Contagious yawning is
modulated by affective components
A rudimentary form
of empathy present in domesticated dogs
In humans, the susceptibility to yawn contagion has
been theoretically and empirically related to our
capacity for empathy. Because of its relevance to
evolutionary biology, this phenomenon has been the focus
of recent investigations in non-human species. In line
with the empathic hypothesis, contagious yawning has been
shown to correlate with the level of social attachment in
several primate species. Domestic dogs (Canis familiaris)
have also shown the ability to yawn contagiously. To
date, however, the social modulation of dog contagious
yawning has received contradictory support and
alternative explanations (i.e., yawn as a mild distress
response) could explain positive evidence.
The present study aims to replicate contagious
yawning in dogs and to discriminate between the two
possible mediating mechanisms (i.e., empathic vs.
distress related response). Twenty-five dogs observed
familiar (dog's owner) and unfamiliar human models
(experimenter) acting out a yawn or control mouth
movements. Concurrent physiological measures (heart rate)
were additionally monitored for twenty-one of the
subjects. The occurrence of yawn contagion was
significantly higher during the yawning condition than
during the control mouth movements. Furthermore, the dogs
yawned more frequently when watching the familiar model
than the unfamiliar one demonstrating that the
contagiousness of yawning in dogs correlated with the
level of emotional proximity. Moreover, subjects' heart
rate did not differ among conditions suggesting that the
phenomenon of contagious yawning in dogs is unrelated to
stressful events. Their findings are consistent with the
view that contagious yawning is modulated by affective
components of the behavior and may indicate that
rudimentary forms of empathy could be present in
domesticated dogs.
La
réplication du bâillement est modulée
par une composante affective, forme rudimentaire
d'empathie présente chez les chiens
domestiqués
Chez l'homme, la susceptibilité à la
réplication du bâillement a
été liée, théoriquement et
empiriquement, à notre capacité d'empathie.
En raison de son importance en biologie évolutive,
ce phénomène a fait l'objet
d'enquêtes récentes dans d'autres
espèces que l'Homme. En accord avec
l'hypothèse d'un lien avec l'empathie, la
capacité à répliquer un
bâillement a été
corrélée au niveau d'attachement social
chez plusieurs espèces de primates.
Les chiens domestiques (Canis familiaris) ont
également montré la capacité de
répliquer des bâillements. À ce jour,
cependant, la modulation sociale de cette
réplication chez le chien est l'objet de
résultats expérimentaux contradictoires.
Des explications alternatives (par exemple, le
bâillement témoigne d'une réponse
à un stress) pourraient apporter une
explication.
La présente étude a pour objectif de
faire la part entre lien avec l'empathie et stress en
reproduisant des expériences de réplication
des bâillements chez le chien.
Simultanément, des mesures de paramètres
physiologiques (comme la fréquence cardiaque) ont
en outre été surveillés
Le bâillement s'est montré
significativement plus contagieux que l'ouverture simple
de bouche. En outre , les chiens bâillent plus
fréquemment lorsqu'ils observent un familier qu'un
inconnu, preuve que la réplication du
bâillement chez le chien est corrélée
au niveau de proximité affective. Le rythme
cardiaque ne différait pas entre les deux
conditions ce qui suggère que le
phénomène de réplication du
bâillement chez le chien n'est pas lié
à des événements stressants.
Ces résultats sont cohérents avec
l'idée que le bâillement contagieux est
modulé par des composantes en rapport avec la
familiarité et peuvent indiquer que des formes
rudimentaires d'empathie pourraient être
présentes chez les chiens domestiqués.
Imagine a world where all you had to do to receive a
free cup of delicious, steaming hot Douwe Egberts coffee
was to yawn. That's right. Just yawn, and your
exceptional caffeine fix appears right in front of your
eyes.
With advances of research on fetal behavioural
development, the question of whether we can identify
fetal facial expressions and determine their
developmental progression, takes on greater importance.
In this study the authors investigate longitudinally the
increasing complexity of combinations of facial movements
from 24 to 36 weeks gestation in a sample of healthy
fetuses using frame-by-frame coding of 4-D ultrasound
scans. The primary aim was to examine whether these
complex facial movements coalesce into a recognisable
facial expression of pain/distress.
Fifteen fetuses (8 girls, 7 boys) were observed four
times in the second and third trimester of pregnancy.
Fetuses showed significant progress towards more complex
facial expressions as gestational age increased.
Statistical analysis of the facial movements making up a
specific facial configuration namely "pain/distress" also
demonstrates that this facial expression becomes
significantly more complete as the fetus matures. The
authors analyzed also the occurrence of yawning and track
their frequency.
