baillement.com oscitatio.com charcot2025.fr	Lundi 1 2025 la lettre d'information du site baillement.com N°233 Si vous ne voyez pas les images, cliquez ici pour lire cette lettre dans votre navigateur. If you cannot see pictures below, to view the email in your web browser click here baillement.com est libre d'accès, base documentaire pour comprendre, chercher, travailler
Yawning in sync: implications for social cohesion in horses Galotti A, Romano M, Baragli P, Palagi E Curr Zool 2024;71(2):137-151   Tous les articles sur la contagion du bâillement All articles about contagious yawning	Yawning contagion by horses   The increasing interest in the study of spontaneous (SY) and contagious yawning (CY) was so far focused on several taxa, especially primates. Here, the authors focused on SY and CY in horses, a suitable species due to their complex social dynamics that has been largely overlooked in research on these phenomena. By analyzing videos of 48 horses on pasture, they identified 2 yawning morphologies: Covered (Y-) and Uncovered Teeth (Y UcT). Using EquiFACS, they quantitatively demonstrated that Y- and Y uct differ in terms of muscle recruitment.   Moreover, they provide the first evidence for the presence of CY by comparing 2 different conditions: chewing-yawn-chewing versus chewingchewing-chewing. Supporting the Social Modulation hypothesis, in our mares, CY was more prominent among subjects sharing good relationships. Moreover, subjects responded more rapidly to kin compared with non-kin and kin frequently grooming each other responded even more rapidly to each other yawns. The high familiar yawn sensitivity can provide selective advantages increasing behavioral synchronization and group cohesion.     La contagion du bâillemnt chez les chevaux   L'intérêt croissant pour l'étude des bâillements spontanés (SY) et contagieux (CY) s'est jusqu'à présent concentré sur plusieurs taxons, en particulier les primates. Ici, les auteurs se sont concentrés sur le SY et le CY chez les chevaux, une espèce appropriée en raison de sa dynamique sociale complexe qui a été largement négligée dans la recherche sur ces phénomènes.   En analysant les vidéos de 48 chevaux au pâturage, nous avons identifié 2 morphologies de bâillements : Les dents couvertes (Y-) et les dents non couvertes (Y UcT). En utilisant EquiFACS, les autuers ont démontré quantitativement que Y-et Y uct diffèrent en termes de recrutement musculaire. De plus, ils fournissent la première preuve de la présence de CY en comparant 2 conditions différentes : mâcher-bâillement-mâcher versus mâcher-mâcher-mâcher.   A l'appui de l'hypothèse de la modulation sociale, chez ces juments, le CY était plus important chez les sujets partageant de bonnes relations. En outre, les sujets réagissaient plus rapidement aux proches qu'aux non-apparentés et les proches qui se toilettent fréquemment répondaient encore plus rapidement aux bâillements de l'autre. La forte sensibilité aux bâillements familiers peut fournir des avantages sélectifs augmentant la synchronisation comportementale et la cohésion du groupe.
Rat boredom-like behaviour in a monotonous versus a varied foraging task: effects of sensory variation Burn CC, Ng KHT, Parker MO. Anim Cogn 2025;28(1):57	Yawning during monotonous situations by animals   Evidence increasingly reveals that non-human animals in monotonous situations can show boredom-like states, distinctively manifesting as increases in both arousal-seeking, restless behaviour and low arousal, drowsy behaviour. However, task related boredom has been little investigated in animals, but could have implications for animal training efficacy, for animal welfare, and for modelling human task fatigue.   The authors investigated whether varied sensory stimuli helped prevent boredom-like behaviour in a repetitive foraging scenario, compared with a monotonous equivalent. In a cross-over design, 20 rats searched pairs of containers for a small reward hidden within a digging material, with a new pair of containers presented every 2 min during a 20 min session. Multisensory cues distinguished the rewarded vs. non-rewarded containers.   They hypothesized that, if rats became bored by sensory monotony, rats in a monotonous version of the scenario would show more arousal-seeking (e.g. exit-directed behaviour, jumping) and drowsy behaviour (e.g. standing still, yawning, task disengagement) than in a varied version. In the Monotony treatment, the digging material, reward flavour, and features of the cues remained constant in each presentation, whereas these changed throughout the variety treatment.   Behaviour was observed blind to treatment in a randomised order. Monotony significantly increased exitdirected behaviour compared with Variety, but no other treatment effects reached significance. Possible reasons for the relative lack of findings are discussed, including suggestions for future research. Here, sensory monotony during the task did not induce the full range of behaviours characterizing boredom, but it is of interest that it did increase exit-directed behaviour.   Des bâillments témoins d'activité monoyone chez les animaux   Il apparaît de plus en plus clairement que les animaux non humains confrontés à des situations monotones peuvent présenter des états similaires à l'ennui, qui se manifestent distinctement par une augmentation des comportements d'agitation et de recherche d'excitation, ainsi que des comportements de somnolence et de faible excitation. Cependant, l'ennui lié à une tâche a été peu étudié chez les animaux, alors qu'il pourrait avoir des implications sur l'efficacité de l'entraînement des animaux, sur leur bien-être et sur la modélisation de la fatigue liée à une tâche chez l'homme.   