Emotional expressions
by humans and bonobos have a common origin
Correctly recognizing and efficiently attending to
emotional situations are highly valuable skills for
social species such as humans and bonobos, humans'
closest living relatives. In the current study, the
authors investigated whether humans perceive a range of
emotional situations differently when these involved
other humans compared to bonobos.
A large group of children and adults participated in
an emotion perception task and rated scenes showing
either bonobos or humans in situations depicting
distressed or aggressive behavior, yawning, scratching,
grooming, playing, sex scenes or neutral situations. A
new group of people performed a dot-probe task to assess
attentional biases toward these materials. The main
finding is that humans perceive emotional scenes showing
people similarly as emotional scenes of bonobos, a result
reflecting a shared evolutionary origin of emotional
expressions.
Other results show that children interpreted bonobos'
bared teeth displays as a positive signal. This signal is
related to the human smile, but is frequently seen in
distressed situations, as was the case in the current
experiment. Children may still need to learn to use
contextual cues when judging an ambiguous expression as
positive or negative. Further, the sex scenes were rated
very positively, especially by male participants. Even
though they rated these more positively than women, their
attention was captured similarly, surpassing all other
emotion categories.
Finally, humans' attention was captured more by human
yawns than by bonobo yawns, which may be related to the
highly contagious nature of yawns, especially when shown
by close others. The current research adds to earlier
work showing morphological, behavioral and genetic
parallels between humans and bonobos by showing that
their emotional expressions have a common origin
too.
Les expresssions
émotionnelles des humains et des bonobos ont la
même origine
Reconnaître correctement et s'occuper
efficacement des situations émotionnelles sont des
compétences très précieuses pour les
espèces sociales telles que les humains et les
bonobos, les plus proches parents vivants des humains.
Dans la présente étude, les auteurs ont
cherché à savoir si les humains
perçoivent une gamme de situations
émotionnelles différemment lorsqu'elles
impliquent d'autres humains par rapport aux bonobos. Un
grand groupe d'enfants et d'adultes a participé
à une tâche de perception des
émotions et a évalué des
scènes montrant des bonobos ou des humains dans
des situations illustrant un comportement en
détresse ou agressif, des bâillements, des
griffures, des soins, des jeux, des scènes de sexe
ou des situations neutres. Un autre groupe de personnes a
effectué un sondage pour évaluer les biais
attentionnels de ces données.
La principale découverte est que les humains
perçoivent les scènes émotionnelles
montrant des personnes de la même manière
que des scènes émotionnelles de bonobos, un
résultat reflétant une origine
évolutive partagée des expressions
émotionnelles. D'autres résultats montrent
que les enfants ont interprété les
affichages des dents dénudées des bonobos
comme un signal positif. Ce signal est lié au
sourire humain, mais est fréquemment
observé dans des situations de détresse,
comme ce fut le cas dans l'expérience. Les enfants
peuvent encore avoir besoin d'apprendre à utiliser
des indices contextuels lorsqu'ils jugent une expression
ambiguë comme positive ou négative.
De plus, les scènes de sexe ont
été évaluées très
positivement, en particulier par les participants
masculins. Même s'ils les ont évalués
plus positivement que les femmes, leur attention a
été captée de la même
manière, dépassant toutes les autres
catégories d'émotions.
Enfin, l'attention des humains a été
davantage captée par les bâillements humains
que par les bâillements de bonobo, ce qui peut
être lié à la nature hautement
contagieuse des bâillements, en particulier
lorsqu'ils sont montrés par d'autres proches. La
recherche actuelle s'ajoute aux travaux antérieurs
montrant des parallèles morphologiques,
comportementaux et génétiques entre les
humains et les bonobos en montrant que leurs expressions
émotionnelles ont également une origine
commune.
Alternobaric facial paresis, facial baroparesis,
baroparesis facialis, or alternobaric facial nerve palsy
is a neurapraxia of the seventh cranial nerve due to
pressure effects.
The pressure in the middle ear can cause compression
of the facial (seventh cranial) nerve against the
tympanic promontory (cochlear promontory). Symptoms are
similar to Bell's palsy. It occurs on ascent during
airplane trips or with diving. Equalization of the middle
ear pressure can make it disappear (yawning, swallowing,
or a Toynbee maneuver). This pressure issue may also
cause alternobaric vertigo. A causative relationship
between middle-ear over-pressure and facial palsy may be
supported by the palsy's rapid onset when ambient
pressure is reduced, as well as, its quick disappearance
when ambient pressure increases or the middle ear
over-pressure releases. Divers experience a similar
palsy, ischemic neurapraxia of the fifth cranial nerve,
from compression in the maxillary sinus. Misdiagnosis as
neurologic DCS or air embolism results in unnecessary
recompression treatment and restriction of diving.
La parésie
faciale barotraumatique et le
bâillement
La parésie faciale barotraumatique, la
baroparésie faciale ou paralysie faciale
barotraumatique est une neurapraxie du septième
nerf crânien due à des variatrions de
pression.
La pression dans l'oreille moyenne peut provoquer une
compression du nerf facial (septième
crânien) contre le promontoire tympanique
(promontoire cochléaire). Les symptômes sont
similaires à ceux de la paralysie de Bell. Elle
survient à la montée rapide lors de voyages
en avion ou à le remontée rapide
après une plongée. L'égalisation de
la pression de l'oreille moyenne peut la faire
disparaître (bâillement, déglutition
ou manuvre de Toynbee ou de Valsalva).
