Yawning is thought to be a behavior regulated by the
brainstem. Although excessive yawning has been reported
in brainstem strokes, progressive supranuclear palsy,
demyelination, and tumors, the featured cases are the
first reports of excessive yawning in Chiari malformation
Type I (CM-I).
The authors describe excessive yawning as a
presenting feature of CM-I in 2 adolescent females.
The classic headache of CM-I was much less of a
feature; instead, symptoms were characterized by weakness
in the limbs, lower cranial nerve weakness, and
pathological yawning. Presentation was acute in
the first case and more chronic in the second. Imaging
showed brainstem edema in combination with CM-I. Both
patients underwent foramen magnum decompression, which
resulted in complete cessation of the excessive
yawning.
Given the role of the brainstem in yawning, the
authors believe that medullary compression at the
craniocervical junction and ensuing edema were implicated
in this curious symptomatology.
Des
bâillements excessifs au cours d'une compression du
tronc cérébral
Le bâillement est considéré comme
un comportement dont la commande motrice siège au
niveau du tronc cérébral. Bien que des
bâillements excessifs aient été
rapportés dans les AVC du tronc
cérébral, la paralysie
supranucléaire progressive, des pathologies
démyélinisantes, et des tumeurs, les cas
présentés ici sont les premiers où
des bâillements excessifs sont
associés à une malformation de Chiari de
type I (CM-I).
Les auteurs décrivent deux observations
d'adolescentes porteuses d'une malformation
caractéristique de Chiari CM-I.
Les céphalées classiques du CM-I
n'étaient pas au premier plan dans ces cas. A la
place, les symptômes étaient
représentés par une faiblesse dans les
membres inférieurs, une atteinte des nerfs
crâniens, et des bâillements
pathologiques. La présentation était
aiguë dans le premier cas et plus chronique dans le
second. L'imagerie a montré un dème
cérébral associé au CM-I. Les deux
patientes ont subi une décompression de foramen
magnum, qui a fait cesser complètement les
bâillements excessifs.
Étant donné le rôle du tronc
cérébral dans le bâillement, les
auteurs estiment que la compression médullaire
à la jonction crânio-cervicale et
l'dème qui a résulté
expliquent cette symptomatologie curieuse.
Pathological yawning :
a common and neglected symptom during neuromyelitis
optica or Devic's disease
Brainstem, hypothalamic and cerebral symptoms may
occur in neuromyelitis optica spectrum disorders (NMOSD).
However, pathologic yawning has not been previously
described in NMOSD patients.
Neuromyelitis optica (NMO) is an immune-mediated
inflammatory disease of the central nervous System (CNS),
which predominantly affects the optic nerve and spinal
cord. Since the discovery of NMO-lgG as a highly specific
marker of the disease, a wide variety of brainstem,
hypothalamic, cortical and subcortical symptoms have been
added to the classical association of optic neuritis (ON)
and transverse myelitis. In over 60% of NMO patients,
brain MRI may detect lesions, which are often localized
at sites of high AQP4 expression.
The term neuromyelitis optica spectrum disorders
(NMOSD) includes definite NMO and limited forms of the
disease such as recurrent ON, bilateral and simultaneous
ON, and longitudinally extensive transverse myelitis
(LETM) in AQP4-lgG-seropositive patients.
Patients with NMOSD who complained of excessive
yawning spells initially drew the attention of the
authors to this symptom. The spells were distressing and
embarrassing, and even drew attention from the patients'
family and caregivers. Most frequently, the yawns
occurred in association with nausea and vomiting, hiccups
and other brainstem or hypothalamic symptoms.
Some patients also reported recurring spells of
excessive yawning preceding TM or ON for months or years.
Because yawning is a primitive complex involuntary
paroxysmal phenomenon involved in brainstem and
hypothalamic mechanisms of brain thermorégulation
and homeostasis, we postulated that excessive yawning in
NMOSD may reflect sleep and thermoregulatory dysfunction
due to brainstem or hypothalamic involvement. Pathologie
yawning has also been reported in multiple sclerosis
(Postert et al., 1996) and a variety of conditions as
well as an adverse effect of drugs. However, it had not
been previously described in NMOSD patients.
Bâillements
excessifs : un symptôme fréquent et
négligé au cours de la neuromyélite
optique ou maladie de Devic
La neuromyélite optique (NMO, maladie de
Devic) est une maladie du système nerveux central
(SNC), qui affecte principalement le nerf optique et la
moelle épinière d'origine auto-immunitaire.
