Researchers studying contagious yawning (yawning when
others yawn or after seeing a picture of someone yawning)
have noted that it has been linked to empathy (the
ability to understand and connect with others' emotional
states).
Contagious yawning frequency is related to how close
the social bond is to the person yawning. It occurs most
frequently with kin, then friends, then acquaintances,
and then strangers at a decreasing rate. The key absence
of empathy in psychopathy has led investigators to study
the relationship of contagious yawning to psychopathic
characteristics.
These researchers asked 135 students to fill out a
questionnaire called the Psychopathic Personality
Inventory-Revised (PPI-R), which is a set of ques- tions
used to diagnose psychopathy by identifying personality
traits such as cold-heartedness, Machiavellianism,
egocentricity, callousness, and impulsivity. Then, the
students viewed videos of people making different facial
movements, including yawning. As hypothesized, the
researchers found that those who had more psychopathic
tendencies were less likely to yawn when they viewed the
yawning clip. They found that scores on the PPI- R
subscale "cold-heartedness" significantly predicted a
reduced chance of yawning. Rundle
and colleagues (2015) concluded that these data
suggest that psychopathic traits may be related to the
empathic nature of contagious yawning in our species
A propos du
bâillement et des psychopathes
En étudiant la réplication des
bâillements (bâiller quand les autres
bâillent ou après avoir vu une photo de
quelqu'un bâiller), des chercheurs ont noté
qu'il existait un lien avec l'empathie, c'est à
dire la capacité de comprendre et de communiquer
les états émotionnels des autres.
Cette susceptibilité aux bâillements des
autres est influencée par la familiarité
existant avec la personne qui bâille. Ce
phénomène survient plus facilement avec des
parents, puis des amis, puis des connaissances, puis les
étrangers à une fréquence
décroissante.
L'absence d'empathie dans la psychopathie a conduit
les chercheurs à étudier l'existence ou non
des bâillements contagieux afin de
caractériser les traits psychopathiques. Ces
chercheurs ont demandé à 135
étudiants de remplir un questionnaire
dénommé « personnalité
psychopathique inventaire révisé »
(PPI-R), qui est un ensemble de questions
utilisées pour diagnostiquer la psychopathie en
identifiant les traits de personnalité tels que
l'indifférence affective, le machiavélisme,
les traits égocentriques, l'endurcissement et
l'impulsivité.
Confirmant leur hypothèse, les chercheurs ont
constaté que ceux qui avaient des tendances plus
psychopathiques étaient moins susceptibles de
bâiller quand ils visualisent un clip de
bâillements. Ils ont constaté que les scores
de l'PPI-R abaissés prédisent correctement
et de manière significative une incidence
réduite de la réplication des
bâillements. Ils en ont conclu, eux aussi, que ces
données suggèrent que les traits
psychopathiques peuvent être mis en évidence
grâce à la nature empathique du
bâillement contagieux dans notre
espèce.
Phelan-McDermid
syndrome (PMS), a neurodevelopmental disorder caused
by deletion
or mutation in the SHANK3 gene, is one of the more
common single-locus causes of autism spectrum disorder
(ASD). PMS is characterized by global developmental
delay, hypotonia, delayed or absent speech, increased
risk of seizures, and minor dysmorphic features.
Impairments in language and communication are one of the
most consistent characteristics of PMS. Although there is
considerable overlap in the social communicative deficits
associated with PMS and ASD, there is a dearth of data on
underlying abnormalities at the level of neural systems
in PMS. No controlled neuroimaging studies of PMS have
been reported to date. The goal of this study was to
examine the neural circuitry supporting the perception of
auditory communicative signals in children with PMS as
compared to idiopathic ASD (iASD).
Methods
Eleven children with PMS and nine comparison children
with iASD were scanned using functional magnetic
resonance imaging (fMRI) under light sedation. The fMRI
paradigm was a previously validated passive auditory
task, which presented communicative (e.g., speech, sounds
of agreement, disgust) and non-communicative
vocalizations (e.g., sneezing, coughing,
yawning).
