Many diverse species yawn, suggesting ancient
evolutionary roots. While yawning is widespread, the
observation of contagious yawning is most often limited
to apes and other mammals with sophisticated social
cognition. This has led to speculation on the adaptive
value of contagious yawning. Among this speculation are
empirical and methodological assumptions demanding
re-examination.
In this paper the authors demonstrate that if
yawns are not contagious, they may still appear to be so
by way of a perceptual pattern-recognition error. Under a
variety of conditions (including the assumption that
yawns are contagious) they quantify (via models) the
extent to which the empirical literature commits Type-1
error (i.e., incorrectly calling a spontaneous yawn
'contagious'). They report the results of a
pre-registered behavioural experiment to validate their
model and support their criticisms. Finally, they
quantify, based on a synthesis of behavioural and
simulated data, how 'contagious' a yawn is by describing
the size of the influence a 'trigger' yawn has on the
likelihood of a consequent yawn.
They conclude by raising a number of empirical and
methodological concerns that aid in resolving
higher-order questions regarding the nature of contagious
yawning, and make public our model to help aid further
study and understanding.
Des
spéculations hardies
De nombreuses espèces différentes
bâillent (sans doute tous les
vertébrés), suggérant des origines
évolutives très anciennes. Bien que le
bâillement basique soit universel, l'observation du
bâillement contagieux (réplication) semble
limitée aux singes et certaines espèces
ayant une cognition sociale sophistiquée. De
là est née l'idée d'une valeur
adaptative de ce trait comportemental.
Les hypothèses empiriques de cette
réplication semblent pourtant nécessiter un
réexamen notamment méthodologique. Dans cet
article les auteurs démontrent que si les
bâillements ne sont pas contagieux, ils peuvent
néanmoins sembler l'être en raison d'une
erreur perceptive et de modèle.
Dans une variété de conditions, ils
quantifient (via des modèles) la mesure dans
laquelle la littérature empirique commet une
erreur de type 1 (c'est-à-dire appelant un
bâillement spontané «contagieux»).
Ils rapportent les résultats d'une
expérience comportementale
pré-enregistrée pour valider leur
modèle et faire face aux critiques.
Enfin, ils quantifient, à partir d'une
synthèse de données comportementales et
simulées, pourquoi le bâillement est
apparemment «contagieux» en analysant l'aspect
et l'influence du bâillement
«déclencheur» et la probabilité
qu'il a de déclencher le bâillement d'un
autre à la suite.
Ils concluent en soulevant un certain nombre de
questions empiriques et méthodologiques qui aident
à résoudre des hypothèses concernant
la nature du bâillement contagieux et rendent
public leur modèle afin d'aider des études
ultérieures et améliorer la
compréhension de ce comportement.
Fetal yawning and
evaluation of the fetal brain growth
Fetuses show various facial expressions, such as
blinking, yawning, sucking, mouthing, tongue
expulsion, scowling, and smiling, assessed by
four-dimensional ultrasound from the early second
trimester of pregnancy. Moreover, some fetuses
demonstrate emotion-like behaviors as noted in infants,
children, and adults.
Selective fetal responses to stimuli indicate a high
degree of brain development, which is reflected in the
facial reactions. The fetal face with its movements and
expressions can mirror the fetal brain function and
development during different stages of the fetus in
utero.
The fetal face might represent the key to opening the
box containing the secrets of fetal brain function and
development. Four-dimensional ultrasound may be an
important modality in current and future research on
fetal facial expressions and assist in the evaluation of
the fetal brain function.
Le
bâillement foetal et l'évaluation du
développement cérébral
intra-utérin
Les ftus montrent diverses expressions
faciales, comme le clignement des yeux, des
bâillements, la succion, le mâchonnement, la
pro-traction de la langue, grimaces et sourires,
répérables lors d'une échographie 4D
effectuée au début du deuxième
trimestre de la grossesse.
En outre, certains ftus expriment des
comportements émotionnels comparables à
ceux des nourrissons, des enfants ou des adultes. Les
réponses spécifiques des foetus aux stimuli
indiquent un degré élevé de
développement cérébral se
révélant notamment par les mimiques
faciales.
Le visage ftal avec ses mouvements et ses
expressions peut donc servir d'élément
d'évaluation des fonctions
cérébrales ftales et permettre de
mesurer le développement tout au long de la vie
intra-utérine. L'échographie 4D peut
être une modalité importante dans les
recherches actuelles et futures sur les expressions
faciales ftales et aider à
l'évaluation de la fonction du cerveau foetal.
Jules et augusta Dejerine, Pierre Marie, Joseph Babinski
et Gerges guillain et leurs élèves pendant
la guerre 14-18
Abstract
World War I (1914-1918), however tragic, was
nonetheless an "edifying school of nervous system
experimental pathology" not only because of the various
types of injuries, but also because their numbers were
greater than any physician could have foreseen. The
peripheral nervous system, the spine and the brain were
all to benefit from the subsequent advances in clinical
and anatomo-functional knowledge. Neurosurgeons took on
nerve sutures, spinal injury exploration, and the
localization and extraction of intracranial foreign
bodies. Little by little, physical medicine and
rehabilitation were established. A few of the most famous
Parisian neurologists at the time-Jules and Augusta
Dejerine, Pierre Marie, Joseph Babi_ski and Georges
Guillain, who directed the military neurology
centers-took up the physically and emotionally exhausting
challenge of treating thousands of wounded soldiers. They
not only cared for them, but also studied them
scientifically, with the help of a small but devoted band
of colleagues. The examples presented here reveal their
courage and their efforts to make discoveries for which
we remain grateful today.
