Basic building blocks
of empathy present in a wolfe
On the basis of observational and experimental
evidence, several authors have proposed that contagious
yawn is linked to our capacity for empathy, thus
presenting a powerful tool to explore the root of empathy
in animal evolution. The evidence for the occurrence of
contagious yawning and its link to empathy, however, is
meagre outside primates and only recently domestic dogs
have demonstrated this ability when exposed to human
yawns.
Since dogs are unusually skilful at reading human
communicative behaviors, it is unclear whether this
phenomenon is deeply rooted in the evolutionary history
of mammals or evolved de novo in dogs as a result of
domestication.
Here the authors show that wolves are capable of yawn
contagion, suggesting that such ability is a common
ancestral trait shared by other mammalian taxa.
Furthermore, the strength of the social bond between the
model and the subject positively affected the frequency
of contagious yawning, suggesting that in wolves the
susceptibility of yawn contagion correlates with the
level of emotional proximity. Moreover, female wolves
showed a shorter reaction time than males when observing
yawns of close associates, suggesting that females are
more responsive to their social stimuli. These results
are consistent with the claim that the mechanism
underlying contagious yawning relates to the capacity for
empathy and suggests that basic building blocks of
empathy might be present in a wide range of species.
Example of contagious yawning in
wolves.
(a) An individual (on the right) yawned
during a resting period.
(b) Few seconds later, the subject (on the
left) yawned contagiously.
Photograph by Teresa Romero.
Une forme
rudimentaire d'empathie existe chez le
loup
Sur la base des données d'observations et
d'expérimentations, plusieurs auteurs ont
proposé que la contagiosité du
bâillement est liée à notre
capacité d'empathie ce qui peut-être 'un
outil' utile pour explorer l'origine
phylogénétique de l'empathie au cours de
l'Evolution.
La preuve de la contagiosité du
bâillement et son lien à l'empathie reste
faible, seulement retrouvée chez certains primates
et seuls les chiens domestiques ont, récemment,
démontré cette capacité quand ils
voient leur maître bâiller.
Comme les chiens sont particulièrement experts
dans le décodage des comportements communicatifs
de l'homme, il est difficile de savoir si ce
phénomène est profondément
enracinée dans l'histoire évolutive des
mammifères ou a évolué, de novo,
chez les chiens à la suite de la
domestication.
Les auteurs démontrent dans ce papier que les
loups sont capables de bâillements contagieux, ce
qui suggère que cette capacité est un trait
ancestral commun partagé par d'autres taxons
mammifères.
En outre, la force du lien social entre
l'émetteur et le receveur infuence la
fréquence des bâillements contagieux, ce qui
suggère que, chez les loups, la sensibilité
à la contagion du bâillement est
corrélée avec le niveau de proximité
affective. En outre, les louves ont montré un
temps de réaction plus court que les mâles
lors de l'observation de bâillements de leurs
proches, ce qui suggère que les femelles sont plus
sensibles à leurs stimuli sociaux.
Ces résultats sont compatibles avec
l'affirmation selon laquelle le mécanisme
sous-jacent de la contagiosité des
bâillements est en lien avec la capacité
à exprimer de l'empathie et suggère que des
rudiments basiques à exprimer de l'empathie
pourraient être présents dans un large
éventail d'espèces.
Osteogenesis imperfecta is a genetic disorder
characterised by fragility and multiple fractures of
bones. Clinical signs and symptoms vary depending on the
type of disease. Fractures of facial bones are rare
compared with load-bearing long bones. The authors report
a case of fracture of the mandible during yawning which
was managed by open reduction and internal fixation.
Quand
bâiller provoque une fracture
L'ostéogenèse imparfaite ou maladie des
os de verre ou maladie de Lobstein est un groupe
hétérogène de maladies
génétiques caractérisées par
une fragilité osseuse, une faible masse osseuse et
une tendance aux fractures de
sévérité variable. La
prévalence est estimée entre 1/10 000 et
1/20 000.
Les signes cliniques et les symptômes varient
en fonction du sous-type de la maladie. Les fractures des
os de la face sont rares en comparaison avec celles des
os longs et du rachis. Les auteurs rapportent un cas de
fracture de la mandibule lors de bâillements.