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On
Yawning or The Hidden Sexuality of the Human
Yawn
In science yawning
has not received its due attention. In this
investigation, Wolter
Seuntjens gives a
systematic-encyclopaedic overview of all available
knowledge about the yawn. The fields from which he
derives his data are semantics and etymology, sociology,
psychology, the medical sciences (anatomy, physiology,
pathology, and pharmacology), and the arts (literature,
film, visual-arts).
Then, Wolter Seuntjens associates
a number of these data in order to test the hypothesis :
yawning has an erotic side, yawning has a sexual aspect.
As the total amount of
circumstantial evidence surpasses a critical mass, he
can, for the present moment and until future refutation,
assume this hypothesis to be correct. Furthermore, he
provides two predictions about prospective scientific
research that will enable a more direct testing of his
hypothesis.
Finally, Wolter Seuntjens
enumerates 22 theses. The two foremost conclusions of
this investigation are :
the yawn is, contrary to
common-sense ideas, far from trivial; yawning is an
extremely complex and significant behaviour.
The yawn, and this clashes even
more with common sense notions, appears to have an erotic
side, a sexual aspect.
O.W.
... Wolter Seuntjens
...
B. Deputte
27 octobre
2004
Du
bâillement ou la sexualité cachée du
bâillement humain
Le
bâillement n'a pas
reçu, jusqu'ici, l'attention scientifique qu'il
aurait dû. Wolter
Seuntjens a
écrit une thèse de doctorat, de
l'Université Vrije d'Amsterdam, qualifiable
d'encyclopédique, répertoriant toutes les
connaissances disponibles sur et autour du
bâillement. Il a passé en revue des champs
aussi variés que la sémantique et
l'étymologie, la sociologie, la psychologie, la
médecine (anatomie, physiologie, pathologie et
pharmacologie) et les arts (littéraure,
cinéma, arts picturaux).
Usant de l'art de la
synthèse, il a ensuite utilisé cette masse
de connaissances afin de valider son hypothèse :
le bâillement a un côté
érotique et un aspect sexuel.
Jusqu'à une
éventuelle future réfutation, il a,
à ce jour, accumulé suffisamment de
données pour nous convaincre de la validité
de son hypothèse. Il fournit également des
pistes de recherches, à conduire à
l'avenir, afin de conforter sa
démonstration...
Après avoir avancé
22 arguments, il conclue par deux propositions marquantes
:
le bâillement, loin du sens
commun n'a rien de trivial; c'est un comportement
complexe et signifiant.
le bâillement, et
contrairement au bon sens commun, comporte une valeur
érotique et participe de la
sexualité.
Stretching movements induced by
intracisternal injections of ACTH. Prevailing
significance of the melanophore-stimulating activity in
relation to the adrenocorticotropic
activity.
Ferrari W, Gessa GL, Vargiu L
Boll Soc Ital Biol
Sper
1959; 35; 9;
509-510
Italian
On the "stretch crisis" due to endocisternal
injections of ACTH in the dog
A specific effect
induced by polypeptides found in the
CNS
W.
Ferrari, GL. Gessa and L. Vargiu began their
experiments (1959) for some studies on the mechanism of
the eosinopenic action of ACTH. The results of previous
experiments convinced them that the eosinopenia caused by
ACTH stemmed from its action on hypothalamic structures
which had been shown to control the blood eosinophils. To
test this working hypothesis they injected dogs
intracisternally (i.c.) with a commercial preparation of
ACTH.
They not only found that the eosinopenic action of
ACTH was more pronounced after intracisternal than after
intravenous injection, but they were fortunate to observe
a complex behavioral syndrome, unfamiliar to them,
which warranted further investigation. Most of the dogs
given ACTH i.c. exhibit apparently normal behavior for
about half an hour. Thereafter all animals become
apathetic and exhibit diffuse muscular tremors which, at
this time, are more marked in the limbs. The rhythm of
respiratory activity assumes a peculiar characteristic:
the dogs are drowsy, yawn frequently and after
about one hour they start to stretch in the way
they usually do when they awake from physiological sleep
(figure). The intervals between successive
stretching acts become shorter and shorter until a
stretching act begins immediately after the preceding one
(stretching crisis).
This first report deals with their efforts to
identify the optimal amino acid sequence that evokes such
a syndrome and with their preliminary attempts to
localize the site of action of these polypeptides. These
studies demonstrate that polypeptides with ACTH and/or
MSH activity cause a syndrome which seems to be due to
their stimulation of certain specific functions of the
CNS. All the animal species studied are responsive to the
active polypeptides basically in the same manner, with
stretching and yawning which do not differ
qualitatively from those occurring physiologically in
"tired" animals; this effect is highly reproducible.
