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1er mars 2005
la lettre d'information du site baillement.com N°37
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I thank Riitta Hari and Steven Platek for sending theirs articles before they will be published !
 
Je remercie Riitta hari et Steven Platek de m'avoir adressé leurs articles avant leur publication
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bailler (verbe)
 
100 mots à sauver de Bernard Pivot
Albin Michel Ed 2004
 
Il y a bâiller (ouvrir involontairement la bouche), bayer au corneilles (tuer le temps la bouche ouverte, le regard perdu), et
 
bailler, verbe dont on a oublié qu'il est synonyme de donner: "baillez nous le mot de passe"; "bailler-moi cent francs". 
 
Bailler ne subsiste plus que dans l'expression vous me la baillez belle ou vous me la baillez bonne, c'est à dire vous cherchez à me faire croire une chose fausse.
 
"Le démon n'attaquait pas Vincent de front; il s'en prenait à lui d'une manière retorse et furtive; une de ses habiletés consiste à nous bailler pour triomphantes nos défaites".
 
Les Faux-Monnayeurs
André Gide
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Yearning to yawn: the neural basis of contagious yawning
Neuroimage. 2005; 24(4):1260-1264
Schurmann M, Hesse MD, Stephan KE, Saarela M, Zilles K, Hari R, Fink GR.
Brain Research Unit, Low Temperature Laboratory, Helsinki University of Technology, Espoo, Finland
 
Yawning is contagious: Watching another person yawn may trigger us to do the same. Here Schurmann M, et al. studied brain activation with functional magnetic resonance imaging (fMRI) while subjects watched videotaped yawns. Significant increases in the blood oxygen level dependent (BOLD) signal, specific to yawn viewing as contrasted to viewing non-nameable mouth movements, were observed in the right posterior superior temporal sulcus (STS) and bilaterally in the anterior STS, in agreement with the high affinity of STS to social cues. However, no additional yawn-specific activation was observed in Broca's area, the core region of the human mirror-neuron system (MNS) that matches action observation and execution. Thus, activation associated with viewing another person yawn seems to circumvent the essential parts of the MNS, in line with the nature of contagious yawns as automatically released behavioural acts-rather than truly imitated motor patterns that would require detailed action understanding.
 
The subjects' self-reported tendency to yawn covaried negatively with activation of the left periamygdalar region, suggesting a connection between yawn contagiousness and amygdalar activation.
riitta hari
 
Bailler un bâillement: le substrat neuronal de la réplication du bâillement
Neuroimage. 2005; 24(4):1260-1264
Schurmann M, Hesse MD, Stephan KE, Saarela M, Zilles K, Hari R, Fink GR.
Brain Research Unit, Low Temperature Laboratory, Helsinki University of Technology, Espoo, Finland
 
Le bâillement est contagieux. Observer quelqu'un bâiller, déclenche son propre bâillement. Schurmann M, et al. rapportent ici l'étude réalisée, grâce à une imagerie fonctionnelle cérébrale par IRM, lorsque des sujets regardent un enregistrement vidéo de bâillements. Un niveau de consommation accrue d'oxygène dans le flot artériel cérébral a été mis en évidence au niveau du sillon temporal supérieur (STS), dans sa partie postérieur droite, et bilatérallement dans sa partie antérieure, comparativement à l'observation de mouvements de la bouche aléatoires et non spécifiques. Ces résultats corroborent les données connues de l'implication spécifique du STS dans la reconnaissance des visages et les échanges sociaux.
 
Toutefois, aucune autre activation spécifique n'a été observée au niveau de l'aire de Broca, zone privilégiée du système des neurones miroirs qui apparie observation et exécution gestuelles. Ainsi, regarder quelqu'un bâiller semble ne pas activer le système des neurones miroirs; ceci semble confirmer la nature de comportement automatique de la réplication du bâillement plutôt qu'un acte d'imitation qui sous-entend une compréhension de l'action.
 