Depuis la découverte des anticorps NMO-IgG comme
marqueurs spécifiques de la maladie, une grande
variété d'atteintes du tronc
cérébral, de l'hypothalamus, du cortex et
des régions sous-corticales, ont été
ajoutées à l'association classique de
névrite optique (ON) et de myélite
transverse (TM)
Dans plus de 60% des patients atteints de NMO, l'IRM
cérébrale peut détecter des
lésions le plus souvent localisées aux
zones cérébrales riches en
récepteurs en aquaporine AQP4.
Le terme de spectre « neuromyélite
optique » (NMOSD) comprend la NMO proprement
dite et des formes limitées de la maladie tels que
la myélite transverse ON, et longitudinalement
étendue ( LETM) chez des patients
séropositifs aux anti-corps AQP4-IgG.
Atteints de NMOSD et se plaignant de
bâillements excessifs, ce sont les patients
eux-mêmes qui ont d'abord attiré l'attention
des auteurs sur ce symptôme. Leur état
pénible et embarrassant de bâilleurs
invétérés a d'abord intrigué
leur famille et certains de leurs soignants. Le plus
souvent, ces bâillements sont survenus en
association avec des nausées et des vomissements,
des hoquets et d'autres désordes dont l'origine
peut être rattachée au tronc
cérébral ou à l'hypothalamus.
Certains patients ont également signalé
des crises récurrentes de bâillements
excessifs précédant l'apparition des
symptômes de TM ou ON de plusieurs mois ou
années.
Parce que le bâillement est un
phénomène paroxystique involontaire
complexe, commandé par le tronc
cérébral, et participe aux
régulations hypothalamiques
(thermorégulation) et à
l'homéostasie, les auteurs postulent que les
bâillements excessifs lors de NMOSD peuvent
refléter un trouble du sommeil et une dysfonction
hypothalamique.
Des bâillements pathologiques ont
également été signalés dans
la sclérose en plaques et nombre d'autres maladies
ainsi que comme un effet indésirable de nombreux
médicaments. Cependant, cela n'avait pas
été décrit jusqu'à
présent lors de NMOSD.
Mirror-touch
synaesthesia (MTS) is the conscious experience of
tactile sensations induced by seeing someone else
touched. This paper considers two different, although not
mutually exclusive, theoretical explanations and, in the
final section, considers the relation between MTS and
other forms of synaesthesia and also other kinds of
vicarious perception (e.g. contagious yawning). The
Threshold Theory explains MTS in terms of hyper-activity
within a mirror system for touch and/or pain. This offers
a good account for some of the evidence (e.g. from fMRI)
but fails to explain the whole pattern (e.g. structural
brain differences outside of this system; performance on
some tests of social cognition).
The Self-Other Theory explains MTS in terms of
disturbances in the ability to distinguish the self from
others. This can be construed in terms of over-extension
of the bodily self in to others, or as difficulties in
the control of body-based self-other representations. In
this account, MTS is a symptom of a broader cognitive
profile.
The authors suggest that meets the criteria for
synaesthesia, despite the proximal causal mechanisms
remaining largely unknown, and that the tendency to
localise vicarious sensory experiences distinguishes it
from other kinds of seemingly related phenomena (e.g.
non-localised affective responses to observing
pain).
Le toucher en
miroir et la contagion du
bâillement
On appelle synesthésies de toucher (MTS)
l'expérience consciente de sensations tactiles
induites en regardant quelqu'un d'autre être
touché.
Cet article examine deux différentes
explications théoriques, non mutuellement
exclusives et s'intéresse à la relation
entre MTS et d'autres formes de synesthésies et
d'autres types de perception d'actions d'autrui (par
exemple, le bâillement contagieux).
Une théorie explique les MTS comme une
hyperactivité du système des neurones
miroirs associés au toucher et / ou la douleur. Il
existe certains éléments de preuve (par
exemple, en IRMf) de cette théorie mais elle ne
suffit pas à expliquer la totalité du
processus (par exemple, les activités du cerveau
en dehors de ce système et les résultats
à des tests de cognition sociale).
Les MTS peuvent aussi s'expliquer en termes de
perturbations dans la capacité de distinguer le
soi des autres. Ceci peut se concevoir en termes de
sur-extension de soi corporelle envers les autres, ou
dans la difficulté de la maitrise des
représentations de soi axées sur le
corps.