The antagonism. against the stretching syndrome
displayed by different drugs known to block the reticular
formation, ie. phenobarbital, atropine, scopolamine,
chlorpromazine, diethazine and morphin indicates that
the reticular formation might be concerned with the
syndrome described. The antagonistic effect of
atropine and scopolamine suggests that a cholinergic
mechanism might be involved.
Considering the overall observations it may be
suggested that a polyeptide, similar in structure to MSH
and ACTH and probably present in the delta fraction can
antagonize the sleeping state. Stretching and yawning
are two physiological acts that might be considered as an
effort of the body to delay the onset of sleep and a
mechanism to reinforce wakefulness after sleep
Naissance
de la neurophysiologie du bâillement
(1959)
Un comportement caractéristique
déclenché par l'injection de polypeptides
dans le système nerveux central
W.
Ferrari, GL. Gessa and L. Vargiu ont
débuté leurs expériences (1959) par
des études sur le mécanisme de l'effet
éosinopéniant de l'ACTH. Il en
arrivèrent à la conclusion que cet effet de
l'ACTH devait résulter de son action sur
l'hypothalamus. Afin de tester cette hypothèse,
ils injectèrent de l'ACTH dans les cavités
cérébrales.
Ils découvrirent ainsi non seulement que
l'effet éosinopéniant de l'ACTH
était plus puissant après injection dans le
liquide céphalo-rachidien, mais aussi
observèrent, de façon inattendue, le
déroulement d'un comportement complexe, auquel ils
n'étaient pas familier. La majorité des
chiens, après avoir reçu leur injection,
avait au départ un comportement normal et
habituel. Mais après une demi-heure, les animaux
devenaient apathiques, se mettaient à trembler de
façon généralisée, avec une
exacerbation au niveau des membres. Le rythme
respiratoire se modifiait; les chiens paraissaient
fatigués, bâillaient d'une façon
répétée. Au bout d'une heure
environ, ils s'étiraient en pandiculation
comme lors de l'éveil. Véritable crise de
pandiculations, ces étirements voyaient leur
fréquence augmentée et l'intervalle entre
eux se réduire, jusqu'à se succèder
l'un enchaînant l'autre, sans arrêt.
Ces premiers résultats récompensaient
les efforts fournis pour identifier la séquence
exacte d'acides aminés qui déclenchaient ce
comportement et les premiers essais nécessaires
à la localisation du site d'action. Toutes les
espèces animales testées répondaient
avec des manifestations comportementales comprarables
après injection d'ACTH ou de MSH.
Bâillements et pandiculations ne différaient
pas qualitativement de ceux physiologiques chez des
animaux "fatigués". Cet effet était
constamment reproductible.
L'action antagoniste, empêchant ces
bâillements et pandiculations,
déclenchée par des substances connues pour
inhiber l'activité de la Formation
Réticulée du tronc cérébral
(phenobarbital, atropine, scopolamine, chlorpromazine,
diethazine , morphine) indiquait que cette structure
devait être impliquée dans ce comportement
stéréotypé. L'action inhibitrice de
l'atropine et de la scopolamine évoquait
l'implication d'une composante cholinergique.
,
Considérant l'ensemble de ces données,
il était probable qu'un polypeptide, analogue par
sa structure à la MSH et l'ACTH et probablement
présent dans la partie delta, pouvait antagoniser
le sommeil. Aussi bâillements et pandiculations
pouvaient être considérés comme un
effort du corps pour retarder l'installation du sommeil
en renforçant l'éveil.
It has long been known that the
intracerebroventricular administration of ACTH1-24
increases the duration of grooming episodes and the
frequency of yawning in rats. The objective of this study
was to investigate in what way these episodes are
prolonged andwhether and to what extent genotype
influences such effects. We compared the effect of
increasing doses of intracerebroventricularinjections of
ACTH1-24 on grooming and yawning in males of two inbred
strains of SpragueÐDawley rats with distinct
yawningfrequency, high-yawning (HY) and low-yawning (LY).
In LY rats the duration of grooming episodes increased,
while in HY ratsgrooming episodes augmented both in
number and duration. In LY rats the duration of grooming
components increased likewise, inHY rats however, neither
the number nor the duration of the components changed.
The grooming rate in both strains of rats wasslowed,
though more so in LY than in HY rats. Yawning increased
in LY rats but not in HY rats. We conclude therefore
thatACTH1-24 increases the duration of grooming episodes
by slowing the grooming rate according to genotype, and
may or may notalter the frequency of yawning.
«On attribue le bâillement soit au besoin
de renouveler l'air des poumons , soit au besoin d'en
introduire une plus grande quantité pour fournir
plus d'oxygène au sang, dont le cours était
gêné, et qui, par conséquent, en a
besoin, soit enfin à un sentiment de malaise qui
se manifeste dans le fond de la gorge, à la partie
supérieure du cou.
......