La susceptibilité à la sensibilté de la réplication du bâillement va de pair avec une réduction de l'activité de l'amygdale (covariance négative). Ceci suggère une relation entre la susceptibilité à bâiller et la capacité à l'analyse émotionnelle des visages au cours des interactions de la vie sociale. (Personnalité schizoïdes peu sensibles, personnalités empathiques très sensibles, cf ci-dessous)
 

Contagious yawning and the brain
Cognitive Brain Research 2005, in press
Platek S, Mohamed F, Gallup G
Department of psychology, Phildelphia, USA
 
Contagious yawning, the onset of a yawn triggered by seeing, hearing, reading, or thinking about another person yawn is a well documented phenomenon. The mechanisms that drive contagious yawning are as yet unknown, but there is recent evidence of a link between contagious yawning and self-processing that is negatively impacted by schizotypal personality traits. (S.M. Platek, S.R. Critton, T.E. Myers, G.G. Gallup Jr., Contagious yawning: the role of selfawareness and mental state attribution, Cogn. Brain Res. 17 (2003) 223-227). The neural substrates involved in contagious yawning, however, are unknown. Here, using fMRI, S. Platek et al. show that viewing someone yawn evokes unique neural activity in the posterior cingulate and precuneus. Because of the role these areas play in self-processing (e.g., selfreferential processing, theory of mind, autobiographical memory), these findings provide further support for the hypothesis that contagious yawning may be part of a neural network involved in empathy.
 
Contagion du bâillement et cerveau
Cognitive Brain Research 2005, in press
Platek S, Mohamed F, Gallup G
Department of psychology, Phildelphia, USA
 
La contagion du bâillement, c'est à dire le déclenchement du bâillement par la vue, l'audition, la suggestion par la lecture ou la pensée du bâillement d'un autre, est un phénomène bien établi. Les mécanismes qui y président sont actuellement imparfaitement connus mais divers travaux récents ont montré le lien qui existe entre susceptibilité et personnalité. Ainsi une personnalité empathique se révèle très sensible à cette réplication alors que les schizoïdes y sont très peu sensibles. Les circuits neuronaux impliqués sont actuellement inconnus. Dans ce travail, en utilisant la fIRM, S. Platek et al. montre qu'en regardant quelqu'un bâiller active le cortex cingulaire antérieur et le précuneus. Compte-tenu du rôle que jouent ces structures dans l'auto-évaluation, la théorie de l'esprit, la mémoire auto-biographique, ces résultats confortent l'hypoyhèse que la réplication du bâillement est supportée par les circuits neuronaux intervenant dans l'empathie.
 
Théorie de l'esprit, empathie et... bâillement C Derouesné
Contagious yawning: the role of self-awareness and mental state attribution Platek SM, SR Critton, et al
Yearning to yawn: the neural basis of contagious yawning Schurmann M, Hari R et al
Contagious yawning and the brain Platek S,Mohamed F, Gallup G
Cortical systems for the recognition of emotion in facial expressions R Adolphs, A Damasio
A neuromodulatory role for the human amygdala in processing emotional facial expressions JS Morris, KJ Friston
Human facial expressions as adaptations: evolutionary questions in facial expression research KL Schmidt
Neurophysiological mechanisms underlying the understanding and imitation of action G Rizzolati, V Gallese
From the perception of action to the understanding of intention J Decety
The functional architecture of human empathy J Decety, Pl Jackson
Imitation and the definition of a meme Susan Blackmore
La communication chez les primates BL Deputte
Imiter pour découvrir l'humain J Decety et J Nadel
A PET exploration of the neural mechanisms involved in reciprocal imitation J Decety, T Chaminade, J Grèzes, AN Meltzoff
Is perceptual anticipation a motor simulation ? A PET study T Chaminade, D Meary, JP Orliaguet, J Decety
Does the End Justify the Means? A PET Explorationof the Mechanisms Involved in Human Imitation T Chaminade, AN. Meltzoff, J Decety
Naturaliser l'empathie J Decety
Neural correlates of feeling sympathy J Decety et T Chaminade T
Functional imaging of theory of mind: the role of the STS Gallagher HL
Resonance behaviors and mirror neurons G Rizzolatti, V Gallese
Reafferent copies of imitated actions in the right superior temporal cortex M Iacoboni
Imitation of facial and manual gestures by human neonates Meltzoff AN, Moore MK
Rational imitation in preverbal infants G Gergely
Imitation et agentivité J Proust

La découverte des neurones miroir dans le cerveau des macaques et ses implications pour l'évolution du cerveau humain est l'un des résultats les plus remarquables des neurosciences contemporaines. Les neurones miroir s'activent lorsque le singe fait une certaine action, mais aussi lorsqu'il observe quelqu'un faire la même action. Certains résultats montrent qu'un système semblable existe dans les êtres humains. Le système miroir est considéré comme un précurseur possible des heuristiques de simulation qui sont à la base de notre cognition sociale.
 
