The thermoregulatory theory of yawning posits that
yawns function to cool the brain in part due to
counter-current heat exchange with the deep inhalation of
ambient air. Consequently, yawning should be constrained
to an optimal thermal zone or range of temperature, i.e.,
a thermal window, in which we should expect a lower
frequency at extreme temperatures. Previous research
shows that yawn frequency diminishes as ambient
temperatures rise and approach body temperature, but a
lower bound to the thermal window has not been
demonstrated.
To test this, a total of 120 pedestrians were sampled
for susceptibly to self-reported yawn contagion during
distinct temperature ranges and seasons (winter: 1.4oC, n
= 60; summer: 19.4oC, n = 60). As predicted, the
proportion of pedestrians reporting yawning was
significantly lower during winter than in summer (18.3%
vs. 41.7%), with temperature being the only significant
predictor of these differences across seasons. The
underlying mechanism for yawning in humans, both
spontaneous and contagious, appears to be involved in
brain thermoregulation.
De la
théorie de la fonction de thermorégulation
des bâillements
La théorie de la fonction de
thermorégulation des bâillements, c'est
à dire de l'abaissement de la température
cérébrale en bâillant, postule un
échange de chaleur à l'inhalation profonde
d'air ambiant.
Par conséquent, les bâillements
devraient survenir dans une fenêtre "thermique"
précise en dehors de laquelle le nombre de
bâillements devrait être très
faible.
Des recherches antérieures montrent que la
fréquence des bâillements diminue à
mesure que la température ambiante augmente et
approche la température du corps, mais la limite
inférieure de la fenêtre thermique n'avait
pas été étudiée.
Pour le préciser, un échantillon de 120
piétons a été
sélectionné pour auto-rapporter leur
susceptibilité à la contagion du
bâillement à des saisons différentes
(hiver: 1,4°C, n = 60; été: 19°C,
n = 60). Comme prévu, la proportion de
piétons bâillants était
significativement plus faible en hiver qu'en
été (18,3% contre 41,7%), la
température étant le seul facteur
prédictif significatif de ces différences
entre les saisons. Le mécanisme pouvant expliquer
le bâillement chez l'homme, à la fois
spontané et par contagion, semble être, pour
l'équipe de Gallup, la thermorégulation du
cerveau.
A. Dittmar, C. Gehin, A. Oliveira, B. R. Nocua, E.
McAdams
L'échelle mésoscopique est une
échelle intermédiaire entre
l'échelle microscopique, qui caractérise
les atomes ou les molécules, et l'échelle
macroscopique.
Cerebral temperature,
what else ?
Temperature has profound effects on a wide range of
parameters of neural activity at various scales.
At the cell level, ionic currents, membrane
potential, input resistance, action potential amplitude,
duration and propagation, and synaptic transmission have
all been shown to be affected by temperature
variations.
At mesoscopic scales of neural activity, temperature
changes can steer network activity toward different
functional regimes, affecting the duration, frequency and
firing rate of activated states during slow frequency
oscillations, and the ability to end these states.
Temperature also has a substantial effect on chemical
reaction rates, and affects the blood oxygen saturation
level by changing haemoglobin affinity for oxygen.
Furthermore, cooling reduces metabolic processes, and has
been used to silence cortical areas to study their
function.
Impact sur la
physiologie cérébrale des variations de la
température cérébrale
Les variations de la température
cérébrale a d'importants effets sur une
large gamme de paramètres de l'activité
neuronale à différentes
échelles.
Au niveau cellulaire, les courants ioniques, le
potentiel membranaire (pompe Na/K) l'amplitude du
potentiel d'action, la durée et la propagation et
la transmission synaptique sont tous affectés par
les variations de température.
A des échelles mésoscopiques de
l'activité neuronale, les changements de
température modifient l'activité
fonctionnelle des réseaux neuronaux, affectant la
durée, la fréquence et l'état
d'activation, en particulier des ondes lentes à
l'ECG.
La température a également un effet
important sur le nombre de réaction chimique au
sein du neurone et de la glie, et affecte le niveau de
saturation du sang en oxygène en modifiant
l'affinité de l'hémoglobine pour
l'oxygène. En outre, le refroidissement
réduit les processus métaboliques, et a
été utilisé pour réduire
l'activité d'aires corticales afin
d'étudier leurs fonctions.
Paroxysmal extreme pain disorder (PEPD) is a rare
autosomal dominant pain disorder linked to a mutation in
the SCN9A gene, which encodes voltage-gated sodium
channel Nav1.7. Abnormal pain sensitivity occurs because
of changes in the properties of voltage-gated sodium
channels. Different mutations in SCN9A and a spectrum of
clinical expressions have been described.
Here the authors describe a 3-year-old child with a
rare clinical picture of PEPD. Extremely painful voiding
had been present since the child's birth. The diagnosis
was confirmed by the detection of a heterozygous
pathogenic mutation in the SCN9A gene, c.554G>A
(p.Arg185His) inherited paternally. The same mutation was
also found in the girl's father, who has occasionally had
some pain in his jaw while yawning since
childhood. Significant reduction of the pain was achieved
with carbamazepine.
