Scientists
have gained new insights into the mechanism by which
lowering the temperature of specific brain regions could
potentially treat epileptic seizures
Accumulating comparative and interdisciplinary
research supports a brain cooling function to yawning. In
particular, previous research has shown significant
decreases in both brain and skull temperature following
yawning in mammals. In a recent study using a thermal
imaging camera, significant reductions in both the cornea
and concha temperature were observed following yawns in
the high-yawning subline of Sprague-Dawley rats. Here,
the authors performed a similar experiment to investigate
shifts in facial temperature surrounding yawning in an
avian species with more typical yawning patterns:
budgerigars (Melopsittacus undulatus).
In particular, they took maximal surface temperature
recordings from the face (cere or eye) from 13 birds over
a one-hour period to track changes before and after
yawns. Similar to previous findings in high-yawning rats,
they identified significant cooling (-0.36°C) of the
face 10&endash;20 seconds following yawning in
budgerigars. Consistent with the hypothesis that yawns
serve a thermoregulatory function, facial temperatures
were slightly elevated just prior to yawning and then
decreased significantly below baseline levels immediately
thereafter.
Similarly, birds that yawned during the trials had
consistently higher facial temperatures compared to those
that did not yawn. Moreover, yawn latency and overall
yawn frequency were strongly correlated with the highest
facial temperature recorded from each bird across trials.
These results provide convergent evidence in support of a
brain cooling function to yawning, and further validate
the use of thermal imaging to monitor changes in skull
temperature surrounding yawning events.
Des arguments de
l'effet hypothermisant du cerveau par le
bâillement
Des recherches comparatives et interdisciplinaires
sont en faveur d'un effet refroidissant du cerveau en
bâillant. En particulier, des recherches
antérieures de Gallup et al. ont montré des
baisses significatives de la température du
cerveau et du crâne après bâillement
chez les mammifères. Dans une étude
récente utilisant une caméra à
imagerie thermique, des réductions significatives
à la fois de la température de la
cornée et de la conque ont été
observées après des bâillements dans
la sous-population des rats grand-bâilleurs
Sprague-Dawley. Dans ce travail, les auteurs ont
effectué une expérience similaire afin
d'examiner les changements de la température du
visage avant, pendant at après des
bâillements dans une espèce aviaire dont les
bâillements sont caractéristiques :
perruches (Melopsittacus undulatus).
Ils ont enregistré la température de
surface de la face dans son ensemble de 13 oiseaux
pendant une heure pour suivre les variations avant et
après les bâillements. Comme pour les
résultats antérieurs chez des rats, ils ont
identifié un abaissement significatif de la
température (-0,36 ° C) du visage 10 à
20 secondes après le bâillement chez les
perruches. Conformément à
l'hypothèse selon laquelle les bâillements
ont une fonction thermorégulatrice, les
températures faciales étaient
légèrement augmentées juste avant le
bâillement, puis diminuaient significativement
au-dessous des niveaux de référence
immédiatement après. De même, les
oiseaux qui ont bâillé pendant les essais
ont constamment des températures faciales plus
élevées que ceux qui n'ont pas
bâillé.
De plus, la latence des bâillements et la
fréquence globale des bâillements
étaient fortement corrélées avec la
température faciale la plus élevée
enregistrée chez chaque oiseau lors des essais.
Ces résultats fournissent des preuves convergentes
à l'appui d'une fonction de refroidissement du
cerveau par le bâillement, et valide aussi
l'utilisation de l'imagerie thermique pour surveiller les
changements dans la température du crâne
avant, pendant et après des
bâillements.
Acute and chronic
effects of opiates and dopamine on
yawning
Yawning is a contagious event that occurs alone or
associated with stretching and/or penile erection. The
aims of the present study were to compare acute and
chronic effects of opiates and dopamine on yawning,
penile erection and genital grooming behaviors in male
Wistar rat. Sixty four male rats were divided into eight
groups and received, normal saline (control group),
Apomorphine-HCl (Apo, 0,08 mg / kg),
halopéridol (Hal, 0,1 mg / kg),
naloxone-HCl (Nal, 1 mg / kg),
morphine-HCl (Mor, 5 mg / kg),
Apo + Nal, Apo + Mor
Nal + Hal.
and the chronic phase (day 14), rats were observed
for the entire duration of the experiment (60 min) at
10-min intervals in order to count penile erection,
yawning episodes and the time spent on genital
grooming.
Previous administration of morphine and naloxone
inhibited and increased the apomorphine effects,
respectively (P<0.05). Also, naloxone and morphine
were adverse and the previous acute administration of
haloperidol decreased the naloxone effect; but previous
chronic administration of haloperidol increased the
naloxone effect.
These findings may explain the opiates and dopamine
roles on yawning, penile erection and genital grooming
behaviors in rat as a model for human studies.
Effets aigus et
chronique des opiacés et de la dopamine sur les
bâillements
Le bâillement est un comportement qui survient
seul ou associé à des étirements
(pandiculation) et / ou à des érections
péniennes. Les objectifs de la présente
étude sont de comparer les effets aigus et
chroniques des opiacés et de la dopamine sur les
bâillements, l'érection pénienne et
le toilettage génital chez le rat mâle
Wistar.
