Contagious yawning, in which yawning is triggered
involuntarily when we observe another person yawn, is a
common form of echophenomena&emdash;the automatic
imitation of another's words (echolalia) or actions
(echopraxia). The neural basis for echophenomena is
unknown; however, it has been proposed that it is linked
to disinhibition of the human mirror-neuron system and
hyper-excitability of cortical motor areas.
The authors investigated the neural basis for
contagious yawning using transcranial magnetic
stimulation (TMS). Thirty-six adults viewed video clips
that showed another individual yawning and, in separate
blocks, were instructed to either resist yawning or allow
themselves to yawn. Participants were videoed throughout
and their yawns or stifled yawns were counted.
They used TMS to quantify motor cortical excitability
and physiological inhibition for each participant, and
these measures were then used to predict the propensity
for contagious yawning across participants.
They demonstrate that instructions to resist yawning
increase the urge to yawn and alter how yawns are
expressed (i.e., full versus stifled yawns) but do not
alter the individual propensity for contagious yawning.
By contrast, TMS measures of cortical excitability and
physiological inhibition were significant predictors of
contagious yawning and accounted for approximately 50% of
the variability in contagious yawning. These data
demonstrate that individual variability in the propensity
for contagious yawning is determined by cortical
excitability and physiological inhibition in the primary
motor cortex.
Résister au
besoin de bâiller accroit l'envie de
bâiller
Le bâillement « contagieux », celui
qui est déclenché involontairement quand
nous observons une autre personne bâiller, est une
forme de comportement en écho comme il en existe
d'autres tels la répétition involontaire
des paroles d'autrui (échalolie) ou des actions
(échopraxie). La base neurale des comportements en
écho est mal connue ; cependant, il a
été proposé qu'ils soient
liés à la désinhibition du
système ses neurones miroirs et à
l'excitabilité des zones motrices corticales.
Les auteurs ont étudié la base
neuronale du bâillement « contagieux » en
utilisant la stimulation magnétique
transcrânienne (TMS). Les mesures ont
cherché à quantifier l'excitabilité
motrice corticale d'une part et l'inhibition
physiologique d'autre part.
Trente-six adultes ont regardé des clips
vidéo montrant un bâillement. Ils ont
reçu comme consigne de résister au besoin
de bâiller ou au contraire de se laisser
aller.
La TMS a été utilisée pour
quantifier l'excitabilité corticale motrice et
l'inhibition physiologique pour chaque participant. Les
mesures ont ensuite été utilisées
pour prédire la propension à la contagion
de chacun des participants.
Les auteurs démontrent ainsi que les
instructions pour résister au bâillement
augmentent l'envie de bâiller et modifient la
façon dont les bâillements sont
extériorisés (c.-à-d.
bâillements francs ou étouffés), mais
ne modifient pas la propension individuelle à la
contagion du bâillement.
En revanche, les mesures du TMS de
l'excitabilité corticale et de l'inhibition
physiologique sont des prédicteurs significatifs
de contagion du bâillement et représentaient
environ 50% de la variabilité à la
susceptibilité à la contagion. Ces
données démontrent que la
sensibilité individuelle à la contagion du
bâillement est déterminée par le
seuil à l'excitabilité corticale et une
inhibition physiologique dans le cortex moteur
primaire.
The decreasing
frequency of fetal yawning after 30 weeks of gestation
may explain the emergence of distinct states of
arousal
This paper evaluates the frequencies of fetal facial
expressions in the third trimester of pregnancy, when
fetal brain maturation and development are progressing in
normal healthy fetuses.
Four-dimensional (4D) ultrasound was used to examine
the facial expressions of 111 healthy fetuses between 30
and 40 weeks of gestation. The frequencies of seven
facial expressions (mouthing, yawning, smiling, tongue
expulsion, scowling, sucking, and blinking) during
15-minute recordings were assessed. The fetuses were
further divided into three gestational age groups (25
fetuses at 30-31 weeks, 43 at 32-35 weeks, and 43 at
>36_weeks). Comparison of facial expressions among the
three gestational age groups was performed to determine
their changes with advancing gestation.
Mouthing was the most frequent facial expression at
30-40weeks of gestation, followed by blinking. Both
facial expressions were significantly more frequent than
the other expressions (p< 0.05). The frequency of
yawning decreased with the gestational age after 30_weeks
of gestation (p= 0.031). Other facial expressions did not
change between 30 and 40 weeks. The frequency of yawning
at 30-31weeks was significantly higher than that at 36-40
weeks (p< 0.05). There were no significant differences
in the other facial expressions among the three
gestational age groups.
Their results suggest that 4D ultrasound assessment
of fetal facial expressions may be a useful modality for
evaluating fetal brain maturation and development. The
decreasing frequency of fetal yawning after 30 weeks of
gestation may explain the emergence of distinct states of
arousal.
La
fréquence décroissante du nombre de
bâillements ftaux après 30 semaines de
gestation peut expliquer l'émergence
d'états d'éveil distincts
Cet article évalue la fréquence des
expressions faciales ftales pendant le
troisième trimestre de la grossesse, chez des
ftus sains, au moment privilégié de
la maturation et du développement du cerveau
ftal.
