Yawning is a familiar and phylogenetically widespread
phenomenon, but no consensus exists regarding its
functional significance.
The authors tested the hypothesis that yawning
communicates to others a transition from a state of
physiological and/or psychological arousal (for example,
due to action of a stressor) to a more relaxed state.
This arousal reduction hypothesis predicts little yawning
during arousal and more yawning (above baseline) during
and after down-regulation of arousal.
Experimental capture-restraint tests with wild adult
Nazca boobies (Sula granti), a seabird, increased yawning
frequency after release from restraint, but yawning was
almost absent during tests. Natural maltreatment by
non-parental adults also increased yawning by nestlings,
but only after the maltreatment ended and the adult
left.
CORT (corticosterone) was a logical a priori element
of the stress response affecting the
stressor&endash;yawning relationship under the arousal
reduction hypothesis, and cannot be excluded as such for
adults in capture-restraint tests but is apparently
unimportant for nestlings being maltreated by
adults.
The arousal reduction hypothesis unites formerly
disparate results on yawning: its socially contagious
nature in some taxa, its clear pharmacological connection
to the stress response, and its temporal linkage to
transitions in arousal between consciousness and
sleep.
Passez du stress
au calme: le bâillement
Le bâillement est un phénomène
banal et phylogénétiquement très
répandu, mais aucun consensus n'existe quant
à sa signification fonctionnelle.
Les auteurs ont testé l'hypothèse que
le bâillement communique aux autres l'information
d'une transition d'un état d'excitation
physiologique et / ou psychologique à un
état plus détendu. Cette hypothèse
de réduction de l'excitation prédit peu de
bâillements pendant l'éveil et plus
bâillements pendant et après la
régulation de l'excitation.
Les expériences ont été
menées avec des oiseaux de mer adultes sauvages
"les fous de Nazca (Sula de granti)". D'abord saisis,
puis maintenus en cage, c'est après leur
libération que l'augmentation de la
fréquence des bâillements a
été mesurée. Lors des test initiaux,
les bâillements étaient presque
inexistants.
Après avoir constaté que dans la
nature, des oisillons subissent de mauvais traitements de
la part d'adultes autres que leurs parents, les
bâillements des oisillons ont été
comptabilisés dans ces circonstances.
L'augmentation du nombre de bâillements intervient
après la fin de la maltraitance quand l'adulte
responsable est parti.
La corticostérone, un des facteurs de la
réponse au stress, affecte a priori la relation
stress - bâillements dans l'hypothèse de
l'effet apaisant post-stress du bâillement. Ceci
est apparu probable chez les adultes après capture
mais n'a pas été confirmé pour les
oisillons victimes de maltraitance.
L'hypothèse de réduction de
l'état de stress permet de rassembler des
résultats autrefois disparates concernant le
bâillement: sa nature socialement contagieuse dans
certains taxons, son lien pharmacologiquement
avéré avec la réponse au stress, et
son lien temporel des états transitionnels entre
l'éveil et le sommeil.
Intractable yawning
and Cerebellar Tonsillar Herniation
The authors present a rare case of a patient with a
meningioma at foramen magnum who presented with
intractable yawning. After total removal of the tumor,
the recurrent yawning resolved completely.
A 17-year-old girl was admitted with complaints of
headache for 2 years. Her neurological examination
revealed no abnormality other than hearing deficit in the
right ear.
Her magnetic resonance imaging (MRI) of the brain
revealed hydrocephalus, bilateral vestibular schwannomas.
She also had a falcine meningioma. Due to the presence of
these bilateral vestibular schwannomas, she fulfilled the
diagnostic criteria of neurofibromatosis type 2
(NF2).
Fourteen months after the administration of
stereotactic radiosurgery, the patient was again admitted
to the hospital with the complaint of an involuntarily
tilt of her head to the right side. Any attempts to
correct the head position precipitated intractable
yawning. Her cranial MRI, revealed an additional
meningioma, located toward the right side of the foramen
magnum extending down to the C1 level. The patient had no
additional neurological deficits.....
Figure 1: Preoperative axial, coronal
and sagittal T1 weighted contrast MRI of the patient
showing homogenously enhancing mass lesion at the right
side of foramen magnum extending down to C1 level. The
lesion has shifted medulla oblongata
Salves de
bâillements irrépressibles et engagement
tonsilliare
Les auteurs présentent un cas rare d'une
patiente avec un méningiome au niveau du foramen
magnum qui présentait des bâillements
continuels. Après l'ablation totale de la tumeur,
les bâillements répétés ont
disparu.