The study shows that one can determine the normal
progression of fetal facial movements. Furthermore, our
results suggest that healthy fetuses progress towards an
increasingly complete pain/distress expression as they
mature. We argue that this is an adaptive process which
is beneficial to the fetus postnatally and has the
potential to identify normal versus abnormal
developmental pathways.
Quel sens donner
aux mimiques faciales du foetus ?
Avec les progrès de la recherche sur le
développement comportemental du ftus, la
question de savoir si nous pouvons identifier les
expressions du visage et de déterminer la
progression de leur développement revêt une
plus grande importance.
Dans ce travail, les auteurs étudient la
complexité croissante des combinaisons des
mouvements du visage de foetus agés de 24 à
36 semaines de grossesses normales, en échographie
4D
L'objectif principal était d'examiner si ces
mouvements faciaux complexes se fondent en une expression
du visage permettant d'identifier de la douleur. Les
auteurs ont pris la peine d'analyser l'apparition des
bâillements et de suivre leur fréquence
d'apparition.
Quinze ftus (8 filles et 7 garçons) ont
été observés à quatre
reprises au cours du deuxième et troisième
trimestres de la grossesse. Les ftus montrent des
expressions faciales plus complexes à mesure que
l'âge gestationnel augmente et cela de façon
statistiquement significative.
L'analyse statistique des mouvements du visage, se
rapportant à une expression spécifique
«douleur / souffrance» démontre
également que cette expression devient beaucoup
plus complète à mesure que le ftus se
rapproche de sa naissance.
Octave Landry was one of a long list of fine 19th
century clinicians who died very young and whose
discoveries in physiology and descriptions of new
clinical pictures helped found current day neurology. In
1852, Landry proposed a new take on the physiology of
sensation which laid the ground for the concepts of
proprioception and stereognosis. He also described the
clinical picture of a rapidly progressing ascending
paralysis, which in 1859 prefigured Guillain-Barré
syndrome. In discussing his very active life, we will
mention the hydrotherapies in fashion at the time and the
pleasures of Parisian society. Landry's career was also
marked by terrible cholera epidemics, one of which killed
him at age 39, in the prime of his working life as a
devoted physician.
Octave
Landry1826-1865
Octave Landry appartient à la longue liste de
fins cliniciens du XIXè siècle, morts
très jeunes, qui ont contribué, par leurs
découvertes en physiologie et leurs descriptions
de nouveaux tableaux cliniques, à bâtir la
neurologie d'aujourd'hui. Ainsi Landry propose une
physiologie rénovée de la
sensibilité à l'origine des concepts de
proprioception et de stéréognosie en 1852
et décrit le tableau d'une paralysie ascendante
à marche rapide, prédisant en 1859 le
syndrome de Guillain et Barré. Evoquer sa vie
trépidante est l'occasion de montrer les soins
hydrothérapiques en vogue à
l'époque, les plaisirs de la vie parisienne
traversée de terribles épidémies de
choléra, maladie qui emportera Landry en pleine
activité de soignant dévoué à
39 ans.
Combien de fois
bâillez-vous par jour ? <5 = 23,2%.. 5-10 =
22,2%.. 10-15 = 15,4%.. 15-20 = 10,9%.. >20 =
28,4%
Ressentez-vous des
baillements excessifs ?
51,7% = non, tant
mieux
37,5% = oui et je ne
sais pas pouquoi
9% = oui et je prends
des antidépresseurs
1,0% = oui et je prends
des anti-épileptiques
6,3% = oui et je prends
d'autres médicaments
2,3% = oui et j 'ai des
troubles neurologiques
2,4% = oui et j 'ai des
troubles hormonaux
1,4% = oui et j 'ai des
tics moteurs
1,7% = oui et j 'ai des
tocs
déclenchez-vous
facilement le bâillement d'autrui ? 74,3%
êtes-vous sensible
au bâillement d'autrui ? 68,3%
Medical historians and the
history of medicine
The Lancet Vol 372 August 30,
2008
Howard I
Kushner
Rollins School of Public
Health and the Graduate Institute of Liberal Arts, Emory
University
Atlanta, USA
If a history of medicine
uninformed by biomedical knowledge is untenable, then
medical research uninformed by historical context is
incomplete.
Si une histoire de la
médecine qui ignore les connaissances
biomédicales est impenssable, une recherche
médicale mal informée du contexte
historique de ses origines est amputée d'une de
ses bases.