The semantic form of
contagion may reflect a similar reprogramming of innate
feature detectors towards a more flexible set of
releasing mechanisms.
Yawning has a well documented contagious effect:
viewing or hearing a yawn, as well as talking or thinking
about yawns, causes human subjects to yawn. While
comparative ethological and neurological accounts suggest
that yawning is a function of primitive biological
structures in the brainstem, these analyses do not
account for infectious yawning caused by representational
and semantic states.
Investigating the relationship between perceptual and
cognitive avenues of yawn induction affords a unique
opportunity to examine how higher level cognitive
faculties interact with involuntary or automated
processing systems. In this paper, J. Sarnecky examines
three distinct attempts to reconcile the cognitive
properties of contagious yawning with its physiological
basis, one neurological, one philosophical, and one
functional. None of these accounts are unproblematic, and
the most plausible hypothesis for the evolution of
contagious yawning does not satisfactorily explain the
cognitive iterations of the phenomenon.
J. Sarnecky argues that the most likely explanation
of the contagion links perceptual elements of witnessed
yawns to conceptual representations. More centrally, this
kind of integrated account has repercussions for general
theories of human thought and rationality, and suggests
that higher level representational states engage
neurophysiological structures in determining human
behavior.
Cette vision d'une
forme "sémantique" de la contagion permet d'y voir
une reprogrammation comportementale d'une fonction
innée vers des finalités
élaborées flexibles adaptées
à une vie sociale interactive.
La contagion du bâillement est un fait
avéré. Voir ou entendre un
bâillement, mais aussi en parler ou y penser,
suffisent pour déclencher un bâillement. Les
études éthologiques et neurologiques
suggèrent que le bâillement a son origine
exécutive au niveau du tronc
cérébral, mais n'expliquent pas pourquoi il
est contagieux, tant d'un point de vue reconnaissance
perceptuelle que sémantique.
Etudier les modalités d'induction de cette
contagion offre une opportunité unique d'explorer
comment des facultés cognitives
évoluées interagissent avec des processus
automatiques. Dans ce travail J. Sarnecky explore trois
voies de recherche: neurologique, philosphique et
utilitariste. Aucune n'aboutit complètement mais,
même l'hypothèse la plus plausible,
l'évolutive, ne donne pas une explication
totalement satisfaisante de la finalité de la
transmission de ce comportement.
J. Sarnecky suggère que la meilleure
explication relie la perception du bâillement
à des représentations conceptuelles. Et
plus généralement, ce type de concept
intégratif a des répercussions pour les
théories générales de la
pensée humaine et de la rationalité. Ceci
amène à proposer qu'un haut niveau cognitif
représentationnel, et les structures qui le
sous-tendent, sont engagées dans les comportements
humains apparemment rudimentaires et automatiques.
The authors sketch the story of a 61-year-old man who
presents for more than 20 years a stereotypical complaint
: " every evening after the dinner, by going to bed, the
patient begins to belch, to hiccup may suffer of gastric
pain. Then, the pains propagate in all the belly and join
to a meteorism, flatulences, sometimes acceleration of
the transit and repetitive yawns. Then, muscular
shocks shake the lef lower limb, sometimes the right
upper limb hampering the patient in his sleep. His wife
noticed during the sleep the shocks of the left lower
limb which she describes as regular and rhythmic at the
rate of a shock every 30 seconds or all the minutes
".
Myclonies propriospinales de
l'endormissement
Les auteurs retracent l'histoire d'un homme de 61 ans
qui présente depuis plus de 20 ans un tableau
stéréotypé : "tous les soirs
après le dîner, en se couchant, le patient
commence à éructer, hoqueter puis souffrir
d'épigastralgies. Puis, les douleurs se propagent
à tout l'abdomen et s'associent à un
météorisme, des flatulences, parfois une
accélération du transit et des
bâillements répétitifs.
Ensuite, des secousses musculaires agitent le membre
inférieur gauche, parfois le membre
supérieur droit gênant le patient dans son
sommeil. Son épouse a remarqué pendant le
sommeil les secousses du membre inférieur gauche
qu'elle décrit comme régulières et
rythmiques à raison d'une secousse toutes les 30
secondes ou toutes les minutes".
A patient with a brain
tumour who presented with persistent excessive
yawning
Persistent and excessive yawning (greater than 1 to 4
yawns/minute) is a pathological process associated with a
variety of conditions including central nervous system
disorders, opiate withdrawal and drug side effects. This
report describes a patient with a brain tumour who
presented with persistent excessive yawning. She was
successfully treated with medical acupuncture. A possible
mechanism involving the autonomic nervous system is
discussed.
Un patient porteur
d'une tumeur cérébrale affecté de
bâillements répétés
excessifs
Des bâillements répétés
nombreux (plus de 4/mn) sont un trouble associé
à différents états pathologiques du
système nerveux central. Les auteurs rapportent
une observation d'un patient porteur d'une tumeur
cérébrale et bâillant de façon
excessive pénible. Ils l'ont soulagé par un
traitement d'acupuncture. Ils expliquent comment leur art
agit par effet sur le système nerveux
végétatif.