Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
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Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
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mystery of yawning 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mise à jour du
20 octobre 2014
Dissertation analytique sur l'hydropisie aiguë
des ventricules cérébraux chez les enfans
 
Isidore Bricheteau
1789-1861

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Né à St Christophe en Poitou, le 3 février 1789, Isidore Bricheteau, après des études à Poitiers, commence à étudier la botanique avant de partir 'faire sa médecine' à Paris en 1809. Reçu à l'internat en 1812, il est interne de Philippe Pinel (1745-1826) à La Salpêtrière qui le prend en affection. Il en devient le secrétaire en 1816. Il participe dès lors à la rédaction du Dictionnaire des Sciences Médicales. C'est Bricheteau qui prononce l'éloge funèbre de son maître à la Société d'Emulation (1828)
 
Il soutient sa thèse, présentée ici, en 1814.
 
Il est membre de l'Académie de Médecine en 1822
Ecarté de toute fonction par La Restauration, après le Révolution de juillet, il est nommé en 1830 à l'Hôpital Necker. "Les ministres autoritaires n'aiment pas la franchise et l'indépendance". Bricheteau dit ce qu'il pense où qu'il soit avec qui que ce soit !
 
Bricheteau est un ardent défenseur de la 'Vaccine'. Il meurt à Paris le 9 décembre 1861.
 
Parmi ses travaux: 1832 De l'utilité de la compression dans le traitement de l'ascite. 1819 De l'effet de l'hypertrophie des ventricules du coeur sur le cerveau et sur les poumons. 1826 Précis analytique du croup et de l'angine couenneuse. 1835 Clinique Médicale de l'hôpital Necker. 1852 Traité des maladies chroniques qui ont leur siège dans les organes de l'appareil respiratoire.
 
Sa thèse est consacrée à un tableau neurologique grave, touchant principalement les enfants, associant des vomissements, des céphalées violentes, des troubles du comportements puis l'installation progressive d'une somnolence jusqu'au coma et la mort dans un état de cachexie en 2 à 6 semaines.
 
L'autopsie montre un oedème du cerveau et une dilation ventriculaire, avec un liquide céphalo-rachidien claire ou troubles des concrétions sur les méninges. Il faudra attendre la fin du XIXè siècle pour affirmer le diagnostic de méningite tuberculeuse.
 
Bricheteau présente dans sa thèse des observations évocatrices d'hypertension intra-crânienne, avec des accès de bâillements répétés au cours de l'évolution terminale de méningo-encéphalite tuberculeuse.
 
voir Jean Louis Brachet (1789-1858), un médecin lyonnais méconnu à l'aube des neurosciences
 
 
isidore Bricheteau
isidore Bricheteau
isidore Bricheteau