The common pet budgerigar is loved for its ability to
mimic its owners. But it has another special trick
&endash; it can catch yawns from other budgies,
suggesting it has some kind of empathy.
To see whether budgies, a sociable parrot species,
can make each other yawn, Gallup's team designed two
experiments. In the first, budgies were placed in
adjacent cages, either with a barrier between them, or
with nothing obstructing their view of each other. They
found that, when budgies could see each other, they were
around three times as likely to yawn within five minutes
of a yawn from their neighbour.
In their second experiment, budgies were shown a
video &endash; either one that showed clips of budgies
yawning, or one that had no yawning at all. Every bird
that watched the yawning video also yawned, while fewer
than half of the birds shown the other video yawned.
Contagious yawning by itself is not exactly empathy,
but it hints at the tendency to mimic and synchronise
with the bodies of others. This process is probably the
basis of mammalian empathy end this suggests that other
social non-mammals may have basic forms of empathy.
La contagion du
bâillement dans une espèce n'appartenant pas
aux mammifères
La perruche de compagnie commune est reconnue pour sa
capacité à imiter ses propriétaires.
Mais elle a un autre capacité, récemment
mise en évidence, ses bâillements sont
répliqués par les autres perruches,
suggérant qu'elle a une forme minimale
d'empathie.
Pour voir si les perruches, une espèce de
perroquets sociables, sont sensibles aux
bâillements de leurs congénères,
l'équipe d'A. Gallup a conçu deux
expériences. Dans la première, les
perruches ont été placées dans des
cages adjacentes, soit avec une cloison entre elles, ou
sans rien pour obstruer la vue de l'une à l'autre.
Gallup et coll. ont constaté que, lorsque les
perruches en voient une autre qui bâille, elles
étaient environ trois fois plus susceptibles de
bâiller dans les cinq minutes suivantes.
Dans leur deuxième expérience, les
perruches regardaient une vidéo soit de perruches
baillant, soit de perruches activent sans baillement.
Chaque oiseau qui a regardé la vidéo de
bâillements, bâille lui aussi, tandis que
moins de la moitié des oiseaux regardant l'autre
vidéo bâille.
Les bâillements contagieux ne sont pas par
eux-mêmes de l'empathie, mais cette
réplication illustre la tendance à imiter
et à se synchroniser avec les autres. Ce processus
est probablement la base de l'empathie chez les
mammifères ce qui suggère que des
non-mammifères sociaux peuvent peut-être
avoir une forme basique d'empathie.
During social interactions, our own physiological
responses influence those of others. Synchronization of
physiological (and behavioural) responses can facilitate
emotional understanding and group coherence through
inter-subjectivity.
Here the authors investigate if observing cues
indicating a change in another's body temperature results
in a corresponding temperature change in the observer.
Participants rated the videos showing hands immersed in
cold water as being significantly cooler than hands
immersed in warm water.
Participants' own hands also showed a significant
temperature-dependent effect: hands were significantly
colder when observing cold vs. warm videos with post-hoc
t-test demonstrating a significant reduction in
participants' own left and right hand temperature during
observation of cold videos but no change to warm videos.
There was however no evidence of left-right mirroring of
these temperature effects.
Sensitivity to temperature contagion was also
predicted by inter-individual differences in self-report
empathy.
La contagion de la
peception du foid et l'empathie
Au cours des interactions sociales, nos propres
réactions physiologiques influencent celles des
autres. La synchronisation des réponses
physiologiques (et comportementales) peut faciliter la
compréhension émotionnelle et la
cohérence d'un groupe à travers
l'intersubjectivité.
Ici, les auteurs examinent si la perception visuelle
d'indices indiquant un changement de la
température du corps d'une personne (mains dans la
glace), entraine les mêmes sensations chez
l'observateur.
Les participants ont évalué les
vidéos montrant les mains plongées dans
l'eau avec glaçons comme étant nettement
plus froides que les mains plongées dans de l'eau
chaude.