Results
Previous research has shown that the superior
temporal gyrus (STG) responds selectively to
communicative vocal signals in typically developing
children and adults. Here, selective activity for
communicative relative to non-communicative vocalizations
was detected in the right STG in the PMS group, but not
in the iASD group. The PMS group also showed preferential
activity for communicative vocalizations in a range of
other brain regions associated with social cognition,
such as the medial prefrontal cortex (MPFC), insula, and
inferior frontal gyrus. Interestingly, better orienting
toward social sounds was positively correlated with
selective activity in the STG and other "social brain"
regions, including the MPFC, in the PMS group. Finally,
selective MPFC activity for communicative sounds was
associated with receptive language level in the PMS group
and expressive language in the iASD group.
Conclusions
Despite shared behavioral features, children with PMS
differed from children with iASD in their neural response
to communicative vocal sounds and showed relative
strengths in this area. Furthermore, the relationship
between clinical characteristics and neural selectivity
also differed between the two groups, suggesting that
shared ASD features may partially reflect different
neurofunctional abnormalities due to differing
etiologies.
Le syndrome de
Phelan-McDermid, un trouble
neurodéveloppemental
Le syndrome de
Phelan-McDermid (PMS) est un trouble
neuro-développemental secondaire à la
suppression ou la mutation du gène SHANK3. C'est
l'une des causes mono-locus les plus fréquentes
des troubles du spectre autistique (TSA). PMS est
caractérisée par un retard global de
développement, une hypotonie, un retard ou une
absence de langage, un risque accru de crises
d'épilepsie et des caractéristiques
dysmorphiques mineures.
Une déficience du langage et de la
communication sont l'une des caractéristiques les
plus constantes du PMS. Bien qu'il y ait un chevauchement
notable des déficits de communication sociaux dans
le PMS et le TSA, il existe un manque de données
sur les anomalies au niveau des systèmes neuronaux
des PMS. Aucune étude de neuroimagerie
contrôlée de PMS n'a été
réalisée à ce jour. Le but de cette
étude était d'examiner les circuits
neuronaux supportant la perception des signaux de
communication auditive chez les enfants souffrant de PMS
par rapport aux TSA idiopathique (autisme).
L'étude à consister à faire
entendre des voix, et des sons agréables
comparativement à des bruits sans lien avec la
communication orale (bâillements, toux,
éternuements).
Malgré des caractéristiques
comportementales communes, les enfants PMS
différaient des enfants TSA dans leur
réponse aux voix et ont montré des
capacités relatives dans ce domaine. En outre, la
relation entre les caractéristiques cliniques et
la sélectivité neurale différait
également entre les deux groupes, ce qui
suggère que les caractéristiques
partagées peuvent, en réalité,
refléter différentes anomalies
neuro-fonctionnelles dues à des étiologies
différentes.
A medico-historical
approach to neurology through war
Interest in the history of neurological science has
increased significantly during the last decade, but the
significance of war has been overlooked in related
research. In contrast, this book highlights war as a
factor of progress in neurological science. Light is shed
on this little-known topic through accounts given by
neurologists in war, experiences of soldiers suffering
from neurological diseases, and chapters dedicated to
neurology in total and contemporary war.
Written by experts, the contributions in this book
focus on the Napoleonic Wars, the American Civil War, the
Franco-Prussian War of 1870, World Wars I and II, and
recent conflicts such as Vietnam or Afghanistan.
Comprehensive yet concise and accessible, this book
serves as a fascinating read for neurologists,
neurosurgeons, psychiatrists, historians, and anyone else
interested in the history of neurology.
La jeune fille de 15 ans qui est entrée salle
Debove, n°22, le 7 janvier, avait un faciès
figé, immobile ; ses paupières, tombantes
ne se relevaient qu'avec peine et incomplètement,
le bord libre ne découvrant pas l'iris
au-delà du pôle supérieur de la
pupille. Elle bâillait souvent,
répondait péniblement aux questions, en
s'embrouillant dans les dates, et se rendormant
dès qu'on cessait d'insister. Sans doute, nous
apprenions par sa tante qu'elle était de tout
temps d'une nature molle et nonchalante ; mais depuis 8
jours, à l'occasion d'un rhume insignifiant, elle
s'était mise à dormir toute la
journée, ne se réveillant guère que
pour manger.