Résumé
La guerre de 1914-1918, si cruelle, apparaît
pourtant comme une « édifiante école
de pathologie expérimentale du système
nerveux chez l'homme », non seulement en raison de
la nature des blessures mais surtout par leur nombre
considérable qu'aucun médecin n'aurait pu
imaginer auparavant. Le système nerveux
périphérique, la moelle comme le cerveau
vont bénéficier de progrès des
connaissances surtout cliniques et
anatomo-fonctionnelles. La neuro-chirurgie s'enhardit
à suturer les nerfs, à explorer les moelles
blessées, à localiser et extraire les corps
étrangers intra-crâniens. La
rééducation et la réhabilitation
fonctionnelles s'inventent peu à peu. Quelques-uns
des maîtres les plus connus de la neurologie
parisienne de l'époque, Jules et Augusta Dejerine,
Pierre Marie et Joseph Babi_ski, à la tête
de Centres Neurologiques Militaires, vont relever, au
prix d'un labeur épuisant physiquement et
émotionnellement, le défi de prendre en
charge des milliers de blessés, non seulement en
les soignant mais aussi en les étudiant
scientifiquement, avec l'aide de collaborateurs
dévoués mais en nombre réduit. Les
quelques exemples présentés ici suffisent
à laisser admiratif devant tant de courage,
d'efforts déployés pour tant de
découvertes dont nous leurs sommes encore
redevables aujourd'hui.
Along with the Local and Scientific
Committees, we are delighted to invite you to the
22nd
Congress of the International Society for the History of
the Neurosciences, which
will take place in 2017
in Besançon,
France.
Venez nous rejoindre à
Besançon
au 22 ème congrès de la
Société Internationale d'Histoire des
Neurosciences du
19 au 23 juin 2017
La parakinésie
brachiale oscitante sans une thèse de doctorat en
1868
Aracelio-Raphaël de Escarra, né à
La Havane, externe des Hôpitaux de Paris,
a soutenu sa thèse de doctorat le 14
février 1868.
Président du jury : Alexandre Axenfeld
(1825-1876), assité de Prof Monneret et des
agrégés Laboulbène et Desplats
Phénomènes ayant lieu dans le membre
supérieur (côté
paralysé)
Observation 1 résumé. Malade du
Dr Martin-Magron (1810-1872)
Femme de 26 ans, épileptique, présente
un coeur irrégulier, une dyspnée à
la marche, « une voussure très
marquée de la région précordiale
», « un bruit de souffle à la
pointe » probablement continu systolo-diastolique.
Le 18 avril 1862, apparition de mouvements
choréiques de l'hémicorps droit. Le 1 juin
1862, hémiplégie droite, coma de deux
jours. « La malade prononce, depuis l'attaque, tous
les mots de travers et les uns pour les autres, sans
cependant en adopter aucun ». A la suite
hypertonie en flexion du membre supérieur droit,
en extension de la jambe avec contracture des orteils en
flexion, disparition de la fermeture réflexe de
l'il droit à la menace. Le 5 novembre 1862,
crise d'épilepsie
généralisée. « L'attaque
finie, yeux hagards, embarras de la parole,
aphémie pendant une demi-heure.
Bâillements presque sans
interruption et accompagnés d'une
élévation du coude jusqu'à mettre la
main au niveau de la face, suivie de
près de l'extension du poignet sur l'avant-bras,
et enfin des doigts, qui le plus souvent
dépassaient la hauteur de l'épaule et
même de la face : le tout d'une manière
lente, cadencée, uniforme ; enfin, de la descente
(plutôt que chute), excessivement lente en sens
inverse de ce qui avait eu lieu au moment du
bâillement». Le
tableau s'aggrave peu à peu avec un syndrome cave
supérieur au début 1863, puis une
dème pulmonaire permanent à partir
d'avril 1863. Cyanose, orthopnée,
décès le 2 août 1863 au cours d'une
crise d'épilepsie.
Combien de fois
bâillez-vous par jour ? <5 = 23%.. 5-10 =
21,1%.. 10-15 = 15,4%.. 15-20 = 11,3%.. >20 =
29,2%
Ressentez-vous des
baillements excessifs ?
49,5% = non, tant
mieux
38,9% = oui et je ne
sais pas pouquoi
9,6% = oui et je prends
des antidépresseurs
1,1% = oui et je prends
des anti-épileptiques
6,8% = oui et je prends
d'autres médicaments
2,3% = oui et j 'ai des
troubles neurologiques
2,4% = oui et j 'ai des
troubles hormonaux
1,3% = oui et j 'ai des
tics moteurs
1,6% = oui et j 'ai des
tocs
déclenchez-vous
facilement le bâillement d'autrui ? 74,1%
êtes-vous sensible
au bâillement d'autrui ? 67%
William James, 1884
My theory... is that the bodily
changes follow directly the perception of the exciting
fact, and that our feeling of the same changes as they
occur is the emotion.