Aujourd'hui les neurones miroir jouent un rôle majeur dans l'explication de diverses capacités humaines : de l'imitation à l'empathie, de la théorie de l'esprit à l'apprentissage linguistique. Le colloque virtuel explorera les implications théoriques de cette découverte en essayant d'évaluer la portée explicative de ce phénomène et dans quelle mesure il fournit une nouvelle base empirique pour une variété de capacités mentales humaines.
 
Ce colloque est organisé grâce au soutien de la European Science Foundation dans le cadre du programme OMLL, Origins of Man, Languages and Language, en tant que network activity du Programme.
 neurones miroir 
The discovery of mirror neurons in the frontal lobes of macaques and their implications for human brain evolution is one of the most important findings of neuroscience in the last decade. Mirror neurons are active when the monkeys perform certain tasks, but they also fire when the monkeys watch someone else perform the same specific task. There is evidence that a similar observation/action matching system exists in humans. The mirror system is sometimes considered to represent a primitive version, or possibly a precursor in phylogeny, of a simulation heuristic that might underlie mindreading.
 
Today, mirror neurons play a major explanatory role in the understanding of a number of human features, from imitation to empathy, mindreading and language learning. It has also been claimed that damages in these cerebral structures can be responsible for mental deficits such as autism. The virtual workshop will address the theoretical implications of the discovery of mirror neurons. The discussion will try to set the explanatory scope of the phenomenon, and evaluate to what extent it can provide a new empirical ground for a variety of human mental abilities.
 
This workshop has been sponsored by the European Science Foundation as a network activity of the Programme Origins of Man, Languages and Language (OMLL).

brain evolution striedter
 
 
Brain Evolution
 
 
 
Developmental structure in brain evolution

brain museum
 
Principles of brain evolution
Georg F. Striedter
University of California, Irvine.
Sinauer Publisher, Sunderland, USA, 2005
 
Evolutionary neuroscience is a vast multilayered enterprise that draws on diverse disciplines that range from molecular genetics to comparative psychology. It involves scrutinizing brain anatomy as well as physiology, and it attempts to link those realms to animal behavior and ecology. It is grounded in history but benefits as well from purely theoretical ideas about how complex systems generally vary with time. Neuroanatomy provides the starting point for most of the discussions in this book.
 
Comparative neuroanatomists have gathered most of the available data on species differences in brains. By comparison, molecular neurobiologists and neurophysiologists tend to report mainly species similarities, which makes it difficult to say much more than "conservation has occurred." Comparative psychologists have shown more interest in the differences between species, generally adopting Darwin's view that evolution is "descent with modification," but their analyses are often tenuous and/or divorced from neuroscience.
 
For all of these reasons, this book is anchored firmly in comparative neuroanatomy, fanning out to other levels of analysis only when and where good data are available.
 
Principles of brain evolution
Georg F. Striedter
University of California, Irvine.
Sinauer Publisher, Sunderland, USA, 2005
 
Les neurosciences, vues sous l'angle de l'Evolution, sont un vaste domaine de recherches, recourant à de multiples disciplines depuis la génétique moléculaire jusqu'à la psychologie comparative. Elles impliquent de connaitre l'anatomie du cerveau aussi bien que sa physiologie. Essayant de relier ces connaissances à l'éthologie et à l'écologie, l'étude de l'évolution du cerveau à des bases historiques et bénéficie de concepts théoriques sur la transformation avec le temps des systèmes complexes. Dans ce livre, la neuranatomie sert de base explicative de départ.
 
