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mardi 1er septembre 2015
la lettre d'information du site baillement.com N°141
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Electrophysiological association of spontaneous yawning and swallowing. Ertekin C, Bulbul NG, Uludag IF,
Tiftikcioglu BI, Arici S, Gurgor N.
Exp Brain Res
2015;233(7):2073-80
 
Occurrences of Yawn and Swallow
are Temporally Related
Abe K, Weisz SE, Dunn RL, et al.
Dysphagia
2015;30(1):57-66
 
The relationship between the 'superior constrictor swallow', clicking of the ears and ear disease
Gray LP
J Laryngol Otol.
1983;97(12):1121-1128
 
Air swallowing as a tic
Weil RS, Cavanna AE, Willoughby JM,
Robertson MM
J Psychosom Res.
2008;65(5):497-500
 
 
 
Integrated jaw and neck function in man
L'intégration de la moticité cervico-mandibulaire

Spontaneous swallows and yawning : common neuro-physological pathways
 
Yawning and swallowing are fundamental physiological processes that are present from fetal stages throughout life and that involve sequential motor activities in the oropharyngo-larynx making it likely that they may share neuroanatomical pathways.
 
The authors postulate that yawning and swallowing are controlled by a distributed network of brainstem regions including the central pattern generator of swallowing, and therefore spontaneous swallowing is frequently associated with spontaneous yawning.
 
In this study, yhe authors sought to test this hypothesis by evaluating the elementary features of yawning in the facial, masseter and submental muscles, together with laryngeal movement sensor and respiratory recordings for spontaneous swallowing. They investigated 15 healthy, normal control subjects, 10 patients with Parkinson's disease (PD) and 10 patients with brainstem stroke (BSS). Apart from four subjects with PD and two with BSS, who had dysphagia, none of the other study subjects were dysphagic by published criteria. Twenty-five subjects (10 control, 10 BSS, 5 PD) were evaluated by 1-h polygraphic recording, and 10 (5 control, 5 PD) underwent whole-night sleep recordings.
 
One hundred thirty-two yawns were collected, 113 of which were associated with spontaneous swallows, a clear excess of what would be considered as coincidence. The yawns related with swallows could be classified into the following three categories. The characteristics or the duration of swallows and yawns were similar between controls and disease subjects, with the exception of increased duration of yawning in subjects with BSS.
 
These findings support the presence of common neuroanatomico-physiological pathways for spontaneous swallows and yawning.
 
 
Déglutir et bâiller : une neurophysiologie commune
 
Bâiller et déglutir sont des processus physiologiques fondamentaux qui sont présents dès la période fœtale et tout au long de la vie. Ces actions impliquent des activités motrices séquentielles oropharyngo-laryngées dont les commandes et les voies neuro-anatomiques semblent superposables.
 
Les auteurs postulent en effet que le bâillement et la déglutition sont contrôlés par un réseau distribué au sein du tronc cérébral, y compris "le générateur" de la déglutition. Ils proposent de vérifier si la déglutition spontanée est associée aux bâillements spontanés.
 
Dans cette étude, ils ont cherché à vérifier cette hypothèse en enregistrant l'activité des muscles sous-mentonniers, des masséters et des muscles du visage, tout en captant les mouvements du larynx et en enregistrant les mouvements respiratoires et la déglutition spontanée.
 
L' étude porte sur 15 sujets sains qui sont "les contrôles normaux", 10 patients atteints de la maladie de Parkinson (PD) et 10 patients victimes d'un AVC du tronc cérébral (BSS).
 
Outre quatre sujets avec PD et deux avec BSS, qui avaient une dysphagie, aucun des autres sujets de l'étude était dysphagique suivant les critères publiés. Vingt-cinq sujets (10 contrôles, 10 SRS, 5 PD) ont été évalués pendant 1h en polygraphie, et 10 (5 commande, 5 PD) ont subi des enregistrements du sommeil durant toute une nuit.
 
Cent trente-deux bâillements ont été recueillis, dont 113 ont été associés à des déglutitions spontanées. Cette corrélation nette ne peut pas être fortuite ou assimilée à une coïncidence.
 
La durée de la déglutition et des bâillements étaient similaires entre les contrôles et les sujets malades, à l'exception de l'augmentation de la durée du bâillement chez ceux ayant une atteinte du tronc cérébral.
 
Ces résultats confirment la présence de voies de neuro-anatomico-physiologique communes pour les déglutitions spontanées et les bâillements.

Central administration of oxytocin differentially increases yawning, penile erections and scratching in high- (HY) and low-yawning (LY) sublines of Sprague-Dawley rats.
Eguibar JR, Cortes C,
Isidro O, Ugarte A.
Pharmacol Biochem Behav
2015;134:6-11
 
 
Collins GT, Eguibar JR.
Neurophamacology of yawning
Front Neurol Neurosci.
2010;28:90-106
 
 
Tous les travaux de M Eguibar & G Holmgren
 
Institute of Physiology,
Benemerita Universidad Autonoma
Puebla, Mexico

Central administration of oxytocin induces yawning
 
Central administration of oxytocin has been shown to induce yawning, penile erection, grooming and scratching. Yawning and penile erections are due to activation of oxytocinergic neurons in the paraventricular nucleus of the hypothalamus.
 
The authors selectively bred two sublines from Sprague-Dawley rats, one with a high-yawning frequency (HY) of 20yawns/h, and one with a low-yawning (LY) frequency of 2yawns/h. The aim of the current study was to analyze the behavioral effects of centrally-administered oxytocin [15ng - intracerebroventricularly (i.c.v.)] on yawning, penile erections, grooming and scratching in adult male rats from both sublines.
 
