rely
on video presentations whose biological validity can
raise concerns. Nonetheless, it does not discriminate
between the potential role of hearing and roles of smell
and vision in yawn contagion.
Comment
étudier le rôle potentiel de l'odorat, de la
vue et de l'audition dans la contagion du
bâillement ?
La communication est un aspect essentiel de la vie
sociale des animaux. En effet, les animaux peuvent
s'influencer et se réunir en troupeaux ou autres
groupes sociaux. La communication est également le
moyen par lequel les sexes interagissent pendant les
parades et par laquelle les rivaux règlent leurs
différends sans se battre. Cependant, il existe
des schémas comportementaux pour lesquels il est
difficile de tester l'existence d'une fonction de
communication, car plusieurs types de modalités
sensorielles sont probablement impliqués.
Par exemple, le bâillement contagieux est un
acte de communication chez les mammifères qui se
produit potentiellement par la vue, l'ouïe, l'odorat
ou une combinaison de ces sens, selon que les animaux se
connaissent ou non. Par conséquent, pour tester
des hypothèses sur le rôle communicatif
possible de tels comportements, une méthode
appropriée est nécessaire afin d'identifier
les modalités sensorielles requises. La
méthode proposée ici vise à
apprécier la contagion du bâillement chez
des rats qui se connaissent, ou pas, et à
évaluer la participation relative des
différentes modalités sensorielles
visuelles et olfactives.
La méthode utilise des moyens peu
coûteux, et avec quelques modifications mineures,
elle peut également être utilisée
avec d'autres espèces de rongeurs telles que les
souris. Globalement, la méthode implique la
substitution de séparateurs clairs (avec ou sans
trous) par des séparateurs opaques (avec ou sans
trous) qui permettent ou empêchent la communication
entre les rats placés dans des cages adjacentes
avec des trous dans les côtés adjacents. En
conséquence, quatre conditions peuvent être
testées : la communication olfactive, la
communication visuelle, la communication visuelle et
olfactive, et la communication ni visuelle ni
olfactive.
Comme les interactions sociales se produisent entre
les rats, ces conditions de test simulent ce qui peut se
produire dans un environnement naturel. À cet
égard, la méthode proposée ici est
plus efficace que les méthodes traditionnelles qui
reposent sur des présentations vidéo dont
la validité biologique peut susciter des
critiques. Néanmoins, ce test ne fait pas de
distinction entre le rôle potentiel de l'audition
et celui de l'odorat et de la vision dans la contagion
des bâillements.
Fatigue and mood
changes: the most commonly premonitory symptoms of
migraine
The authors evaluated the frequency of six commonly
reported adult migraine premonitory symptoms in children
and adolescents with episodic and chronic migraine and
elicited psychological or behavioral comorbidities that
may be associated with these symptoms. Premonitory
symptoms are commonly reported in the adult migraine
population; however, little information is available for
the pediatric population.
Data were collected on new patients being evaluated
in their multidisciplinary pediatric headache clinic over
a six-month time interval. The data collected from
patients diagnosed with migraine were then reviewed for
the following premonitory symptoms: yawning, neck
stiffness, fatigue, increased urination, mood changes,
and food cravings. History was obtained regarding the
frequency of headaches and other associated behavioral or
psychological problems.
A total of 176 patients were enrolled over a
six-month interval, ranging in age from four to 18 years
(mean age 12 years); 64% were female, and 42% (74 of 176)
of the subjects had at least one premonitory symptom.
Patients with migraine with aura were noted to have a
significantly higher association with premonitory
symptoms (59%, 30 of 51) (P < 0.05). Anxiety disorder
was also significantly associated with premonitory
symptoms (55%, 11 of 20) (P < 0.05). Fatigue and mood
changes were the most commonly reported premonitory
symptoms.