Soixante-quatre rats mâles ont
été répartis en huit groupes et ont
reçu
sérum physiologique normal (groupe
témoin),
Apomorphine-HCl (Apo, 0,08 mg / kg),
halopéridol (Hal, 0,1 mg / kg),
naloxone-HCl (Nal, 1 mg / kg),
morphine-HCl (Mor, 5 mg / kg),
Apo + Nal, Apo + Mor
Nal + Hal.
Après la phase aiguë (jour 1) et la phase
chronique (jour 14), les rats sont observés
pendant toute la durée de l'expérience (60
min) à des intervalles de 10 minutes pour compter
l'érection pénienne, les épisodes de
bâillements et le temps toilettage.
L'administration antérieure de morphine a
inhibé les effets de l'apomorphine ; de naloxone a
augmenté les effets de l'apomorphine, (P
<0,05).
La naloxone et la morphine ont des effets inverses.
L'administration antérieure d'halopéridol a
diminué l'effet de la naloxone mais
l'administration chronique antérieure
d'haloperidol a augmenté l'effet de naloxone.
Ces résultats peuvent expliquer les
rôles des opiacés et de la dopamine sur ces
comportements : bâillement, érection
pénienne, toilettage génital chez le rat et
servir de comme modèle pour ldes études
chez l'Homme.
Ce nouveau livre complète le
volume précédent, du même auteur,
consacré au développement des mouvements
ftaux normaux pendant les 25 premières
semaines de gestation. Il aborde en détails
l'ensemble des phénomènes comportementaux
observés pendant les 15 dernières semaines
de gestation, avec une analyse attentive de leurs
relations mutuelles.
Au cours des derniers stades de la gestation, les
fonctions ftales subissent un changement et un
développement accrus, préparant le
ftus à la transition vers son environnement
postnatal. Cette maturation rapide est observée
pour la respiration, la déglutition, les fonctions
sensorielles, le sommeil et de nombreux autres processus,
avec des changements de comportement correspondants. De
35 à 40 semaines de gestation, les ftus sont
capables de vivre ex-utero sans aide, mais il est de plus
en plus considéré que même les
nourrissons nés entre 35 et 36 semaines peuvent en
pâtir à long terme.
La
migraine
Leçons sur l'appareil vaso-moteur
(Leçon 27 pages
631-634)
Le mal de tête de la migraine est
fréquemment accompagné d'une paresse
extrême des facultés intellectuelles et d'un
malaise cérébral indéfinissable,
mais très-pénible que les impressions
faites sur les organes des sens spéciaux
exagèrent. Il y a d'ordinaire une grande aversion
pour les odeurs, le bruit, les sensations lumineuses.
Parfois malade voit des bluettes, ou des lignes
lumineuses, sinant des figures plus ou moins
géométriques ; il entend des bourdonnements
ou des bruissements. Il peut éprouver du vertige
et un sentiment tout spécial de
défaillance, parfois de syncope. Il recherche
l'isolement, le silence l'obscurité. Tout travail
intellectuel devient impossible.
En même temps se manifeste un état
nauséeux qui augmente progressivement. Souvent des
bâillements se produisent, incessamment
répétés. Il peut y avoir diminution
notable de la sécrétion urinaire. Il n'y a
pas de fièvre réelle ; cependant le nombre
des battements du cur peut augmenter ; quelquefois,
il est vrai, c'est l'inverse qu'on observe. Certains
malades ressentent une impression de froid dans toutes
les parties du corps. La température des
extrémités peut baisser notablement:
quelquefois ces phénomènes sont plus
accusés dans les membres du côté
correspondant à la moitié de la tête
où siège la céphalalgie.
L'accès se termine souvent par des vomissements
répétés, alimentaires, muqueux ou
bilieux, suivant les cas ; ou bien, si le malade peut
s'endormir, le sommeil amène un soulagement
notable ou une guérison complète.
Après l'accès, il peut y avoir une
diurèse plus ou moins abondante. En
général, les accès offrent toujours
les mômes caractères chez la même
personne. Ils se produisent parfois une façon
périodique, surtout chez les femmes, chez
lesquelles ils peuvent avoir lieu lors de chaque
époque menstruelle. Dans certains cas, ils
semblent avoir pour cause une insomnie prolongée ;
dans d'autres cas, au contraire, l'accès a lieu
à la suite d'un sommeil profond et plus durable
que d'ordinaire. Tous les écarts de tous les
genres de fatigue, peuvent donner naissance migraine,
chez les sujets prédisposés.
Quand arrive l'âge dans lequel les accès
de migraine s'éloignent et tendent à
disparaître, ils peuvent se modifier notablement.
L'état nauséeux peut être moins
marqué, la céphalalgie peut être
moins vive et la crise, au lieu de s'effectuer par des
vomissements se faire surtout par les
bâillements dont j'ai déjà
parlé, et par des pandiculations.