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les articles sur la parakinésie brachiale
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articles about parakinsia brachialis
oscitans
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- Aracelio-Raphaël de Escarra , né
à La Havane (Ile de Cuba), externe des
Hôpitaux de Paris, a soutenu sa
thèse de doctorat le 14 février
1868.
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- Président du jury : Alexandre
Axenfeld (1825-1876), assité de Prof
Monneret et des agrégés
Laboulbène et Desplats
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- Thèse dédicacée
à Axenfeld, Martin-Magron (1810-1870),
Grisolle, Jules Simon, Raynaud, Charcot,
Siredey, Matice
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- Phénomènes
ayant lieu dans le membre supérieur
(côté
paralysé)
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- Observation 1 résumé.
Malade du Dr Martin-Magron (1810-1872)
- Femme de 26 ans, épileptique,
présente un coeur irrégulier, une
dyspnée à la marche, « une
voussure très marquée de la
région précordiale »,
« un bruit de souffle à la pointe
» probablement continu systolo-diastolique.
Le 18 avril 1862, apparition de mouvements
choréiques de l'hémicorps droit.
Le 1 juin 1862, hémiplégie droite,
coma de deux jours. « La malade prononce,
depuis l'attaque, tous les mots de travers et
les uns pour les autres, sans cependant en
adopter aucun ». A la suite hypertonie
en flexion du membre supérieur droit, en
extension de la jambe avec contracture des
orteils en flexion, disparition de la fermeture
réflexe de l'il droit à la
menace. Le 5 novembre 1862, crise
d'épilepsie
généralisée. «
L'attaque finie, yeux hagards, embarras de la
parole, aphémie pendant une demi-heure.
Bâillements
presque sans interruption et accompagnés
d'une élévation du coude
jusqu'à mettre la main au niveau de la
face, suivie de près de
l'extension du poignet sur l'avant-bras, et
enfin des doigts, qui le plus souvent
dépassaient la hauteur de l'épaule
et même de la face : le tout d'une
manière lente, cadencée, uniforme
; enfin, de la descente (plutôt que
chute), excessivement lente en sens inverse de
ce qui avait eu lieu au moment du
bâillement
». Le tableau s'aggrave peu à
peu avec un syndrome cave supérieur au
début 1863, puis une dème
pulmonaire permanent à partir d'avril
1863. Cyanose, orthopnée,
décès le 2 août 1863 au
cours d'une crise d'épilepsie.
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- Observation 4 résumé.
Malade du Dr Bucquoy à
l'Hôtel-Dieu
- Jean-Baptiste Barré, 70 ans, entre
salle Sainte-Jeanne le 8 novembre 1867.
Hémiplégie gauche complète,
incontinence sphinctérienne, absence de
réflexe de clignement à la menace
à gauche. « J'ajouterai seulement
que ses voisins assurent et moi-même je
l'ai vu trois fois qu'il soulève sa main
quand il bâille, ce
qui lui arrive très souvent ».
Décès le 25 novembre 1867. A
l'autopsie « caillot rougeâtre dans
le corps strié droit ».
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- Discussion : Phénomènes
ayant lieu dans le membre paralysé
(côté paralysé)
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- En quoi consistent ces
phénomènes ?
- Ces phénomènes doivent
être étudiés sous trois
points de vue différents
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- a) Pendant le bâillement
- b) Lorsqu'ils sont produits par un choc
brusque
- c) Pendant les efforts et les
émotions de toute nature.
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- Au moment du bâillement, on observe
une élévation du coude
(exclusivement du côté de
l'hémiplégie) qui de dirige en
avant, et de la main qui atteint et quelques
fois dépasse le niveau de la face ;
suivie de l'extension des doigts de la main et
de celle-ci sur l'avant-bras, le toute de
manière uniforme, progressive, et enfin
la descente excessivement lente et en sens
inverse de ce qui avait lieu au moment du
bâillement.