Premonitory symptoms occurred frequently in our
population of pediatric patients with migraine. Fatigue
and mood changes were the most frequent symptoms. There
were no significant differences in premonitory symptoms
by gender or age group (less than 12 years versus greater
than 12 years). Anxiety and migraine with aura were
correlated with an increased likelihood of premonitory
symptoms.
Les auteurs ont évalué la
fréquence de six symptômes
prémonitoires de migraine chez l'adulte,
fréquemment rapportés, chez les enfants et
les adolescents atteints de migraines épisodiques
et chroniques, ainsi que des comorbidités
psychologiques ou comportementales pouvant être
associées à ces symptômes. Les
symptômes prémonitoires sont
fréquemment rapportés dans la population de
migraineux adultes; cependant, peu d'informations sont
disponibles pour la population pédiatrique.
Les données ont été recueillies
chez les nouveaux patients en cours d'évaluation
dans la clinique multidisciplinaire des auteurs, sur une
période de six mois. Les patients s'y
présentent pour avoir un traitement de leurs
céphalées pédiatriques. Les
données recueillies chez les patients
diagnostiqués comme souffrant de migraine ont
ensuite été sélectionnés pour
rechercher les symptômes prémonitoires
suivants : bâillement, raideur de la nuque,
fatigue, augmentation de la fréquence des
mictions, changements d'humeur et fringales. Des
antécédents ont été
recherchés concernant la fréquence des maux
de tête et autres problèmes comportementaux
ou psychologiques associés.
Au total, 176 patients ont été iretenus
pour l'étude, sur un période de six mois,
âgés de 4 à 18 ans (âge moyen :
12 ans); 64% étaient des filles et 42% (74 sur
176) des sujets présentaient au moins un
symptôme prémonitoire. Les patients
migraineux avec aura présentaient une association
significativement plus élevée de
symptômes prémonitoires (59%, 30 sur 51) (p
<0,05). Les troubles anxieux étaient
également associés de manière
significative aux symptômes prémonitoires
(55%, 11 sur 20) (p <0,05). La fatigue et les
changements d'humeur étaient les symptômes
prémonitoires les plus souvent
signalés.
Les symptômes prémonitoires sont
fréquents dans cette population de patients
migraineux pédiatriques. La fatigue et les
changements d'humeur sont les symptômes les plus
fréquents. Il n'y a pas de différence
significative pour les symptômes
prémonitoires selon le sexe et le groupe
d'âge (moins de 12 ans par rapport à plus de
12 ans). L'anxiété et la migraine avec aura
sont corrélées à une
probabilité accrue de symptômes
prémonitoires.
C'est avec L'Iconographie photographique du
système nerveux que Luys
prima
De l'état
de sommeil des centres nerveux
Pour peu qu'on y réfléchisse en effet,
il est d'observation vulgaire qu'au moment où les
cellules cérébrales commencent à
passer à l'état d'inactivité, les
régions bulbaires de l'axe spinal qui tiennent
sous leur dépendance immédiate le jeu des
appareils respiratoires, sont modifiés dans leur
mode de fonctionnement. Toute le monde sait en effet que
le bâillement est le signe
prémonitoire qui indique que les conditions de
l'activité fonctionnelle diurne du système
nerveux ont cessé d'être ce qu'elles
étaient précédemment.
Qu'est-ce, en effet, que le bâillement,
si ce n'est une inspiration involontaire indiquant par
elle même que l'innervation de la sphère de
l'activité automatique acquiert à la
région bulbaire une influence
prépondérante, par la suite de la
rétrocession de l'influx cérébral,
et qu'il se passe en ce point limité de l'axe
spinal, une sorte d'interrègne et de
perturbation du stimulus incitateur?
D'autre part, le rhythme si particulier que prennent
les mouvements inspiratoires pendant la période de
collapsus du cerveau, leur succession si mesurée,
leurs caractères si franchement automatiques, nous
portent pareillement à penser qu'ils ont
cessé d'être régis par les
mêmes foyers d'innervation que ceux qui les
suscitent pendant l'état de veille.