Telle n'est pas notre manière de
voir.
.....
Si cette grande inspiration n'avait lieu que pour
oxygéner du sang, on pourrait la remplacer en
faisant volontairement une grande inspiration, ou en
accélérant le mouvement de la respiration.
Mais il n'en est point ainsi; car, lorsque le besoin de
bâiller se fait sentir, c'est en vain qu'on fait de
grandes inspirations ou qu'on précipite la
respiration : ce besoin persiste, et il faut qu'il soit
satisfait par l'accomplissement de son mécanisme
spécial.
Ainsi, nous pensons que le
bâillement a lieu, de même que les
pandiculations, lorsque le cerveau, averti de
l'engourdissement dans lequel tombe l'économie,
cherche à en prévenir les suites en
sollicitant des actes d'excitation et de
réveil; alors tous les muscles de
l'économie se contractent, aussi bien ceux de la
locomotion que ceux de la respiration. Cette contraction
générale est déjà un moyen de
stimulation; en outre, elle exprime des tissus le sang
qui y languissait, et elle active la circulation; mais la
respiration y joue bien certainement le rôle le
plus-grand, à cause de l'importance de ses actes.
Etant ainsi ranimée, elle ranime aussi, la
circulation qui va ensuite porter, avec plus
d'activité aux organes, un sang plus riche et plus
abondant; aussi, après le bâillement et ses
pandiculations, voit-on succéder un sentiment de
bien-être au sentiment d'embarras et de gêne
qui les avait provoqués.»
Tyler Crotty est bien placé juste en retrait
de la tribune présidentielle lors de ce
«rally» républicain de Georges W. Bush
car il est le fils du président du conseil du
comté d'Orange en Floride et surtout gros donateur
de la campagne de réélection du
président. Mais le discours du président
américain est tellement passionnant, pour ce petit
gars rondouillard à la casquette de base-ball
orange, qu'il bâille, pique du nez, se
décroche la mâchoire, se plie en deux, danse
d'un pied sur l'autre, etc. à quelques pas du
président.
La scène qui s'est déroulée en
mars a été exposée au grand public
par un présentateur vedette de CBS, David
Letterman, qui l'a diffusée dans son talk-show
dans un sujet intitulé « George
W. Bush Invigorates America's Youth »
(George Bush donne la pêche à la jeunesse
américaine).
News
yawn
Watch amusing footage of President Bush speaking at a
campaign rally while in the background a 13-year-old boy
is seen yawning uncontrollably, twisting his head from
side to side, checking his watch, and looking thoroughly
bored.
During a long political speech in Orlando, Florida, a
boy, standing several feet from the President, fights
sleep with a variety of desperate maneuvers, as shown in
this montage from "Late Show With David Letterman,"
titled "George
W. Bush Invigorating America's Youth."
Combien de fois
bâillez-vous par jour ? <5 = 25,4%.. 5-10 =
25,5%.. 10-15 = 15,2%.. 15-20 = 8,6%.. >20 =
25,2%
Ressentez-vous des
baillements excessifs ?
70,5% = non, tant
mieux
27,1% = oui et je ne sais pas pouquoi
7,7% = oui et je prends
des antidépresseurs
1,2% = oui et je prends
des anti-épileptiques
4,6% = oui et je prends d'autres médicaments
2,8% = oui et j 'ai des troubles neurologiques
2,5% = oui et j 'ai des troubles hormonaux
3% = oui et j 'ai des tics moteurs
2% = oui et j 'ai des tocs
déclenchez-vous
facilement le bâillement d'autrui ? 75%
êtes-vous sensible
au bâillement d'autrui ? 74,2%
Night's Yawning Peal: Tales of
Horror and Terror Which Offer New Fillips to Jaded
Appetites
1952 August (ed.)
selected by August Derleth
Mr George; The Sign; Dhoh; Churchyard Yew; Technical
Slip; Man Who Collected Poe; Roman Remains; Case of
Charles Dexter Ward
by
Stephen Grendon, C.M. Eddy, Jr., Lord Dunsany, Carl
Jacobi, H. Russell Wakefield, Manly Wade Wellman, J.
Sheridan LeFanu, John Beynon Harris, Robert Bloch,
Michael West, Algernon Blackwood, Malcolm Ferguson,
Richard Curle
On the basis of knowledge derived
from embryology, ethology, neurophysiology and pathology,
this book integrates all available data as well as
unifing a substantial amount of disparate research. This
is the first comprehensive review of yawning behaviour
ever published.
Usant d'une approche
multidisciplinaire, empruntant à l'embryologie,
l'éthologie, la neurophysiologie, la pathologie,
ce livre de 200 pages collecte nombre de
données variées, restées
dispersées jusque-là. Il comble le vide
laissé par l'absence de toute publication
scientifique antérieure sur le
bâillement.