Cette variation de pression peut également
provoquer un vertige. Une relation causale entre la
surpression de l'oreille moyenne et la paralysie faciale
peut être retenue comme étiologie lorsque
l'apparition rapide de la paralysie survient dans un
milieu où la pression ambiante est réduite,
ainsi que par sa disparition rapide lorsque la pression
ambiante augmente ou que la surpression de l'oreille
moyenne se relâche. Les plongeurs éprouvent
une paralysie similaire, une neurapraxie
ischémique du cinquième nerf crânien,
due à une compression dans le sinus maxillaire. Un
diagnostic erroné en tant que DCS neurologique ou
embolie gazeuse entraîne un traitement de
recompression inutile et une restriction de la
plongée.
Side effects of selective serotonin reuptake
inhibitors (SSRIs), the most commonly used
antidepressants, are usually underreported in clinical
trials. Systematic evaluation of side effects associated
with SSRIs with structured instruments in a naturalistic
setting is an important design to fully understand the
side effect profile of various SSRIs. The authors
examined the frequencies of the side effects induced by 3
commonly used SSRIs, sertraline, escitalopram, and
fluoxetine, by using a self-rating instrument designed to
measure the subjective symptoms of patients in a
naturalistic treatment setting.
The subjects were outpatients recruited from the
psychiatry department of a tertiary care hospital. The
subjects were aged ³ 18 years were diagnosed with
depression, anxiety spectrum disorders, adjustment
disorder, hypochondriasis, or impulse control disorder
according to ICD-10 criteria; and were on SSRI
monotherapy. The assessment instrument included 42 items
and was devised using drug package insert data on the
most commonly observed side effects of antidepressants
released by the US Food and Drug Administration.
A total of 100 patients participated in the study.
Among them, 70% were women. The most common diagnosis was
depression (49%). Of the patients, 53% were taking
sertraline, 38% escitalopram, and 8% fluoxetine. The
common side effects reported by patients were flatulence
(64%), somnolence (59%), memory impairment (51%),
decreased concentration (50%), yawning (47%), fatigue
(45%), dry mouth (45%), weight gain (45%), light
headedness (43%), and sweating (38%). Patients treated
with escitalopram had significantly higher incidence of
headache, pruritus, memory impairment, decreased
concentration, and dizziness. Patients treated with
sertraline had significantly decreased appetite.
Les
bâillements, effect secondaire
fréquent
Les effets secondaires des inhibiteurs
sélectifs de la recapture de la sérotonine
(ISRS), les antidépresseurs les plus couramment
utilisés, sont généralement
sous-estimés dans les essais cliniques.
L'évaluation systématique des effets
secondaires associés aux ISRS avec des instruments
structurés dans un cadre de vie quotidienne est un
moyen utile pour bien comprendre le profil des effets
secondaires de divers ISRS. Les auteurs ont
examiné les fréquences des effets
secondaires induits par 3 ISRS couramment
utilisés, la sertraline, l'escitalopram et la
fluoxétine, en utilisant un instrument
d'auto-évaluation conçu pour mesurer les
symptômes subjectifs des patients dans un cadre de
traitement naturaliste.
Les sujets étaient des patients ambulatoires
recrutés dans le service de psychiatrie d'un
hôpital de soins tertiaires. Les sujets
étaient âgés de ³ 18 ans avaient
reçu un diagnostic de dépression, de
troubles du spectre de l'anxiété, de
troubles de l'adaptation, d'hypocondrie ou de troubles du
contrôle des impulsions selon les critères
de la CIM-10 ; et étaient en monothérapie
par ISRS. L'évaluation comprenait 42
éléments et a été
conçu à l'aide de données sur les
notices d'emballage des médicaments sur les effets
secondaires les plus fréquemment observés
des antidépresseurs publiés par la Food and
Drug Administration des États-Unis.
Au total, 100 patients ont participé à
l'étude. Parmi eux, 70 % étaient des
femmes. Le diagnostic le plus fréquent
était la dépression (49 %). Parmi les
patients, 53 % prenaient de la sertraline, 38 % de
l'escitalopram et 8 % de la fluoxétine. Les effets
indésirables fréquemment rapportés
par les patients étaient flatulences (64 %),
somnolence (59 %), troubles de la mémoire (51 %),
diminution de la concentration (50 %), bâillements
(47 %), fatigue (45 %), bouche sèche (45 %), prise
de poids (45 %), étourdissements (43 %) et
transpiration (38 %). Les patients traités par
escitalopram présentaient une incidence
significativement plus élevée de
céphalées, de prurit, de troubles de la
mémoire, de diminution de la concentration et de
vertiges. Les patients traités par sertraline
avaient une diminution significative de
l'appétit.
Yawning is a fascinating physiological behaviour that
has been poorly addressed except in old medical books.
Whereas the purpose of this behaviour is still not
clearly identified, the ancient authors made it a
clinical symptom, especially a psychological one. After
presenting some current notions about yawning, we review
publications on yawning written by physicians, from
antiquity to the twentieth century, and, in particular,
those dealing with psychological and psychiatric
aspects.
Le bâillement dans
l'histoire de la psychiatrie
Le bâillement est un comportement physiologique
fascinant qui a été peu abordé sauf
dans les vieux livres médicaux. Alors que la
finalité de ce comportement n'est pas encore
clairement identifiée, les auteurs anciens en ont
fait un symptôme clinique, notamment psychologique.
Après avoir présenté quelques
notions actuelles sur le bâillement, nous passons
en revue les publications sur le bâillement
écrites par les médecins, de
l'Antiquité au XXe siècle, et, en
particulier, celles traitant des aspects psychologiques
et psychiatriques.