Les propres mains des observateurs ont
été plus froides en observant la main d'une
autre personne plaçant ses mains dans l'eau froide
qu'en la regardant les plaçant dans de l'eau
chaude.
La sensibilité à la contagion de la
température a également prédit des
différences inter-individuelles dans
l'auto-évaluation de l'empathie.
Schut C, Grossman S,Gieler U,Kupfer J, Yosipovitch
G
Front Hum Neurosci
2015; 9: 57.
If you never scratch
an itch, would it ever go away ?
All humans experience itch in the course of their
life. Even a discussion on the topic of itch or seeing
people scratch can evoke the desire to scratch. These
events are coined "contagious itch" and are very
common.
The authors and others have shown that videos showing
people scratching and pictures of affected skin or
insects can induce itch in healthy persons and chronic
itch patients. In thses studies, patients with atopic
dermatitis (AD) were more susceptible to visual itch cues
than healthy. Also, personality traits like agreeableness
and public self-consciousness were associated with
induced scratching in skin patients, while neuroticism
correlated with induced itch in healthy subjects.
The underlying course of contagious itch is not yet
fully understood. It is hypothesized that there are human
mirror neurons that are active when we imitate actions
and/or negative affect. Until now, there has been only
limited data on the mechanisms of brain activation in
contagious itch though. We have barely begun to
understand the underlying physiological reactions and the
triggering factors of this phenomenon.
The authors summarize what we currently know about
contagious itch and provide some suggestions what future
research should focus on.
Gratter ne vous
aura jamais autant démanger
Tout le monde éprouve des démangeaisons
à un moment ou un autre de sa vie. Même une
discussion sur les démangeaisons ou voir des gens
se gratter déclenche l'envie de se gratter. La
contagion des démangeaisons est un
phénomène fréquent et banal.
Les auteurs et d'autres ont montré que des
vidéos visualisant des gens se grattant et des
images de peaux avec un insecte posé dessus,
peuvent induire des démangeaisons aussi bien chez
les sujets sains que chez les patients atteints de
démangeaisons chroniques.
Dans ces études, les patients atteints de
dermatite atopique (DA) étaient plus sensibles
à la vue de démangeaisons que les sujets
sains. Donner à voir du plaisir à se
gratter favorise la contagion de grattage chez les
atopiques ; de même les personnalités
anxieuses et neurotoniques sont plus susceptibles d'avoir
l'envie de se gratter en regardant quelqu'un se
gratter.
Les mécanismes de cette contagion ne sont pas
complètement établis. On suppose
l'activation de neurones miroirs, mais les données
sur les mécanismes cérébraux de la
contagion sont, en réalité, très
limitées.
Nous avons à peine commencé à
comprendre les réactions physiologiques
sous-jacentes et les facteurs déclencheurs de ce
phénomène. Ce papier résume ce qu'on
sait actuellement sur la contagion de la
démangeaison et suggère des pistes qui
devraient emprunter de futures recherches.
Combien de fois
bâillez-vous par jour ? <5 = 23,1%.. 5-10 =
21,6%.. 10-15 = 15,3%.. 15-20 = 11,1%.. >20 =
28,8%
Ressentez-vous des
baillements excessifs ?
50,6% = non, tant
mieux
38,1% = oui et je ne
sais pas pouquoi
9,3% = oui et je prends
des antidépresseurs
1,1% = oui et je prends
des anti-épileptiques
6,6% = oui et je prends
d'autres médicaments
2,3% = oui et j 'ai des
troubles neurologiques
2,4% = oui et j 'ai des
troubles hormonaux
1,3% = oui et j 'ai des
tics moteurs
1,6% = oui et j 'ai des
tocs
déclenchez-vous
facilement le bâillement d'autrui ? 74,3%
êtes-vous sensible
au bâillement d'autrui ? 67,7%
Wall Nauta
(1916-1994)
It is known that the march of
neural processing through the neocortex typically
involves a sequence of association areas, and that a
destination on the march seems invariably to be the
hippocampus or the aymgdala, or both.