Autism: sensitive or
not to the yawn's replication, that is the question
!
Most previous studies suggest diminished
susceptibility to contagious yawning in children with
autism spectrum disorder. However, it could be driven by
their atypical attention to the face.
To test this hypothesis, children with autism and
typically developing children were shown yawning
and control movies. To ensure participants' attention to
the face, an eye tracker controlled the onset of the
yawning and control stimuli.
Results demonstrated that both typically developing
children and children with autism yawned more
frequently when they watched the yawning stimuli
than the control stimuli. It is suggested therefore that
the absence of contagious yawning in children with
autism, as reported in previous studies, might relate to
their weaker tendency to spontaneously attend to others'
faces.
L'enfant autiste
est-il ou non sensible à la réplication du
bâillement ?
La plupart des précédentes
études suggèrent une sensibilité
réduite à la contagion des
bâillements des enfants atteints d'autisme.
Toutefois, il se pourrait que seul leur défaut
d'attention envers les visages soit en cause.
Pour tester cette hypothèse, des enfants
autistes ont été explorés en leur
présentant des bâillements filmés.
Pour s'assurer de l'attention des participants pour le
visage, un dispositif de suivi de leur regard, lors du
début du bâillement présenté
ou du visage contôle, a été
utilisé.
Les résultats montrent que les enfants
autistes bâillent plus fréquemment quand ils
ont vu les stimuli 'bâillements' que les stimuli de
contrôle. Il est donc suggéré que
l'absence de contagion des bâillements chez les
enfants autistes telle que rapportée dans les
études précédentes, pourrait
être liée à leur tendance à
peu s'intéresser spontanément aux visages
des autres.
Yawning and fever: the
brain cooling function hypothesis
The renewal of an
old hypothesis of over 2000 years
Research suggests that yawning provides a brain
cooling function in homeotherms, and that excessive
yawning may be a useful diagnostic indicator of abnormal
thermoregulation in humans. Accordingly, the frequency of
yawning should increase during instances of hyperthermia,
but not fever (i.e., pyrexia), since this represents an
elevation in the homeostatic set point rather than
thermoregulatory failure.
No research has investigated the association between
yawning frequency and fever in humans. Here Gallup et al.
present the hypothesis that frequent yawning could be
used as an initial signal for fever relief, either
through the effectiveness of antipyretics or the natural
break of a fever. Applications of this research include
the improved behavioral monitoring of patients.
In the first medical writings
on yawning in De
flatibus liber, a
treatise on wind written by Hippocrates in 400 BC, he
observed: "Yawning precedes a fever, because the large
quantity of air that has accumulated ascends all at once,
lifting with the action of a lever and opening the mouth;
in this manner the air can exit with ease. Like the large
quantities of steam that escape from cauldrons when water
boils, the accumulated air in the body is violently
expelled through the mouth when the body temperature
rises" .
Galen states that the yawning
usually accompanying the onset of intermittent fever is
caused by sooty vapors that swell & distend the
muscles of the jaw, from which they try to detach
themselves.
Bâillements
et fièvre: l'hypothèse du refoidissement du
cerveau
Le renouveau d'une
hypothèse vieille de plus de 2 000
ans
Les travaux de A. Gallup suggèrent que le
bâillement a une fonction de refroidissement du
cerveau chez les homéothermes, et que des
bâillements excessifs pourraient indiquer utilement
un dérèglement des mécanismes de
thermorégulation chez l'homme.
Suivant cette hypothèse, la fréquence
des bâillements devrait augmenter au cours de
l'hyperthermie non contrôlée, mais pas lors
de la fièvre, car celle-ci représente une
élévation du niveau de l'homéostasie
thermique plutôt que l'échec de son
contrôle.
Aucune recherche n'a étudié
l'association entre la fréquence des
bâillements et la fièvre chez l'homme.
Gallup et al. présentent ici
l'hypothèse que des bâillements
fréquents pourraient être un signal initial
d'une tentative de l'organisme d'abaisser la
température cérébrale et que ce
symptôme devrait être reconnu comme aide au
dagnostic des hyperthermies non contrôlées
par les mécanismes physiologiques habituels.
Les premiers
écrits médicaux consacrés au
bâillement sont ceux d'Hippocrate dans
"De
Flatibus",
Les Vents, conçu 400 ans avant JC qui applique ces
théories. Il observe: "Des bâillements se
produisent avant les fièvres parce que de l'air,
qui s'était amassé en grande
quantité, remontant en masse, soulève
à la manière d'un levier et ouvre la
bouche; car par cette voie, l'air peut sortir facilement.
En effet, de même que de la vapeur
s'élève des chaudrons en grande
quantité quand l'eau bout, de même aussi,
quand le corps s'échauffe, l'air qui
s'était rassemblé et qui est violemment
expulsé s'élance par la
bouche".
Galien prétend,
lui, que le bâillement accompagnant
généralement l'apparition des
fièvres intermittentes est causé par les
vapeurs fuligineuses (la suie) qui gonflent et distendent
les muscles de la mâchoire, desquelles elles
essaient de se libérer.
"The news
Just came
in
From the County of
Keck
That a very small
bug
By the name of Van
Vleck
Is yawning so
wide
You can look down his
neck.
This may not
seem
Very important, I
know.
But it is. So I'm
bothering
Telling you
so.
A yawn is quite
catching, you see. Like a cough.
It just takes one yawn
to start other yawns off.
NOW the news has come in
that some friends of Van Vleck's
Are yawning so wide you
can look down their necks."
Piero Salzarulo de Florence réussit, là, un
brillant essai de 20 pages, sérieux sous un ton
badin, expliquant le bâillement chez l'homme et les
animaux sans manquer d'abonder en citations
littéraires:
Le Rouge et le Noir de Stendhal
"Mathilde se sentait saisie d'un bâillement
irrésistible".
A conseiller aux curieux, aux
enfants
aux lycéens en mal de
sujet de TPE
2013
Passages
d'encres
Moulin de
Quilio
56310 Guern
Gianluca Ficca & Piero Salzarulo
"Lo Sbadiglio dello Struzzo"
Bollati Boringhieri
Torino, Italia
2002
After the "Slap Up"
Party of Last Night! Franck is somewhat indisposed to
study.
Les attaques ont été, tantôt
spontanées, tantôt provoquées. Mais
une contrariété, une dispute, les
provoquent ordinairement. Elles débutent par
des pandiculations et par des bâillements, puis
surviennent quelques convulsions des membres
supérieurs et du trismus. Dès le
début, l'intelligence n'est qu'embarrassée;
mais bientôt surviennent la perte de connaissance,
et des convulsions générales. Quand les
convulsions diminuent, le malade se met à parler
de choses qui ont pu l'occuper, il se plaint constamment
d'un poids sur la poitrine.
Louis Raemaekers
1869-1956
1916
black crayon over pencil, with watercolor on buff
wove paper ; 46.5 x 33.9 cm.
An elegantly dressed devil, symbol of war, with a
cigarette in hand, sits toward the rear of a yawning
warrior, Ares, the god of battles, who has placed his
bloody sword on the floor
"If you look at the
anatomy, the structure, the function, there's nothing in
the universe that's more beautiful, that's more complex,
than the human brain"
"Si vous regardez l'anatomie,
la structure, la fonction, il n'y a rien dans l'univers
qui est plus beau, qui est plus complexe que le cerveau
humain"