Les neuroanatomistes comparatistes ont recueilli la majeure partie des données disponibles sur les différences entre les cerveaux de multiples espèces. Par comparaison, les neurobiologistes et les neurophysiologistes moléculaires tendent à noter principalement des similitudes d'espèces, ce qui ne permet guère que de contaster les éléments similaires et conservés.
 
Les psychologues comparatistes ont montré plus d'intérêt pour les différences entre les espèces, adoptant généralement l'optique Darwinnienne qui prédit que l'évolution est "descente avec des modifications adaptatives" mais leurs analyses sont souvent simplistes et/ou éloignées des neurosciences.
 
Pour toutes ces raisons, ce livre est ancré fermement sur la neuroanatomie comparative, recourant à d'autres niveaux d'analyse, seulement, quand et où les données adéquates sont disponibles.

jean baptiste porta
 
La physionomie humaine
Iean Baptiste Porta
Neapolitain
1545-1615 Naples
nouvellement traduite du Latin en François par le Sieur Raut
1655
A Rouen
Chez Iean & David Berthelin
 
Nombreuses figures sur bois dans le texte
 
«Ouvrage peu commun. Divisée en 4 livres. Enrichies de quantité de figures au naturel, ou par les signes extérieurs du Corps, on voit si clairement la complexion, les moeurs & les desseins des hommes, qu'on semble pénétrer jusques au plus profond de leurs Ames.
 
Oeuvre d'une singulière érudition, très utile, & très agréable aux curieux de toutes sortes de conditions. Traduite du Latin par le Sieur Rault. Première Edition. A Rouen, chez Jean & David Berthelin, 1655»
 
Giovanni Battista della PORTA
De humana physiognomonia
Vico Equense
Josephus Cacchius
1586
 
ian baptista porta

PORTA, Giovanni Battista
De humana physiognomonica
Vico Equebse Giuseppe Cacchi 1586
 
baptista porta
Giovanni Battista (or Giambattista) della Porta (1535-1615) was a natural philosopher and physician who made significant scientific contributions.He was first, for example, to recognize that light rays have a heating effect. However, his approach employed many principles now known to be invalid and in his pursuit of the ancient pseudo-science of physiognomy he tried to determine a man's character from his outward resemblance to animals.
 
"Porta's system . . . leads him constantly to conclusions of analogies between plants, animals and men. Similar humours are found in various apparently unrelated organisms. Plants and animals that correspond in shape are interrelated. [...] When practising medicine, Porta had many occasions to observe his patients, and to study their character and complexion; the results of this studious inquiry are laid down in his book." (Seligmann)
 
This work was written in Latin and first published in 1586 under the title De humana physiognomia. It saw 19 editions before 1701, and has been translated into Italian (1598; translation by Salvatore Scarano), German (1651), French (1655), and English (1817).
jean baptiste porta
La physionomie humaine
Iean Baptiste Porta Neapolitain
1655
 
Du baaillement (page 250)
 
C'est par le truchement de la physique, que Porta s'oriente vers la Physiognomonie. Il emprunte la majorité de ses idées à Aristote. Il innove par une analyse d'anatomie comparée, véritable revue générale de tous les animaux connus à cette époque, profitant des découvertes anatomiques de Vésale. Il y mêle des connaissances médicales fondées sur l'humorisme de Galien et Hippocrate. En 1586 paraît à Sorrente "de humana physiognomonia" en latin, tiré in folio, suivi de nombreuses autres éditions, qui seront traduites en plusieurs langues. L'édition française paraît en 1655, imprimée à Rouen, ne repoduisant qu'une partie des magnifiques bois gravées de l'édition italienne.