Dans tous les cas, les MTS sont
considérées comme un symptôme d'une
activité cognitive plus dispersée. Les
auteurs considèrent néanmoins que ces
théories répondent de façon correcte
aux caractéristiques de ce type de
synesthésies, bien que les mécanismes de
causalité proximale restent largement inconnus, et
que la capacité à localiser les
expériences sensorielles d'exécution
diffère de celle d'autres types de
phénomènes apparemment connexes (par
exemple, réponses affectives à la douleur
observée non localisées).
Yawning at U.S.
airports may get you labelled a terrorist
?
If you're traveling through an airport in the United
States, think carefully about yawning, clearing your
throat or even shaving beforehand.
If you're traveling through an airport in the United
States, think carefully about yawning, clearing your
throat or even shaving beforehand.
According to leaked documents published on The
Intercept, the Transport Security Administration (TSA)
has a long list of behaviours to keep an eye out for
while watching travellers and checking them through
security points.
The controversial protocol, which is part of the
TSA's Screening of Passengers by Observation Techniques
(SPOT) program, calls into question a variety of
seemingly mundane and uncontrollable actions to identify
potential threats. Each movement comes with a
predetermined score, and the higher the score the more
likely it is someone will be held back for extensive
questioning.
For example, not maintaining eye contact with TSA
agents will result in the passenger being awarded one
point on the, "possible terrorist" spectrum.
Disorientation or confusion results in three points being
handed out.
If a traveller scores 0-3, they're allowed to move
through security and customs. A score of 4-5 points
allows agents to hold the traveller back for questioning.
If someone has been deemed a high-risk threat, ringing up
6-9 points, the agents must hold the them back and
contact a law enforcement officer immediately.
The TSA refused to comment on the leak, but according
to a statement from the agency published by The
Intercept, "Behavior detection, which is just one element
of the Transportation Security Administration's efforts
to mitigate threats against the traveling public, is
vital to the TSA's layered approach to deter, detect and
disrupt individuals who pose a threat to aviation."
There have been reports about the SPOT program in the
media since its launch in 2007, but it started to garner
controversy in 2013 when a separate government body
published their own study of the program, which said that
there was no sound science to back up the behavioral
analysis
The program has cost the federal government $900
million since it began. It has hired thousands of
specifically trained Behavior Detection Officers who are
deployed to various airports around the country.
Après son échec au concours de l'Ecole
Polytechnique, Alfred Maury s'engage dans les
études de médecine qu'il n'achève
pas. Après avoir été reçu
avocat, il préfère exercer le métier
de bibliothécaire ! Devenu professeur à la
chaire d'histoire et de morale au Collège de
France en 1862, il devient enn 1864 directeur des
Archives Nationales. Il prend une part active aux
débats de la Société
Médico-Psychologique s'intéressant au
vitalisme, aux écrits des aliénés,
au sommeil etc.
Suggérer une idée à autrui,
c'est la faire naître dans l'esprit de quelqu'un,
soit en la lui présentant par la parole, soit en
lui rappelant d'autres idées de nature à la
susciter en lui. Certaines idées naissent presque
forcément de certaines autres, se
présentent nécessairement à l'esprit
dans telle circonstance.
Mettez devant les yeux d'un Français un homme
qui se croise les bras et qui est coiffé d'un
petit chapeau à cornes, vous êtes à
peu près certain qu'il pensera à
Napoléon Ier. Les images de nature à
réveiller les passions les plus habituellement
agissantes sont celles qui produisent surtout cet effet;
elles provoquent chez tous les hommes
généralement les mêmes idées :
c'est ce qui a lieu notamment pour les paroles ou les
représentations obscènes ; de là
leur danger.
Moins notre esprit est préoccupé de
l'idée qui le traverse, plus facilement vous
l'amenez vers la pensée que vous désirez
lui inspirer. Si aucun sujet ne captive notre attention
ou n'intéresse notre esprit, le système
cérébro-spinal manque de ce léger
stimulant qui lui est nécessaire, il tombe dans la
demi-torpeur inséparable de l'atonie du
système nerveux.
Voila pourquoi on bâille quand on s'ennuie,
comme lorsqu'on a envie de dormir. Le bâillement,
sorte de convulsion ou de spasme, est le symptôme
de l'état de relâchement et d'atonie de nos
nerfs.
Toute cause qui tend à affaiblir l'action
nerveuse, affaiblit aussi l'attention et nous rend moins
aptes à nous fixer à une idée,
à penser, à réfléchir, et
plus prédisposé, par conséquent,
à subir l'influence des idées qu'on nous
présente.
Ed Ruscha
American, born 1937
People Yawning (World series)
1982
4-color lithograph on Arches 88 paper
Size: 25 x 47.5 in. (63.5 x 120.6 cm.)