Les auteurs ont cherché à savoir si des stimuli sensoriels variés permettaient d'éviter les comportements d'ennui dans un scénario de recherche de nourriture répétitif, par rapport à un scénario équivalent monotone. Dans un schéma croisé, 20 rats ont cherché dans des paires de récipients une petite récompense cachée dans un matériau à creuser, une nouvelle paire de récipients étant présentée toutes les 2 minutes pendant une session de 20 minutes. Des indices multisensoriels distinguaient les récipients récompensés des récipients non récompensés.   Ils ont émis l'hypothèse que, si les rats s'ennuyaient à cause de la monotonie sensorielle, les rats dans une version monotone du scénario montreraient plus de recherche d'excitation (par exemple, comportement dirigé vers la sortie, saut) et de comportement somnolent (par exemple, immobilité, bâillement, désengagement de la tâche) que dans une version variée. Dans le traitement Monotonie, le matériel de fouille, la saveur de la récompense et les caractéristiques des indices sont restés constants à chaque présentation, alors qu'ils ont changé tout au long du traitement Variété. Les comportements ont été observés en aveugle, dans un ordre aléatoire. La monotonie a augmenté de manière significative le comportement de sortie par rapport à la variété, mais aucun autre effet de traitement n'a atteint le seuil de signification. Les raisons possibles de l'absence relative de résultats sont discutées, y compris des suggestions pour des recherches futures. Ici, la monotonie sensorielle pendant la tâche n'a pas induit toute la gamme des comportements caractérisant l'ennui, mais il est intéressant de noter qu'elle a augmenté le comportement de sortie.
Yawning-induced alternobaric facial palsy in a healthy young adult: A case report and review of the pathophysiology Cammalleri M, Zatta E, Sala G, Fusetti S, Salmini Sturli A, Favero V Cranio 2025 Sep 4:1-5	Alternobaric facial palsy triggered by a yawn   Alternobaric facial palsy (AFP) is a rare peripheral facial nerve palsy resulting from transient neurapraxia when sudden ambient-pressure changes disrupt middle-ear equilibrium. Common precipitants include scuba diving, air travel, and altitude. AFP triggered by routine activities is exceedingly uncommon.   A healthy 27 year old man developed acute right facial paresis after a prolonged yawn, while in the car. He reported ear fullness, cheek and tongue numbness, and inability to close the right eye, without other neurological sympthoms. Examination revealed a right peripheral facial palsy (House - Brackmann Grade IV), positive Bell's sign, and otherwise normal findings. CT and MRI of the brain and temporal bones showed no lesions. Other causes were ruled-out. Given the abrupt onset, absence of structural pathology, exclusion of other etiologies, AFP was diagnosed.   Prednisone (50 mg, tapered over 3 weeks), eye care, and close follow-up led to full recovery within three weeks. No recurrence occurred at 3, 6, or 12 months.   This case highlights an atypical AFP trigger - a simple yawn - and underscores the importance of considering alternobaric mechanisms in acute peripheral facial palsy, even in everyday settings.   Une paralysie barotraumatique déclenchée par un bâillement   La paralysie faciale barotraumatique est une paralysie rare du nerf facial périphérique résultant d'une neurapraxie transitoire lorsque des changements soudains de pression ambiante perturbent l'équilibre de l'oreille moyenne. Les facteurs déclenchants courants sont la plongée sous-marine, les voyages en avion et l'altitude. La paralysie faciale barotraumatique déclenchée par des activités courantes est extrêmement rare.   Un homme de 27 ans en bonne santé a développé une parésie faciale aiguë du côté droit après un bâillement prolongé, alors qu'il se trouvait dans une voiture. Il a signalé une sensation de plénitude dans l'oreille, un engourdissement de la joue et de la langue, et une incapacité à fermer l'œil droit, sans autres symptômes neurologiques. L'examen a révélé une paralysie faciale périphérique droite (degré IV de House-Brackmann), un signe de Bell positif et des résultats par ailleurs normaux. Le scanner et l'IRM du cerveau et des os temporaux n'ont montré aucune lésion. D'autres causes ont été exclues. Compte tenu de l'apparition soudaine, de l'absence de pathologie structurelle et de l'exclusion d'autres étiologies, un diagnostic de paralysie faciale barotraumatique a été posé.   La prednisone (50 mg, à dose dégressive sur 3 semaines), des soins oculaires et un suivi étroit ont permis une guérison complète en trois semaines. Aucune récidive n'est survenue à 3, 6 ou 12 mois.   Ce cas met en évidence un déclencheur atypique de la paralysie faciale barotraumatique - un simple bâillement - et souligne l'importance de prendre en compte les mécanismes de variations de pression dans la paralysie faciale périphérique aiguë, même dans des situations quotidiennes
	Documents mis en ligne ce mois-ci : Yawning in sync: implications for social cohesion in horses. Galotti A,, et al Yawning-induced alternobaric facial palsy in a healthy young adult: A case report and review of the pathophysiology. Cammalleri M et al.
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