Une échographie en quatre dimensions (4 D) a
été utilisée pour examiner les
expressions faciales de 111 ftus sains entre 30 et
40 semaines de gestation. Les auteurs évaluent les
fréquences de sept expressions faciales (ouverture
de bouche, bâillement, sourire, tirer la langue,
sucer, aspirer et cligner des yeux) pendant des
enregistrements de 15 minutes.
Trois groupes d'âge gestationnels ont
été constitués (25 ftus
à 30-31 semaines, 43 à 32-35 semaines et 43
à ³36 semaines). La comparaison des expressions
faciales chez les trois groupes d'âge gestationnels
a été effectuée pour
déterminer leurs changements en fonction de la
progression de la gestation.
L'ouverture de bouche était l'expression
faciale la plus fréquente à 30-40 semaines
de gestation, suivie de clignotement d'yeux. Les deux
expressions faciales étaient significativement
plus fréquentes que les autres expressions (p
<0,05). La fréquence du bâillement a
diminué avec l'âge gestationnel après
30 semaines de gestation (p = 0,031). Les autres
expressions faciales n'ont pas changé entre 30 et
40 semaines. La fréquence du bâillement
à 30-31 semaines était significativement
supérieure à celle de 36 à 40
semaines (p <0,05). Il n'y avait aucune
différence significative dans les autres
expressions faciales chez les trois groupes d'âge
gestationnels.
Ces résultats suggèrent que
l'évaluation par ultrasons 4D des expressions
faciales du ftus peut être une
modalité utile pour évaluer la maturation
et le développement du cerveau ftal. La
fréquence décroissante du nombre de
bâillements ftaux après 30 semaines de
gestation peut expliquer l'émergence
d'états d'éveil distincts.
Since the late Stone Age, approximately 10 percent of
humans have been left-handed, yet for most of human
history left-handedness has been stigmatized. In On the
Other Hand, Howard I. Kushner traces the impact of
left-handedness on human cognition, behavior, culture,
and health.
A left-hander himself, Kushner has long been
interested in the meanings associated with
left-handedness, and ultimately with whether hand
preference can even be defined in a significant way. As
he explores the medical and cultural history of
left-handedness, Kushner describes the associated taboos,
rituals, and stigma from around the globe. The words
"left" and "left hand" have negative connotations in all
languages, and left-handers have even historically been
viewed as disabled.
In this comprehensive history of left-handedness,
Kushner asks why left-handedness exists. He examines the
relationship&emdash;if any&emdash;between handedness,
linguistics, and learning disabilities, reveals how
toleration of left-handedness serves as a barometer of
wider cultural toleration and permissiveness, and wonders
why the reported number of left-handers is significantly
lower in Asia and Africa than in the West. Written in a
lively style that mixes personal biography with scholarly
research, On the Other Hand tells a comprehensive story
about the science, traditions, and prejudices surrounding
left-handedness.
Une histoire des
gauchers et de la gaucherie
Depuis la fin de l'âge de pierre, environ 10%
des humains sont gauchers, mais à toutes les
époques de l'histoire humaine, le gaucher a
été stigmatisé. Dans "In the
other Hand", Howard I. Kushner retrace l'impact du
fait d'être gaucher sur la cognition humaine, le
comportement, la culture et la santé.
Gaucher lui-même, Kushner s'intéresse
depuis longtemps aux significations associées
à la gaucherie et cherche à savoir si la
préférence de la main gauche a une
signification spéciale. Explorant l'histoire
médicale et culturelle de la gaucherie, Kushner
décrit les tabous, les rituels et la
stigmatisation qui y sont associés partout dans le
monde. Les mots «gauche» et
«main gauche» ont des connotations
négatives dans toutes les langues, et les gauchers
ont même été historiquement
considérés comme
dégénérés.
Dans cette histoire complète de la gaucherie,
Kushner demande pourquoi elle existe. Il examine la
relation qui, le cas échéant, existent
entre les penchants, la linguistique et les troubles
d'apprentissage. Il révèle combien, plus
largement, la tolérance des gauchers sert de
baromètre à la tolérance et à
la permissivité culturelle, et se demande pourquoi
le nombre de gauchers signalés est nettement plus
bas en Asie et en Afrique qu'en Occident. Écrit
dans un style vif, mélangeant sa biographie
personnelle aux recherches académiques, On the
Other Hand raconte une histoire complète de la
science, des traditions et des préjugés
entourant la gaucherie.
Car en toutes choses la beauté se compose
comme par une consonance, et convenance mesuree de
plusieurs bienseances concurrentes ensemble en un mesme
temps: mais la laideur s'engendre incontinent par la
moindre du monde qui y defaille ou qui y soit de plus
qu'il ne fault mal à propos: comme notamment en
cest acte d'ouir, non seulement un froncis de sourcil, ou
une triste chere de visage, un regard de travers, une
torse de corps, un croisement de cuisses l'une sur
l'autre mal-honneste, mais seulement un clin d'oeil ou de
teste, un parler bas en l'oreille d'un autre, un ris, un
baaillement, comme
quand on a envie de dormir, un silence, et toute autre
chose semblable, est reprehensible, et requiert que lon y
prenne bien soigneusement garde.