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More
than a simple fixed action pattern: Yawning in
drills
- Galotti A, Fausti G, Casetta G,
- Nolfo AP, Maglieri V, Palagi E.
- Primates
- 2024
Apr 22
Yawning by other
primates
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Yawning by drills
(Mandrillus leucophaeus)
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- In the last decade, increasing attention has been
devoted to exploring some aspects of yawning in non-human
animals. With their chin red mark, bony paranasal
swellings, male large brains and long canines, drills
(Mandrillus leucophaeus) offer a robust model for testing
hypotheses on the phenomenon. The authors identified two
yawn variants (covered, YCT and uncovered teeth, YUCT)
which differ in terms of recruitment of muscular action
units (AUs). They tested the effects of several variables
(sex, dominance rank, context) on the duration of the
yawn and the probability of YCT or YUCT occurrence. They
found that males performed longer and more YUCT than
females. These findings support the Brain Cooling
Hypothesis suggesting that those species showing large
brains tend to display larger and longer yawns.
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- They also tested the State Changing Hypothesis
predicting the presence of a temporal association of
yawning and ongoing behavioral transitions. A sequential
analysis revealed that after 30 s following a yawn,
drills were significantly more likely to change their
behavioral state. Through the observation of yawning,
conspecifics might gain knowledge of impending state
changes. Seeing other's yawns increased the probability
of a similar response in the observers, thus suggesting
the presence of yawn contagion in drills. Although the
dataset needs to be expanded, our findings indicate that
yawning is variable in drills, it can be associated with
subjects' state changes, and the imminent shifts can be
perceived/processed by conspecifics.
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- Le
bâillement des drills (Mandrillus
leucophaeus)
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- Au cours de la dernière décennie,
l'étude de certains aspects du bâillement
chez les animaux non humains a fait l'objet d'une
attention croissante. Avec leur marque rouge au menton,
leurs renflements paranasaux osseux, leur gros cerveau
mâle et leurs longues canines, les drills
(Mandrillus leucophaeus) offrent un modèle robuste
pour tester des hypothèses sur le
phénomène.
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- Les auteurs ont identifié deux variantes de
bâillements (dents couvertes, YCT et dents non
couvertes, YUCT) qui diffèrent en termes de
recrutement des unités d'action musculaire (UA).
Ils ont testé les effets de plusieurs variables
(sexe, rang de dominance, contexte) sur la durée
du bâillement et la probabilité d'apparition
de YCT ou YUCT. Ils ont constaté que les
mâles bâillaient plus longtemps et plus
souvent que les femelles. Ces résultats confirment
l'hypothèse du refroidissement du cerveau, selon
laquelle les espèces dotées d'un gros
cerveau ont tendance à présenter des
bâillements plus importants et plus longs. Ils ont
également testé l'hypothèse du
changement d'état, qui prédit la
présence d'une association temporelle entre les
bâillements et les transitions comportementales en
cours.
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- Une analyse séquentielle a
révélé qu'après 30 secondes
suivant un bâillement, les drills étaient
significativement plus susceptibles de changer leur
état comportemental. En observant les
bâillements, les congénères
pourraient être informés des changements
d'état imminents. Le fait de voir les
bâillements des autres augmente la
probabilité d'une réponse similaire chez
les observateurs, ce qui suggère la
présence d'une contagion des bâillements
chez les drills. Bien que l'ensemble des données
doive être élargi, ces résultats
indiquent que les bâillements sont variables dans
les circonstrances, qu'ils peuvent être
associés aux changements d'état des sujets
et que les changements imminents peuvent être
perçus/traités par les
congénères.
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Le
bâillement
- Walusinski O.
- télécharger
le pdf
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Une mise au point pour
le journal Médecine du Sommeil
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- Résumé
- Le bâillement est une stéréotypie
comportementale observée chez tous les
vertébrés, qu'ils vivent dans les airs, sur
terre ou sous l'eau, qu'ils soient homéothermes ou
poïkilothermes. Cet article propose une mise au
point de la physiologie du bâillement et des
différentes pathologies qui lui sont
associées. L'évolution du bâillement
au cours de la vie ftale, la place qu'il occupe
dans la physiologie de l'intéroception
complète cette revue. Enfin, une théorie de
sa finalité physiologique est proposée
abordant les échelons comportementaux et
cliniques, l'échelon des réseaux neuronaux
et l'échelon moléculaire qui le
sous-tendent.
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- Abstract
- Yawning is a behavioral stereotypy observed in all
vertebrates, whether they live in the air, on land or
underwater, and whether they are homeotherms or
poikilotherms. This article reviews the physiology of
yawning and the various pathologies associated with it.
The evolution of yawning during fetal life and its place
in the physiology of interoception complete this review.
Finally, a theory of its physiological purpose is
proposed, addressing the behavioral and clinical, neural
network and molecular levels that underlie it.
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