Oxytocin (5, 20 and 100_ng) injected unilaterally
into the bed nucleus of the stria terminalis (BNST) of
male rats stereotaxically implanted with a microinjection
cannula coupled to a microdialysis probe, induces penile
erection and yawning that occur concomitantly with a
dose-dependent increase in the extracellular
concentration of glutamic acid, dopamine and its main
metabolite 3,4-dihydroxyphenilacetic acid (DOPAC), and
nitrites (NO2-) in the dialysate obtained from the BNST
by intracerebral microdialysis.
The responses induced by oxytocin (100µg) were
all abolished by the oxytocin receptor antagonist
d(CH2)5Tyr(Me)2-Orn8-vasotocin (1µg), and reduced by
CNQX (1µg), a competitive antagonist of the AMPA
receptors, both given into the BNST 25_min before
oxytocin.
In contrast, (+) MK-801 (1µg), a non-competitive
antagonist of NMDA receptors, and SCH 23390 (1µg), a
selective dopamine D1 receptor antagonist, reduced penile
erection and yawning, but not glutamic acid and dopamine
increases in the BNST dialysate induced by oxytocin.
Immunohistochemistry revealed oxytocin-labelled
neuronal structures in close proximity to tyrosine
hydroxylase-labelled neurons or nitric oxide
synthase-labelled cell bodies surrounded by intense
vesicular glutamate transporter1-stained synapses in BNST
sections where oxytocin injections induce the above
responses. Together, these findings show that oxytocin
injected into the BNST induces penile erection and
yawning by activating not only the glutamatergic (and
nitrergic) but also the dopaminergic neurotransmission,
leading in turn to the activation of neural pathways
mediating penile erection and yawning.
Comment stria
terminalis induit des baillements
L'ocytocine (5, 20 et 100 ng) injectée
unilatéralement dans le noyau de la stria
terminalis (BNST) de rats mâles implantés
stéréotaxiquement avec une canule de
microinjection couplée à une sonde de
microdialyse induit une érection du pénis
et des bâillements concomitants,
parallèlement à l'augmentation de la
concentration extracellulaire en acide glutamique, en
dopamine et en son métabolite principal, l'acide
3,4-dihydroxyphénilacétique (DOPAC) et en
nitrites (NO2-) dans le dialysat obtenu à partir
du BNST par microdialyse intracérébrale et
cela proportionnellement de façon doses
dépendantes.
Les réponses induites par l'ocytocine (100ng)
ont toutes été supprimées par
l'antagoniste du récepteur de l'ocytocine d(CH2)
5Tyr (Me) 2-Orn8-vasotocine (1µg) et réduites
par CNQX (1µg), un antagoniste compétitif de
l'AMPA récepteurs, tous deux administrés
dans le BNST 25 minutes avant l'ocytocine.
En revanche, le (+) MK-801 (1µg), antagoniste
non compétitif des récepteurs NMDA, et le
SCH 23390 (1 µg ), antagoniste sélectif des
récepteurs D1 de la dopamine, réduisent
l'érection du pénis et les
bâillements, mais non l'augmentation de l'acide
glutamique et de la dopamine dans le dialysat de BNST
induite par l'ocytocine.
L'immunohistochimie a révélé des
structures neuronales marquées à
l'ocytocine proches des neurones marqués à
la tyrosine hydroxylase ou à des corps cellulaires
marqués à l'oxyde nitrique synthase
entourés par des intenses vésicules du
transporteur glutamate1 vésiculaire dans les
sections de BNST où les injections d'oxytocine
induisent les réponses ci-dessus.
Ensemble, ces résultats montrent que
l'ocytocine injectée dans la BNST induit
l'érection du pénis et les
bâillements en activant non seulement la
neurotransmission glutamatergique (et nitrergique) mais
également dopaminergique, entraînant
à son tour l'activation des voies neurales
induisant l'érection du pénis et les
bâillements.
Contagious yawning
appears to be a natural phenomenon in
chimpanzees
There is robust experimental evidence for contagious
yawning, yet observational studies of naturalistic
behavior have been fewer. Without data from real-world
behavior, researchers have questioned the existence of
contagious yawning and made assumptions about some
parameters (e.g., the duration of the effect). The
authors observed contagious yawning in chimpanzees to
confirm/disconfirm its existence in the behavioral
repertoire of this species, and if present, provide some
of the missing descriptives. They recorded yawns on an
all-occurrence basis from 18 captive-reared chimpanzees
at the Los Angeles Zoo. They recorded identity, time, and
individuals who could have been affected. They calculated
a threshold for contagion by taking the mean and adding
1.96 standard deviations, constructing a response curve.