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- Si du bord cubital de sa main,
l'expérimentateur donne un petit coup
léger et sec sur le bras, le poignet et
l'avant-bras principalement le long du bord
radial (du côté paralysé),
on voit simultanément au choc produit,
les doigts se fléchir sur la main,
celle-ci sur l'avant-bras qui, à son
tour, va à la rencontre du bras, de telle
façon qu'avec une série de petits
coups répétés rapidement on
parviendra, malgré toute la
résistance que le malade tâchera
d'opposer, on parviendra disons-nous, à
porter sa main à la hauteur du menton.
[
].
-
- Les efforts (toux vomissement,
dyspnée, éternuements, etc.) et
les émotions de toute nature (peur,
colère, rire animation dans la
conversation, etc.) produisent toujours le
même résultat, c'est-à-dire,
rapprochement du bras vers le tronc, flexion de
l'avant-bras sur le bras ; de la main sur
l'avant-bras, et des doigts sur la paume de la
main, de telle façon que leurs ongles la
blessent plus ou moins suivant
l'intensité de la cause productrice. Dans
les cas que nous avons observés, aussi
minutieusement que possible, il suffisait
parfois de les maintenir dans cette position
pour les empêcher de s'enfoncer dans la
paume de la main [
].
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- Le vrai mécanisme de ces
phénomènes nous semble
entouré d'épaisses
ténèbres : ce qu'il a de plus
clair pour nous c'est que nous n'en savons
absolument rien ; néanmoins nous pouvons
faire des suppositions que l'on ne saurait
admettre qu'avec une extrême
réserve.
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- Pourquoi, en effet, l'éternuement
ferait-il lever le bras et étendre les
doigts tandis que la toux, la colère,
etc. produirait le contraire ? Ce pourquoi nous
échappe, et nous pensons que dans
l'état actuel de la science la solution
de ce problème reste à faire.
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- Cependant la nature réflexe de ces
actes nous paraît démontrée
par la façon même dont ils sont
engendrés, par les conditions
inhérentes à leur production, et
enfin par la ressemblance qui existe entre eux
et ceux que l'on obtient en expérimentant
sur des grenouilles.
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- Dans l'hémiplégie le pouvoir
excito-moteur est comme engourdi, entravé
; c'est à dire qu'il est
extrêmement peu impressionnable à
certains agents, mais surtout à la
volonté, et présente une lenteur
insolite de certaines irradiations quand elles
peuvent avoir lieu. Ainsi, notre première
observation nous avons vu qu'en chatouillant la
plante du pied malade, la contraction des
orteils n'avaient lieu que quelques instants
après ; il en était de même
sous l'influence de la volonté. Par
contre, ceux qui accompagnaient certains actes
physiologiques qui exigent le concours de
plusieurs muscles de diverses régions
simultanément (éternuement, toux,
etc.) seraient comme exaltés à
cause, probablement, du peu de prise qu'aurait
la volonté sur eux pour les
modérer.
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- On dirait que certaines parties de ce centre
moteur quoique soustraites à l'action de
la volonté (et peut-être
çà cause de cela), sont cependant
dans un état d'exaltation motrice
très prononcée, puisque la toux,
les vomissements, etc., déterminent sur
le bras paralysé auquel il fournit son
innervation des secousses violentes qui n'ont
pas lieu dans le côté sain, qui,
lui reçoit la sienne d'un centre moteur
sain aussi, et soumis à l'action de la
volonté. Des impressions, d'une
énergie même peu intense, qui
seraient indifférentes pour le
côté sain, agissant ici sur des
centres nerveux trop excitables, suffiront pour
produire des mouvements réflexes
[
].
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- La moelle allongée étant le
siège des mouvements réflexes et
dans l'hémorrhagie
cérébrale restant intacte, on ne
voit pas trop pourquoi ils seraient abolis ;
loin de là.
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- Le cerveau serait-il le modérateur,
le régularisateur de ces mêmes
réflexes ? Jouerait-il le même
rôle dans ces actes, par rapport à
la moelle allongée, que le
pneumogastrique dans les mouvements du cur
par rapport au grand sympathique ?
.
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