A homologous effect of
acute physical stress on yawning across birds and
mammals
A growing number of studies on non-human animals have
documented that stressors modulate the expression of
yawning. In particular, recent experimental research
shows that yawns are initially inhibited following
physical stress, but then become potentiated thereafter.
However, stress-induced yawning in humans has yet to be
demonstrated experimentally. Here, we investigated the
temporal relationship between self-reported contagious
yawning and an acute physical stressor in 141 human
subjects in the laboratory.
Using a 2 _ 2 between-subjects design, participants
either underwent the cold pressor test (CPT) or a matched
control condition prior to viewing a contagious yawning
stimulus that was either displayed immediately thereafter
or following a 20-min delay. Consistent with the
comparative literature, we show an interaction between
stress and time conditions, whereby both the incidence
and frequency of yawning are lowest in the immediate-CPT
trials and highest in the delayed- CPT trials. These
findings support a homologous effect of acute physical
stress on yawning across birds and mammals that may be
related to an adaptive thermoregulatory and arousal
function.
De l'analogie des
effets du stress physique sur le bâillement des
oiseaux et des mammifères
Un nombre croissant d'études animales ont
documenté que les facteurs de stress modulent
l'expression du bâillement. En particulier, des
recherches expérimentales récentes montrent
que les bâillements sont initialement
inhibés à la suite d'un stress physique,
mais qu'ils augmentent de fréquence par la
suite.
Le bâillement causé par le stress chez
l'homme n'a pas encore été
démontré expérimentalement. Les
auteurs ont étudié la relation temporelle
entre le self-report de contagion du bâillement et
un stress physique aiguë chez 141 sujets humains (en
laboratoire).
Les participants ont subi une exposition au froid et
une condition de contrôle c'est à dire de
visualisation de bâillements qui a
été montrée immédiatement
à la suite du stress ou après un
délai de 20 minutes.
Après une revue de la littérature, les
auteurs montrent une interaction entre les conditions de
stress et de temps, où l'incidence et la
fréquence du bâillement sont plus faibles
immédiatement après le stress et plus
fréquents à distance. Ces
résultats confirment l'analogie des effets du
stress physique sur le bâillement des oiseaux et
des mammifères. Celui-ci pourrait être
lié à une fonction de
thermorégulation et de stimulation de la vigilance
d'après ces auteurs qui ne mentionnent pas la
nature parasympathique du bâillement opposé
au stress de nature adrénergique.
Contagious
yawning and antropomorphism by dog s'
owners
Dogs' seemingly empathic behaviour attracts general
and scientific attention alike. Behaviour tests are
usually not sufficiently realistic to evoke empathic-like
behaviour; therefore the authors decided to ask owners
about their experiences with their dogs in emotionally
loaded situations.
Owners from Hungary (N = 591) and from Germany (N =
2283) were asked to rate their level of agreement on a
1-5 Likert scale with statements about the reactivity of
their dogs to their emotions and to other dogs'
behaviour. The authors created two scales with
satisfactory internal reliability: reactivity to the
owner's emotion and reactivity to other dogs' behaviour.
Based on an owner-dog personality matching theory, they
hypothesised that the owner's empathy, as measured by the
subscale on the cooperativeness character factor of the
human personality, will correlate with their dog's
emotional reactivity in emotionally loaded
situations.
In addition they also examined how anthropomorphism,
contagious yawning, attitude toward the dog are
related to emotional reactivity in dogs as perceived by
the owner. In addition they examined how owners rate dog
pictures. They found that the scale scores were largely
independent from demographic and environmental variables
like breed, sex, age, age at acquiring, keeping
practices, training experiences and owner's age. However,
anthropomorphic and emotional attitude of the owners
probably biased the responses.
In the German sample more empathic owners reported to
have more emotionally reactive dog, as expected by the
personality matching theory. More empathic owners
reported to have fewer problems with their dogs and they
rated a puppy picture as more cute in both countries. 62%
of owners from Hungary and 36% of owner from Germany
agreed with the statement "My dog is more important for
me than any human being".
In Germany, more empathic owners agreed less with
this statement and indicated that their dogs have a
tendency for contagious yawning. Owners whose
attitudes toward their dogs were anthropomorphic (agreed
more with the statement that "My dog thinks like a
child"), perceived their dogs as more reactive to their
emotions.
This findings highlights the importance of testing
the attitudes of the respondents when they assess the
personality and the emotions of animals. The criterion
validity of the Dog Emotional Reactivity Survey should be
confirmed by objective behavioural tests.
La contagion du
bâillement et l'anthropomorphisme des maitres
envers leur chien
Le comportement apparemment empathique des chiens
retient l'attention de tous les curieux comme celle des
scientifiques. Les études de comportement ne sont
généralement pas suffisamment pertinentes
pour apprécier rigoureusement ce qu'est un
comportement de type empathique.
Les auteurs ont donc décidé de demander
aux propriétaires leurs témoignages
concernant leur expérience avec leurs propres
chiens dans des situations émotionnellement
chargées. Ils ont demandé à des
propriétaires de Hongrie (N = 591) et d' Allemagne
(N = 2283) d'évaluer leur niveau d'accord, sur une
échelle de1 à 5, à propos de la
réactivité de leurs chiens à leurs
émotions personnelles et au comportement d'autres
chiens.
Ils ont créé deux échelles avec
une fiabilité interne satisfaisante :
réactivité à l'émotion du
propriétaire et réactivité au
comportement des autres chiens. Sur la base d'une
théorie appropriée de la relation
maître-chien, les auteurs ont émis
l'hypothèse que l'empathie du propriétaire,
mesurée par la sous-échelle
'caractère impliqué/attachement de la
personnalité humaine', serait
corrélée avec la réactivité
émotionnelle de leur chien.