Pierre Gratiolet
(1815-1865)
 
pierre gratiolet
1865
J Hetzel Ed
 
Le précurseur de Charles Darwin
 
L'expression des émotions chez l'homme
et les animaux
The expression of the emotions in Man and Animals
1872

gratiolet-minititre
De la physionomie et des mouvements d'expression
 
Quelques autres mouvements très caractéristiques sont une modification du simple mouvement d'inspiration. Ainsi quand la circulation languit, quand un sentiment de torpeur ou d'engourdissement opprime, comme aux approches du sommeil ou sous l'influence de l'ennui, un instinct caché sollicite à de grandes inspirations. Ces inspirations appellent un air excitant, et de peur que cet air ne s'échauffe au contact des sinus olfactifs , ce qui rendrait son action moins stimulante, l'inspiration s'effectue alors par la bouche énormément ouverte. Une des choses qui soulagent et excitent le plus dans ce mouvement, est l'impression que l'air froid détermine en touchant le pharynx. Je ne doute point que ces nombreuses sympathies de l'arrière-gorge, sur lesquelles on a, dans ces derniers temps , essayé de fonder un système nouveau de thérapetitique, ne jouent dans l'enchaînement de ces phénomènes un rôle important.
 
Cette grande inspiration diffère du soupir par sa profondeur et par l'excessive dilatation de la bouche ; on lui a donné un nom particulier, celui de bâillement. Ce mouvement est l'un de ceux auxquels la théorie de M. Huschke sur l'homologie de l'expansion avec l'extension, s'applique le plus directement. Les animaux, en effet, s'allongent en bâillant, ils s'étendent, on peut dire même avec quelque apparence de vérité qu'ils s'étirent.
 
Tous les animaux ne bâillent pas, ou du moins quelques-uns bâillent rarement. Après l'homme, les singes et les animaux carnassiers bâillent le plus souvent. J'ai vu bâiller très caractéristiquement des lapins. Je ne crois pas qu'on ait observé rien de semblable chez les vertébrés ovipares.
 
Georg Christoph Lichtenberg (Oberramstadt, près de Darmstadt, 1742 - Göttingen 1799)
De la physiognomonie: contre les physiognomonistes 1778
 
«L'imitation servile, les efforts pour rendre son extérieur semblable à celui d'hommes célèbres, admirés ou aimés, pour imiter leurs défauts, leurs habitudes ridicules, et même mauvaises, amènent dans le visage des révolutions étonnantes qui ne s'étendent pas du tout jusqu'au coeur ou jusqu'à la tête. On laisse tomber la tête, on fronce le front d'un air philosophe, on balbutie, on siffle, on porte la tête comme si l'on faisait attention, on cligne de l'oeil avec l'air important du savant; on imite le regard mélancolique qui est de bon tont, la mélancolie sentimentale, l'insouciance, la dignité, les mouvements importants de l'oeil et l'air satirique aussi bien que le bâillement: ceux-ci le font à dessein en s'étudiant devant le miroir, d'autres sans on avoir conscience.»
 
«La surface la plus passionnante de la terre, c'est, pour nous, celle du visage humain.»

bush
 
Président Bush

Autres documents mis en ligne ce mois-ci :
L'article La Parakinésie Brachiale Oscitante est paru dans le numéro de février 2005 de La Revue Neurologique
Rev Neurol (Paris) 2005; 161: 193-200

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 au 28 février 2005
 
 
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Nombre de questionnaires remplis : 1493
Combien de fois bâillez-vous par jour ? <5 = 25,6%.. 5-10 = 26%.. 10-15 = 15.2%.. 15-20 = 8.5%.. >20 = 24,7%
Ressentez-vous des baillements excessifs ?
69,9% = non, tant mieux
27,1% = oui et je ne sais pas pouquoi
7,6% = oui et je prends des antidépresseurs
1,1% = oui et je prends des anti-épileptiques
4,4% = oui et je prends d'autres médicaments
2,7% = oui et j 'ai des troubles neurologiques
2,5% = oui et j 'ai des troubles hormonaux
2,9% = oui et j 'ai des tics moteurs
2,1% = oui et j 'ai des tocs
déclenchez-vous facilement le bâillement d'autrui ? 75,2%
êtes-vous sensible au bâillement d'autrui ? 74,1%
 cerveau
 
 
 
En songeant quelquefois aux graves élucubrations auxquelles la latitude de mon sujet m'a entraîné, j'ai eu sincèrement la crainte d'avoir pu ennuyer ; car, moi aussi, j'ai quelquefois bâillé sur les ouvrages d'autrui.
 
Jean Anthelme Brillat-Savarin, Physiologie du goût. Paris: Julliard, 1965 [1826]: 36.
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