La douleur vive en
bâillant
Le syndrome de douleur extrême paroxystique est
une maladie rare caractérisée par une
susceptibilité anormale ou inappropriée de
la douleur, secondaire à une mutation du
gène SCN9A qui code pour des canaux sodiques
voltage-dépendants (Nav1.7). Une
sensibilité anormale à la douleur se
produit lors de modifications de l'activité
fonctionnelle de ces canaux sodiques
voltage-dépendants. Une grande
variété de manifestations cliniques a
été décrite en lien avec
différentes mutations du gène SCN9A.
Les auteurs décrivent le cas d'un enfant de 3
ans avec un tableau clinique rare de syndrome de douleur
extrême paroxystique. Des mictions extêmement
douloureuse étaient présentes depuis la
naissance de l'enfant. Le diagnostic a été
confirmé par la détection d'une mutation
pathologique hétérozygote du gène
SCN9A, c.554G> A (p.Arg185His) hérité du
côté paternel. La même mutation a
également été trouvée chez ce
père d'une autre fille, qui avait parfois des
douleurs à la mâchoire en bâillant
depuis l'enfance. Une réduction significative
de la douleur a été obtenue avec un
traitement de carbamazépine.
Did 'yawning' can be "
a useless piece of physiology" ?
Yawning is an daily behavior, observed in
cold-blooded and warm-blooded vertebrates, from reptiles
with rudimentary "archaic" brains to human primates, in
water, air, and land environments. Ethologists agree that
almost all vertebrates yawn. Yawning is associated with
circadian rhythms, such sleep - wake and hunger -
satiety.
Despite its phylogenetic and ontogenetic early age,
Evolution has left it unchanged in its accomplishment,
thus seeming to show its physiological importance.
However, its purpose remains misunderstood yet in the
XXIth!
Dozens of theories have followed since Hippocrates to
the present day , without ever having been scientifically
proven . Exhalation of indoor smoke, activation of animal
spirits , perspiration insensitive, these theories and
many others, testify to the boundless imagination of our
ancestors, to explain it.
But is that contemporary proposals, such as cooling
brain's hypothesis and stimulating alertness'hypothesis,
demonstrated little more than the old, they do not appear
in the future, too wacky and poetic than the old ?
This article reviews the one and the others ....
Le
bâillement peut-il être "un morceau de
physiologie inutile" ?
Le bâillement est un comportement
quotidien, universel chez les vertébrés,
associé aux rythmes veille - sommeil et faim -
satiété. Malgré son anciennté
phylogénétique et sa
précocité ontogénique, l'Evolution
l'a laissé inchangé dans son
déroulement, semblant témoigner ainsi de
son importance physiologique.
Pourtant, sa finalité reste encore incomprise
au XXIè siècle !
Plusieurs dizaines de théories se sont
succédées depuis Hippocrate jusqu'à
nos jours, sans jamais avoir été
démontrées scientifiquement. Exhalaison de
fumées intérieures, activation des esprits
animaux, perspiration insensible, autant de
théories, et bien d'autres, témoignent de
l'imagination sans limite de nos ancêtres, pour
l'expliquer.
Mais est-ce que les propositions contemporaines,
comme le refroidissement du cerveau, la stimulation de la
vigilance, guère plus démontrées que
les anciennes, ne paraîtront-elles pas, dans
l'avenir, aussi farfelues et poétiques que les
anciennes ?
Cet article passe en revue les unes et les
autres....
This book includes 20 different
chapters on cardiovascular toxins, written by various
cardiologists throughout the world. THIS IS THE FIRST
BOOK OF ITS KIND TO INCLUDE ALL CARDIAC TOXINS AND THEIR
CLINICAL COMPONENT. The authors have concentrated on
various cardiovascular toxins and drugs causing heart
damage. Also, each chapter is provided with targets for
new research and exploration.
The Heart and Toxins brings
together global experts to provide the latest information
and clinical trials that make the connection between
genetic susceptibility, gene expression, and
environmental factors in cardiovascular diseases. This
unique reference, edited by renowned cardiologist
Meenakshi
Sundaram Ramachandran,
solves the problem of managing multiple clinical cases of
cardiovascular toxicity. It allows connections to be made
between research, diagnosis, and treatment to avoid
higher morbidity and mortality rates as a result of
cardiovascular toxicity.
This book will be of very much use
for the clinical practise especially for Emergency
physicians, cardiologist, anaesthetists, intensivist,
acute medicine physicians, pharmacologist, pharmacist and
may be of some use for medical students.
Woman's Home
Companion
San Francisco
Call
1912;112(78)
Woman's Home Companion,
fondé à Cleveland en 1873, était une
publication mensuelle américaine publiée de
1873 à 1957.
The
Unnecessary Sixth
In a primary school
examination over which I once had the pleasure to
preside, one of the questions was with regard to the five
senses. One of the bright pupils handled the subject
thus: "The five senses are sneezing, sobbing, crying,
yawning, coughing. By the sixth sense is meant an
extra one which some folks haye. This is
snoring."
Le
sixème sens
Lors d'un test à
l'école primaire, l'une des questions portait sur
les cinq sens. Un des élèves a brillament
traité le sujet ainsi: "Les cinq sens sont les
éternuements, les sanglots, les pleurs, les
bâillements, la toux. Par sixième
sens, on entend un supplémentaire que certains ont
au lit, c'est ronfler...»