A high proportion of pet dogs show fear-related
behavioural problems, with noise fears being most
prevalent. Nonetheless, few studies have objectively
evaluated fear expression in this species. Using
owner-provided video recordings, the autors coded
behavioural expressions of pet dogs during a real-life
firework situation at New Year's Eve and compared them to
behaviour of the same dogs on a different evening without
fireworks (control condition), using Wilcoxon signed
ranks tests.
A backwards-directed ear position, measured at the
base of the ear, was most strongly associated with the
fireworks condition (effect size: Cohen's d_=_0.69).
Durations of locomotion (d_=_0.54) and panting (d_=_0.45)
were also higher during fireworks than during the control
condition. Vocalisations (d_=_0.40), blinking (d_=_0.37),
and hiding (d_=_0.37) were increased during fireworks,
but this was not significant after sequential Bonferroni
correction. This could possibly be attributed to the high
inter-individual variability in the frequency of blinking
and the majority of subjects not vocalising or hiding at
all. Thus, individual differences must be taken into
account when aiming to assess an individual's level of
fear, as relevant measures may not be the same for all
individuals. Firework exposure was not associated with an
elevated rate of other so-called 'stress signals', lip
licking and yawning.
Le feu d'artifice
ne fait pas peur au chien
Une forte proportion de chiens de compagnie
présente des problèmes de comportement
liés à la peur, la peur du bruit
étant la plus répandue. Néanmoins,
peu d'études ont évalué
objectivement l'expression de la peur chez cette
espèce. À l'aide d'enregistrements
vidéo fournis par le propriétaire, nous
avons codé les expressions comportementales de
chiens de compagnie lors d'une situation de feu
d'artifice réelle à la veille du Nouvel An
et les avons comparées au comportement des
mêmes chiens un soir différent sans feux
d'artifice (condition de contrôle), en utilisant
des tests de classement signés par Wilcoxon.
Une position de l'oreille dirigée vers
l'arrière, mesurée à la base de
l'oreille, était le plus fortement associée
à la condition des feux d'artifice (taille de
l'effet : d de Cohen = 0,69). Les durées de
locomotion (d = 0,54) et de halètement (d = 0,45)
étaient également plus
élevées pendant les feux d'artifice que
pendant les conditions de contrôle. Les
vocalisations (d = 0,40), le clignotement (d = 0,37) et
la dissimulation (d = 0,37) ont augmenté pendant
les feux d'artifice, mais cela n'était pas
significatif après la correction
séquentielle de Bonferroni.
Cela pourrait être attribué à la
forte variabilité interindividuelle de la
fréquence des clignements des yeux et à la
majorité des sujets ne vocalisant pas ou ne se
cachant pas du tout. Ainsi, les différences
individuelles doivent être prises en compte lorsque
l'on cherche à évaluer le niveau de peur
d'un individu, car les mesures pertinentes peuvent ne pas
être les mêmes pour tous. L'exposition aux
feux d'artifice n'était pas associée
à un taux élevé d'autres soi-disant
«signaux de stress», de léchage de
lèvres et de bâillement.
Yawning as
physiological reflex leading to efficient
nostrils
The dominant passability of the left or right nostril
in terms of nasal air resistance can be classified into 4
main modes. In the first mode, both nostrils are closed
and have equal and low air passability. In the second
mode, the passability of the right nostril is higher than
the left. In the third mode, the passability of the left
nostril is higher than the right. In the fourth mode,
both nostrils are open and passability of nostrils is
equal and high. The first and fourth modes are unstable
(with duration- minutes). The second and third modes are
stable (with duration-hours). Author presents a yawning
as physiological reflex leading to transition from
unstable to stable modes.
Bâiller pur
mieux respirer par le nez
Les auteurs indiquent que le bâillement permet
de redonner une fonction et une
perméabilitié efficiente aux deux narines
simultanément, notament après que l'une
soit obstruée.
La notion de «
compassion » antérieure à celle
d'empathie
L'exemple du bâillement a servi de creuset pour
réfléchir à la manière dont
les émotions se transmettent d'un homme à
l'autre et de l'âme au corps. Les intellectuels
médiévaux étaient très
conscients des effets puissants des passions humaines,
qu'ils supposaient à la fois actives au sein du
combiné âme/corps et en interaction avec le
monde extérieur. Leurs interprétations sont
évocatrices aussi pour le monde actuel, car elles
font de l'homme un être à la fois singulier
et connecté avec ses semblables, dans son
âme et dans son corps.