Oxytocin produced a dose-dependent increase in yawning and penile erection frequencies and this effect was significantly higher in the HY, compared to the LY, subline. However, the number of oxytocin-induced scratching bouts was significantly higher in the LY, compared to the HY group.
 
In conclusion, these sublines represent a suitable model for detailed analysis of behavior induced by oxytocin and other neuropeptides in animals with different spontaneous expression of behavioral traits.
 
yawning
L'induction de bâillements par l'administration intra-ventriculaire d'oxytocine
 
L'administration centrale d'ocytocine a montré sa capacité à induire des bâillements, l'érection, le toilettage et le grattage. Le bâillement et l'érection sont dus à l'activation des neurones oxytocinergiques du noyau paraventriculaire de l'hypothalamus.
 
Les auteurs ont élevé deux lignées de rats Sprague-Dawley, sélectionnées pour l'une grâce à une fréquence élevée de bâillements (HY) de 20 par heure, et l'autre avec une fréquence basse de bâillements (LY) de 2 à l'heure. Le but de cette étude était d'analyser les effets comportementaux de l'ocytocine administrée (15 ng) en intra cérébro ventriculaire (ICV) sur le bâillement, les érections péniennes, le toilettage et le grattage chez des rats mâles adultes des deux lignées.
 
L'ocytocine a produit une augmentation dépendante de la dose pour l'érection du pénis et les bâillements. La fréquence de ceux-ci était significativement plus élevée pour les rats HY, par rapport aux rats LY. Cependant, le nombre d'épisodes de grattage induit par l'ocytocine était significativement plus élevé chez les rats LY que HY.
 
En conclusion, ces lignées représentent un modèle adapté à l'analyse détaillée des comportements induits par l'ocytocine et d'autres neuropeptides notamment chez des animaux ayant une différence innée d'expression comportementale.

Encéphalite léthargique
Tableau général de la maladie
Charles Achard
1860-1945
 
 
 
 
Encephalitis lethargica
Encéphalite léthargique

charles achard
 
La jeune fille de 15 ans qui est entrée salle Debove, n°22, le 7 janvier, avait un faciès figé, immobile ; ses paupières, tombantes ne se relevaient qu'avec peine et incomplètement, le bord libre ne découvrant pas l'iris au-delà du pôle supérieur de la pupille. Elle bâillait souvent, répondait péniblement aux questions, en s'embrouillant dans les dates, et se rendormant dès qu'on cessait d'insister. Sans doute, nous apprenions par sa tante qu'elle était de tout temps d'une nature molle et nonchalante ; mais depuis 8 jours, à l'occasion d'un rhume insignifiant, elle s'était mise à dormir toute la journée, ne se réveillant guère que pour manger.
 
De plus, elle se plaignait d'éprouver des maux de tête et des vertiges, et de voir double. On constatait, en effet, un léger strabisme et de temps en temps des secousses nystagmiques dans le regard à gauche. La convergence des globes oculaires faisait défaut, et pourtant la lecture de près était possible, autant que le permettait la somnolence. Les pupilles réagissaient à la lumière et à l'accommodation, quoique un peu paresseusement. Les fonds d'yeux, examinés par M, Goulfier, étaient normaux. On notait quelques attitudes catatoniques ; on parvenait à faire marcher la malade avec une certaine lenteur.
 
Mais on ne trouvait aucun autre trouble moteur, ni aucune modification des règles. La température était à 38°, le pouls à 74, Une ponction lombaire donna un liquide clair, sans excès d'albumine, ni réaction cellulaire. Le surlendemain 9 janvier, on observa quelques légères secousses, de peu d'amplitude au membre supérieur droit. Le 11, la température atteint 39°. Pourtant, la somnolence diminue, surtout l'après-midi. Le 14 janvier, l'apyrexie est complète. Il ne persiste qu'un aspect, un peu figé, une attitude un peu soudée, de temps en temps, une tendance au ptosis et des secousses nystagmiques. La malade a quitté le service le 11 février, son faciès étant redevenu, au dire de sa tante, ce qu'il était auparavant. On lui avait fait des piqûres d'iodaseptine (iodobenzométhylformine). Là encore, il s'agit d'une somnolence peu profonde, avec un peu de fièvre, un peu de nystagmus et de diplopie et quelques secousses myocloniques.  



Femme bâillant
Yawning Woman
 
Paul Nocquet
1877-1908

 

Le bâillement, du réflexe à la pathologie
Le bâillement : de l'éthologie à la médecine clinique
Le bâillement : phylogenèse, éthologie, nosogénie
 Le bâillement : un comportement universel
La parakinésie brachiale oscitante
Yawning: its cycle, its role
Warum gähnen wir ?
 
Fetal yawning assessed by 3D and 4D sonography
Le bâillement foetal
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38,1% = oui et je ne sais pas pouquoi
9,3% = oui et je prends des antidépresseurs
1,1% = oui et je prends des anti-épileptiques
6,6% = oui et je prends d'autres médicaments
2,3% = oui et j 'ai des troubles neurologiques
2,4% = oui et j 'ai des troubles hormonaux
1,3% = oui et j 'ai des tics moteurs
1,6% = oui et j 'ai des tocs
déclenchez-vous facilement le bâillement d'autrui ? 74,3%
êtes-vous sensible au bâillement d'autrui ? 67,7%
 
Hippocrates
 
I would rather know the person who has the disease than the disease the person has
 
Je préfrère apprécier la personnalité de quelqu'un qui est malade plutôt que de souffrir de sa maladie

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