Across multiple measures they see a consistent pattern in
which there is a strong effect of contagion for 1.5
minutes, a less strong but still significant effect
lasting up to 3.5 minutes in some measures, and no
evidence of contagion beyond 3.5 minutes. From the time
stamp on each yawn they were able to rule out temporal
synchrony as an alternative hypothesis. Thus, contagious
yawning appears to be a natural phenomenon in chimpanzees
lending support to the myriad experimental and
observational studies to date.
La
réplication du bâillement est
phénomène naturel chez les
chimpanzés
Il existe de solides preuves expérimentales
que les bâillements soient contagieux, mais des
études observationnelles de ce comportement sont
peu nombreuses. Sans donnée sur les comportements
du monde réel, certains chercheurs ont mis en
doute l'existence de bâillements contagieux et ont
formulé des hypothèses sur certains
paramètres (par exemple, la durée de
l'effet). Les auteurs ont observé des
bâillements contagieux chez les chimpanzés
pour confirmer / infirmer son existence dans le
répertoire comportemental de cette espèce
et, s'il existe, fournir certaines des descriptions
manquantes. Ils ont enregistré tous les
bâillements de 18 chimpanzés
élevés en captivité au zoo de Los
Angeles.
Ils ont enregistré l'identité, l'heure
et les congénères qui auraient pu
être touchés. Ils ont calculé un
seuil pour la contagion en prenant la moyenne et en
ajoutant 1,96 écart-type, en construisant une
courbe de réponse.
À travers plusieurs mesures, ils observent, de
façon constante, une réponse à un
bâillement dans la minute et demi après
l'émetteur, un effet moins puissant mais toujours
significatif pouvant durer jusqu'à 3,5 minutes
dans certaines mesures, et aucune preuve de contagion
au-delà de 3,5 minutes.
La mesure de ce délai, leur a permis d'exclure
la synchronisation temporelle comme hypothèse
alternative. Ainsi, le bâillement contagieux
apparaît comme un phénomène naturel
en accord avec les études expérimentales et
observationnelles antérieures.
Pathological Yawning
during acute phase of MCA stroke is associated with
stroke severity
Pathological yawning (PY) is a compulsive, frequent,
repetetive yawning triggered by a specific reason besides
fatigue or boredom. It may be related to iatrogenic,
neurologic, psychiatric, gastrointestinal or metabolic
disorders. PY could also be seen in the course of
ischemic stroke. The authors aimed to determine whether
PY is a prognostic marker of middle cerebral artery (MCA)
stroke and evaluate its relationship with the infarct
location.
They examined 161 patients with acute middle cerebral
artery stroke who were consecutively admitted to
emergency department. Demographic information, stroke
risk factors, stroke type according to Trial of ORG 10172
in Acute Stroke Treatment (TOAST) classification, blood
oxygen saturation, body temperature, blood pressure,
heart rate, glucose levels, daytime of stroke onset,
National Institutes of Health Stroke Scale (NIHSS, at
admission and 24 h), modified Rankin Scale (mRS, at 3 m)
and infarct locations were documented. PY was defined as
³3 yawns/15 min. All patients were observed for 6 hours
to detect PY. NIHSS>10 was determined as severe
stroke. The correlation between the presence of PY and
stroke severity, infarct location and the short and long
term outcomes of the patients were evaluated.
Sixty-nine (42.9%) patients had PY and 112 (69.6%)
patients had cortical infarcts. Insular and opercular
infarcts were detected in 65 (40.4%) and 54 (33.5%)
patients respectively. PY was more frequently observed in
patients with cortical, insular and opercular infarcts
(p<0,05). PY was related to higher NIHSS scores.
Patients with severe stroke (NIHSS³10) presented with
more PY than mild to moderate strokes (p<0.05).
Des
bâillements athologiques à la phse
aiguë d'un AVC de la sylvienne sont
corrélés à sa
gravité
Le bâillement pathologique (BP) est un
bâillement compulsif, fréquent et
répétitif, déclenché par une
raison spécifique, autre que la fatigue ou
l'ennui. Il peut être lié à des
causes iatrogènes, neurologiques, psychiatriques,
gastro-intestinales ou métaboliques.Un BP peut
également être observée au cours d'un
AVC ischémique.
Les auteurs ont cherché à
déterminer si BP est un marqueur pronostique de
l'AVC de l'artère cérébrale moyenne
(MCA ou sylvien) et à évaluer sa relation
avec l'emplacement de l'infarctus. Dans les accidents
vasculaires cérébraux, le BP est
correlé à la gravité de l'AVC,
à la présence d'une atteinte corticale, aux
infarctus insulaire et operculaire. Cependant, aucune
association n'a été trouvée
concernant l'état fonctionnel à long terme
et la mortalité.
"It is known that NATURE works
constantly with the same materials. She is ingenious to
vary only the forms. As if, in fact she were restricted
to the same primitive ideas, one sees her tend always to
cause the same elements to reappear, in the same number,
in the same circumstances and with the same
connections"