En outre, ils ont également examiné
comment l'anthropomorphisme, la contagion du
bâillement, l'attitude envers le chien sont
liés à la réactivité
émotionnelle chez le chien telle que perçue
par le propriétaire.
En outre, ils ont examiné comment les
propriétaires classent les photos de chiens. Ils
ont constaté que les scores étaient
largement indépendants des variables
démographiques et environnementales comme la race,
le sexe, l'âge, l'âge à l'acquisition,
les pratiques de garde, les expériences de
formation et l'âge du propriétaire.
Cependant, l'attitude anthropomorphique et
émotionnelle des propriétaires a
probablement biaisé les réponses.
Dans l'échantillon allemand, les
propriétaires les plus empathiques ont
déclaré avoir plus de chiens
émotionnellement réactifs, comme
prévu par la théorie de la
personnalité. Parmi les propriétaires de
chien, les plus empathiques ont signalé avoir
moins de problèmes avec leurs chiens. Ils ont
également évalué sur une image comme
voyant un chiot plus mignon et ce, dans les deux
pays.
62% des propriétaires de Hongrie et 36% du
propriétaire de l'Allemagne ont accepté la
déclaration «Mon chien est plus important
pour moi que tout être humain».
En Allemagne, les propriétaires les plus
empathiques ont moins adhérer à cette
déclaration et ont indiqué que leurs chiens
avaient une tendance à la contagion du
bâillement. Les propriétaires dont
l'attitude à l'égard de leurs chiens
étaient anthropomorphes (s'accordaient plus avec
la déclaration que «Mon chien pense comme un
enfant»), ont perçu leurs chiens comme plus
réactifs à leurs émotions.
Ces résultats soulignent l'importance de
tester les attitudes des répondants lorsqu'ils
évaluent la personnalité et les
émotions des animaux. Le critère de
validité de l'enquête sur la
réactivité émotionnelle des chiens
devra être confirmé par des tests
comportementaux objectifs.
Observing someone else scratching themselves can make
you want to do so. This contagious itching has been
observed in monkeys and humans, but what about rodents?
Yu et al. found that mice do imitate scratching when they
observe it in other mice. The authors identified a brain
area called the suprachiasmatic nucleus as a key circuit
for mediating contagious itch. Gastrin-releasing peptide
and its receptor in the suprachiasmatic nucleus were
necessary and sufficient to transmit this contagious
behavior.
La
démangeaison contagieuse de la
souris
Observer quelqu'un d'autre se gratter peut vous faire
vouloir le faire. Cette démangeaison contagieuse a
été observée chez les singes et les
humains, mais qu'en est-il des rongeurs ? Yu et al. ont
constaté que les souris imitent le grattage
lorsqu'elles l'observent chez d'autres souris. Les
auteurs ont identifié une zone du cerveau
appelée le noyau suprachiasmatique comme un
circuit clé pour la médiation de
démangeaisons contagieuses. Le peptide
libérant de la gastrine et son récepteur
dans le noyau suprachiasmatique étaient
nécessaires et suffisants pour transmettre ce
comportement contagieux.
The authors found that itch is contagious in mice.
Their results identify a previously unknown function of
SCN by revealing its critical role in contagious itch
transmission. Using cell type&endash;specific inhibition
and activation, we discovered that SCN GRP/GRPR neurons
are key conduits for receiving, integrating, and
transmitting visually induced itch information. GRP
depletion after the contagious itch test supported the
idea that GRP is released from GRPergic fibers to
activate GRPR neurons. Exogenous GRP-induced scratching
behavior is completely abolished in Grpr KO mice. This
underscores the specificity and sufficiency of GRP-GRPR
signaling in mediating contagious itch behavior within
intra-SCN circuits. SCN GRPR neuronsmay functionally be
heterogeneous. Alternatively, SCN GRPR neurons could
possess a dual function: one for photic modulation and
another for itch. Spinal and SCN GRPR neural circuits
represent the two parallel pathways for transmission of
itch, induced by cutaneous and visual stimuli,
respectively. Whether they may converge on the same
sensorimotor system to compute stereotyped scratching is
not yet known.
Scratching behavior in mice was induced by mere
observation of a conspecific scratching in a video; this
finding provides evidence that contagious itch is not a
form of empathy, which in mice appears to be restricted
to familiars. Visual cue&endash;induced scratching action
could bemimicked by artificially stimulating SCN GRPR
neurons, which suggests that an automatic activation of a
cascade of neural circuits for itch, rather than a
manifestation in a higher cognitive/affective capacity
required for empathy, gives rise to contagious itch. The
discovery of SCN GRPR circuits for itch permits in-depth
dissection of the input and output circuitry for itch
transmission; previous studies have suggested that GRP
neurons receive non&endash;image-forming photic
information. It will be important to probe how visual
input that encodes scratching action activates SCN GRP
neurons and how GRPR neurons compute the output
information. Given that myriad neural circuits are likely
modulated upon viewing the scratching motion, further
research is necessary to elucidate the discrete neural
circuits subserving visual transmission of scratching
motion and/or motor control. It will also be of
interest to determine whether SCN subcircuits may mediate
other types of socially contagious behaviors, such as
yawning or empathy for pain.
Along with the Local and Scientific
Committees, we are delighted to invite you to the
22nd
Congress of the International Society for the History of
the Neurosciences, which
will take place in 2017
in Besançon,
France.
Venez nous rejoindre à
Besançon
au 22 ème congrès de la
Société Internationale d'Histoire des
Neurosciences du
19 au 23 juin 2017