Yawning is rare in herbivores which therefore may be
an interesting group to disentangle the potential
function(s) of yawning behaviour. Horses provide the
opportunity to compare not only animals living in
different conditions but also wild versus domestic
species. Here, the authors tested three hypotheses by
observing both domestic and Przewalski horses living in
semi-natural conditions: (i) that domestic horses may
show an elevated rate of yawning as a result of the
domestication process (or as a result of life
conditions), (ii) that individuals experiencing a higher
level of social stress would yawn more than individuals
with lower social stress and (iii) that males would yawn
more often than females.
The study involved 19 Przewalski horses (PHs) and 16
domestic horses (DHs) of different breeds living in large
outdoor enclosures. The results showed that there was no
difference between the PH and DH in yawning frequency
(YF). PHs exhibited much higher levels of social
interactions than DHs. There was a positive correlation
between yawning frequency and aggressive behaviours in
PHs, especially males, supporting the idea that yawning
may be associated with more excitatory/stressful social
situations. A correlation was found between yawning
frequency and affiliative behaviours in DHs, which
supports the potential relationship between yawning and
social context. Finally, the entire males, but not
castrated males, showed much higher levels of yawning
than females in both species. The intensity (rather than
the valence) of the interaction may be important in
triggering yawning, which could therefore be a
displacement activity that helps reduce tension.
Le
bâillement des chevaux
Le bâillement est rare chez les herbivores qui
peuvent donc être un groupe intéressant pour
distinguer les fonctions potentiellement
différentes de ce comportement. Les chevaux
offrent la possibilité de comparer non seulement
des animaux vivants dans des conditions
différentes, mais aussi des espèces
sauvages et des espèces domestiquées.
Les auteurs testent trois hypothèses en
observant les chevaux domestiqués et des
Przewalski vivants dans des conditions
semi-naturelles:
-que les chevaux domestiques peuvent présenter
un taux élevé de bâillements à
la suite du processus de domestication (ou en raison des
conditions de vie)
- que les individus connaissant un niveau plus
élevé de stress social bâillerairent
plus que les individus ayant moins de stress
-que les mâles bâilleraient plus souvent
que les femmelles.
L'étude a impliqué 19 chevaux
Przewalski (PHS) et 16 chevaux domestiques (EDS) de
différentes races vivant dans de grands enclos en
plein air. Les résultats montrent qu'il n'y a pas
de différence entre le PH et DH en
fréquence des bâillements (YF). PHS
présentent des niveaux beaucoup plus
élevés d'interactions sociales que EDS. Il
existe une corrélation positive entre
bâillements et fréquence des comportements
agressifs chez PHS, en particulier les mâles, ce
qui soutient l'idée que le bâillement peut
être associé à plusieurs
stimulations/ situations sociales stressantes.
Une corrélation a été
trouvée entre la fréquence des
bâillements et des comportements affiliatifs chez
DHS, ce qui indique une relation potentielle entre
bâillement et contexte social.
Enfin, l'ensemble des mâles, mais pas ceux
castrés, ont montré des niveaux beaucoup
plus élevés de bâillements que les
femelles dans les deux espèces. L'intensité
(plutôt que la valence) de l'interaction peut
être important dans le déclenchement des
bâillements, qui pourraient donc être «
une activité de substitution »
permettant de réduire les tensions.
Broussole E, Laurencin C, Bernad E, Thobois S,
Danaila T, Krack P
Tremor and Other Hyperkinetic
Movements
2015;5:332
Yawning as an
alleviating maneuver during dystonia
Patients with benign essential blepharospasm or
hemifacial spasm are known to use botulinum toxin
injections and alleviating maneuvers to help control
their symptoms. The clinical correlates between the use
of botulinum toxin injections and the use of alleviating
maneuvers are not well established.
The majority of both the patients with benign
essential blepharospasm and the patients with hemifacial
spasm touched specific areas of their face to alleviate
their dystonia, in keeping with previous series. Other
alleviating maneuvers included motor activity, such as
singing, yawning, and opening or closing the eyes,
aswell as sensory stimulation, such as covering the
eyes.
Conclusion: approximately half of all patients with
periocular facial dystonia use alleviating maneuvers. The
use of alleviating maneuvers was associated with greater
disease severity but not with increased use of BTX.
Le
bâillement comme "geste antagoniste" au cours des
dystonies
Les patients atteints de dystonie comme le
blépharospasme ou le sapsme hémifacial sont
traités par des injections de toxine botulique
mais usent aussi de manoeuvres dites "gestes
antagonistes". La corrélation entre ces deux
moyens n'est pas bien établie.
Les patients atteints soit de blépharospasme
soit de spasme hémifacial usent de gestes
antagonites qui consistent en : toucher une zone
spécifique de leur visage, chanter,
bâiller, ouvrir-fermer les yeux, couvrir les
yeux.
A peu près la moitié des personnes
souffrant de dystonie faciale utilisent un gaste
antagoniste. Cette attitude révèle les
fomres les plsu sévères du trouble mais
sans qu'une utilisation accrue d etoxine botique soit
retrouvée.