Parakinesia brachialis
oscitans, first manifestation of multiple
sclerosis
Parakinesia brachialis oscitans (PBO) is the
involuntary movement of an otherwise paretic upper limb
triggered by yawning. We describe the first case of PBO
in a patient with a first manifestation of tumefactive
multiple sclerosis (MS).
A 35-year-old man presented to the emergency
department with a first episode of generalized seizure.
Neurologic examination revealed left-sided spastic
hemiparesis, predominantly affecting his upper limb.
Brain MRI showed a tumefactive right hemisphere lesion
consistent with demyelination. CSF did not document
unmatched oligoclonal bands.
Two weeks after admission and, despite being unable
to voluntarily raise his left arm, the patient noticed a
repeated and reproducible involuntary raise of this limb
upon yawning, consistent with PBO. In the following
weeks, the phenomenon diminished both in fre- quency and
movement amplitude alongside motor recovery. An MRI
performed 2 months later showed progression of the
demyelinating lesion load and confirmed a diagnosis of
MS.
PBO is an example of autonomic voluntary motor
dissociation and reþects the interplay between loss
of cortical inhibition of the cerebellum in the setting
of functional spinocerebellar pathways. Clinicians should
be aware of this transient phenomenon which should not be
mistaken as a chronic movement disorder or focal
epileptic seizures.
Recognizing the pattern of limb movement in the context
of yawning as its predicable trigger is key in diagnosing
PBO and sets it apart from potential confounders such as
focal epileptic seizures. PBO may arise from any
structural lesion disrupting descending
cortico-ponto-cerebellar tracts in the setting of
preserved spino- cerebellar pathways.
La
parakinésie brachialis oscitante, première
manifestation de sclérose en
plaques
La parakinésie brachialis oscitante (PBO) est
le mouvement involontaire d'un membre supérieur
parétique déclenché par un
bâillement. Ces auteurs décrivent le premier
cas de PBO chez un patient présentant une
première manifestation de sclérose en
plaques (SEP) tumorale.
Un homme de 35 ans s'est présenté aux
urgences pour un premier épisode de crise
épileptique généralisée.
L'examen neurologique a révélé une
hémiparésie spastique du côté
gauche, affectant principalement le membre
supérieur. L'IRM cérébrale a
montré une lésion tumorale de
l'hémisphère droit correspondant à
une démyélinisation. Le LCR n'a pas
révélé de bandes oligoclonales.
Deux semaines après son admission et bien
qu'il soit incapable de lever volontairement son bras
gauche, le patient a remarqué une
élévation involontaire
répétée et reproductible de ce
membre lors d'un bâillement, ce qui correspond
à la PBO. Au cours des semaines suivantes, le
phénomène a diminué à la fois
en fréquence et en amplitude de mouvement,
parallèlement à la
récupération motrice. Une IRM
réalisée deux mois plus tard a
montré une progression de la charge
lésionnelle démyélinisante et a
confirmé le diagnostic de SEP.
Le PBO est un exemple de dissociation motrice
volontaire autonome et reflète l'interaction entre
la perte d'inhibition corticale du cervelet dans le cadre
de voies spinocérébelleuses fonctionnelles.
Les cliniciens doivent être conscients de ce
phénomène transitoire qui ne doit pas
être confondu avec un trouble chronique du
mouvement ou des crises épileptiques focales.
Department of Psychology, University of Waterloo, 200
University Avenue West, Waterloo, ON, N2L 3G1,
Canada.
A link between
contagious yawning and human cooperation
?
It has been theorized that the contagion of behaviors
may be related to social cognitive abilities, but
empirical findings are inconsistent. The authors recorded
young adults' behavioral expression of contagious yawning
and contagious smiling to video stimuli and employed a
multi-method assessment of sociocognitive abilities
including self-reported internal experience of emotional
contagion, self-reported trait empathy, accuracy on a
theory of mind task, and observed helping behavior.
Results revealed that contagious yawners reported
increases in tiredness from pre- to post-video stimuli
exposure, providing support for the internal experience
of emotional contagion, and were more likely to provide
help to the experimenter relative to non-contagious
yawners. Contagious smilers showed stably high levels of
self-reported happiness from pre- to post-video exposure,
were more likely to provide help to the experimenter, and
had increased accuracy on a theory of mind task relative
to non-contagious smilers.
There were no differences in self-reported trait
empathy for contagious versus non-contagious yawners or
smilers. Contagious yawning may be related to some basic
(i.e., emotional contagion) and advanced (i.e., helping
behavior) sociocognitive processes, whereas contagious
smiling is related to some advanced sociocognitive
processes (i.e., theory of mind and helping
behavior).
Un lien entre la
réplication des bâillements et le
comportement de coopération ?
La théorie veut que la réplication (cf
contagion) des comportements soit liée aux
capacités cognitives sociales, mais les
résultats empiriques ne sont pas cohérents.
Ces auteurs ont enregistré l'expression
comportementale de jeunes adultes (bâillements
contagieux et sourires contagieux) face à des
stimuli vidéo et ont utilisé une
évaluation multi-méthodes des
capacités sociocognitives, y compris
l'expérience personnelle de contagion
émotionnelle, l'empathie trait
auto-déclarée, la précision d'une
tâche de théorie de l'esprit et
l'observation du comportement d'aide.
Les résultats ont révélé
que les bâilleurs contagieux signalaient une
augmentation de la fatigue avant et après
l'exposition au stimulus vidéo, ce qui confirme
l'expérience interne de la contagion
émotionnelle, et qu'ils étaient plus
susceptibles d'aider l'expérimentateur que les
bâilleurs non contagieux.
Les personnes qui sourient de manière
contagieuse ont montré des niveaux
élevés et stables de bonheur
autodéclaré avant et après
l'exposition à la vidéo, étaient
plus susceptibles d'aider l'expérimentateur et
avaient une plus grande précision dans une
tâche de théorie de l'esprit par rapport aux
personnes qui sourient de manière non contagieuse.
Il n'y avait pas de différences dans l'empathie
déclarée entre les bâilleurs
contagieux et les bâilleurs non contagieux, ni
entre les bâilleurs et les sourieurs.
Le bâillement contagieux peut être
lié à certains processus sociocognitifs de
base (contagion émotionnelle) et avancés
(comportement d'aide), tandis que le sourire contagieux
est lié à certains processus sociocognitifs
avancés (théorie de l'esprit et
comportement d'aide