Une jeune fille de 17 ans a été admise
se plaignant de maux de tête durant depuis deux
ans. Son examen neurologique n'a
révélé d'autre que le déficit
auditif de l'oreille droite.
Son imagerie cérébrale par
résonance magnétique (IRM) a
révélé une hydrocéphalie et
des schwannomes vestibulaires bilatéraux. Elle a
également un méningiome de la faux. En
raison de la présence de ces schwannomes
vestibulaires bilatéraux, elle remplissait les
critères de diagnostic de la neurofibromatose de
type 2 (NF2).
Quatorze mois après une radiochirurgie
stéréotaxique, la patiente a de nouveau
été admise à l'hôpital avec la
plainte d'un basculement involontaire de la tête
sur le côté droit. Toute tentative pour
corriger la position de la tête déclenchait
des bâillements ininterrompus. Son IRM
cérébrale a révélé un
méningiome supplémentaire, situé du
côté droit du trou occipital
s'étendant vers le bas au niveau de C1. La
patiente n'avait pas de déficits neurologiques
supplémentaires...
Saura H, Beppu T, Matsuura H, Asahi S, Uesugi N,
Sasaki M, Ogasawara K.
Departments of Neurosurgery and
Diagnostic Pathology and Division of Ultrahigh Field MRI,
Institute for Biomedical Sciences Iwate Medical
University, Morioka. Japan
J Neurosurg.
2014;121(2):387-9
Yawning and cerebral
tumor
Yawning occurs in various conditions such as
epilepsy, and sleep disorders including sleep apnea.
Intractable yawning associated with a brain tumor
has been rarely reported.
A 19-year-old woman presented with intractable
yawning. Magnetic resonance imaging showed a tumor in the
supramedial cerebellum that compressed the dorsal side of
the midbrain and upper pons.
After subtotal removal of the tumor, the yawning
completely disappeared. Postoperative MRI showed
resolution of compression of the brainstem. The tumor was
histologically diagnosed as a mature teratoma.
The present case suggested that the intractable
yawning resulted from the tumor compressing the dorsal
side of the junction between the midbrain and pons.
Tumeur
cérébrale et
bâillements
Le bâillement se produit dans diverses
circonstances telles que l'épilepsie et les
troubles du sommeil incluant les apnées du
sommeil. Des bâillements ininterrompus,
associés à une tumeur au cerveau ont
été rarement rapportés.
Une femme de 19 ans s'est présentée
avec des bâillements continuels. L'imagerie par
résonance magnétique a montré une
tumeur du cervelet comprimant la zone supramedial de la
face dorsale de la protubérance et du
mésencéphale supérieure.
Après résection presque complète
de la tumeur, les bâillements ont
complètement disparu. L'IRM postopératoire
a montré la disparition de la compression du tronc
cérébral. Histologiquement la tumeur
était un tératome mature.
Cette observation a suggéré que ces
bâillements irrépressibles
résultaient de la compression par la tumeur de la
face dorsale de la jonction entre le
mésencéphale et la
protubérance.
De ce que le Sang circule
difficillement par les poumons, l'on peut déduire
facilement le Bâillement de ceux, qui sont
sur le point d'être attaqués d'un paroxisme
d'Epilepsie.
Le Bâillement n'est
qu'une grande inspiration de l'air dans les poumons,
ensuite d'une pesanteur que l'on sent dans cette partie,
& il faut voir qui est-ce qui détermine les
muscles de la respiration à ouvrir la poitrine
plus grande, & plus longtemps qu'à
l'ordinaire: j'ai déjà dit que le sang
étoit arrêté, dans les vaisseaux du
poumon d'où il arrive que par le gonflement des
vaisseaux, les laçis, où les petits nerfs
qui y aboutissent sont pressez, & les esprits ni
pouvant plus couler, ceux qui le filtrent par les glandes
du cerveau les remplissent, & les gonflent en sorte
qu'elles pressent leurs voisines, qui vont aux muscles de
la respiration, & par ce pressement les esprits qui y
étoient contenus, sont obligés a y aller
plus vîte, & en plus grande quantité,
& causent une contraction plus grande, & plus
longue qui est l'inspiration.