La
lettre d'information du site
baillement.com
N°10
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baillement.com
est libre d'accès, base documentaire pour
comprendre, chercher, travailler
Pause
estivale :
la prochaine lettre
d'informations du site baillement.com vous
parviendra le 1er septembre 2002
Nouveauté
: l'intégralité
des références et résumés
de PubMed
(yawning) sont téléchargeables sur le
site, à la page de la bibliographie
(145 pages pour 545
références bibliographiques et leurs
résumés).
Merci à un visiteur et correspondant assidu
du site, Gabriel Nahmani qui a découvert cette
estampe, conservée à la BNF Richelieu,
peinte par Jean Jacques Lequeu entre 1777 et 1824.
Reproduction en plus grand format sur
le site à la page des peintres.
une
observation
originale
exceptionnelle
Une
observation m'a
été adressée par une lectrice
d'Afrique du Sud, traitée pour une
épilepsie diencéphalique
caractérisée par des accès de
somnolence avec salves irrépressibles de
bâillements durant 10 à 20 minutes,
répétées de 8 à 10 fois par
jour.
Alors que vous receviez la
lettre N°9 vous expliquant
l'intérêt de la découverte de
l'hypocrétine, paraissait le même jour
dans Nature Neurosciences, une mise au point
complète, à ce jour,
rédigée par ses découvreurs
L de Lecea et
JG Sutcliffe.
Vous pouvez télécharger
l'intégralité de cet article sur le site
:
JG Sutcliffe et L de Lecea: The hypocretins :
setting the arousal threshold
Nature Neuroscience vol 3, mai
2002, p339-349
"Over a short period in the late
1990s, three groups converged on the discovery of a
neuropeptide system, centred in the dorsolateral
hypothalamus, that regulates arousal states,
influences feeding and is implicated in the sleep
disorder narcolepsy. Subsequent studies have
illuminated many aspects of the circuitry of the
hypocretin (also called orexin) system, which also
influences hormone secretion and autonomic
homeostasis, and have led to the hypothesis that most
human narcolepsies result from an autoimmune attack
against the hypocretin-producing neurons. The
biochemical, physiological and anatomical components
that regulate the switch between waking and sleeping
are becoming clear. The rapidity with which the
hypocretin story has emerged is a testament to both
the conceptual and the technical evolution of genomic
science in the past two decades."
J'avais émis l'idée que
l'hypocrétine avait sa place dans la
neurophysiologie du bâillement. I
Sato-Suzuki et H
Arita de l'Université de Tokyo
ont eu la gentillesse de m'adresser leurs travaux,
parus en mars 2002, sur le déclenchement du
bâillement par injection d'hypocrétine
dans le noyau paraventriculaire de l'hypothalamus de
rat:
"micro-injection of orexin-A into the PVN
elicited an arousal/yawning response", à
lire dans :
Le Professeur JJM Askenasy, de la Sacker
School of medecine, de Tel Aviv m'a aimablement
fait parvenir ses travaux présentés sur le
site et téléchargeables au format PDF:
Parmi les trois thèses consacrées au
bâillement au XX° siècle, la
première de RF Trautmann était
déjà disponible en
intégralité (téléchargement
pdf) sur le site.
La troisème
thèse, celle de Bigot Massoni, a
été complètée d'un article
paru en 1990 dans la revue ORL :
Ann Oto-Laryng,
1990,107,145-153. Vous en trouverez de larges
extraits sur le site et la possibilité d'en
télécharger l'intégralité
au fomat pdf.
Cas clinique trouvé sur le
net
"On Call: I'm a 62-year-old man in good health.
I take Zocor for my cholesterol as well as a baby aspirin
and several vitamins every day. My problem may seem
silly, but it's really a nuisance: uncontrollable
yawning. Do you have any idea why I yawn so much or
what I can do about it ?" Harv Mens Health Watch (2002).
6(9): 8.
The role of the thalamus in the persistent
vegetative state." N Engl J Med 330(21): 1469-1475.
Le cas de Karen Ann
Quinlan a occupé les médias au
début des années 80. L'observation de la
survie végétative prolongée de cette
jeune fille est rapportée, notamment la
persistance de ses bâillements itératifs.
L'anatomopathologie des lésions y est
détaillée, montrant l'importance des
destructions du thalamus.
Résumé :
Background had a cardiopulmonary arrest in 1975
and died 10 years later, having never regained
consciousness. Her story prompted a national debate
about the appropriateness of life-sustaining treatment
in patients who are in a persistent vegetative state
and led to the development of medicolegal guidelines
for the care of such patients. This report describes
the neuropathologic features of Quinlan's brain.
Methods The entire brain and spinal cord were
systematically sampled for histologic examination. The
brain stem and central cerebrum were embedded en bloc
and serially sectioned. Three-dimensional computer
reconstructions helped visualize the topographic
features of the lesions. Results Contrary to
expectation, the most severe damage was not in the
cerebral cortex but in the thalamus, and the brain
stem was relatively intact. The neuropathological
findings included extensive bilateral thalamic
scarring, bilateral cortical scars primarily in the
occipital pole and parasagittal parieto-occipital
region, and bilateral damage to cerebellar and
focal-basal-ganglia regions. The brainstem and basal
forebrain and the hypothalamic components of the
ascending arousal systems and brain-stem regions
critical to cardiac and respiratory control were
undamaged. The lesions were consistent with
hypoxia-ischemia after the cardiopulmonary arrest.
Conclusions Although the neuropathological findings in
the case of Karen Ann Quinlan were complex, the
disproportionately severe damage in the thalamus as
compared with the cerebral cortex supports the
hypothesis that the thalamus is critical for cognition
and awareness and may be less essential for
arousal.
The permanent vegetative state : practical
guidance on diagnosis and managment DT Wade et C
Johnston publié dans le BMJ en 1999 est
téléchargeable
sur le site en intégralité.
Une mise au point Australienne simple et
didactique des désordres temporo-mandibulaires
situe la place du bâillement dans ces pathologies.
Vous pourrez la télécharger à la
page du site consacrée à la
luxation de la machoire, principale complication du
bâillement.
Publication
récente dont le résumé est sur
le site : J Oral Rehabil 2002 Apr;29(4):374-80 ; Clinical
Temporo Mandibular Disease pain-related disability and
psychological status of TMD patients.
et Avidan, A.
(2002). "Dislocation of the temporomandibular joint due
to forceful yawning during induction with propofol." J
Clin Anesth 14(2): 159-60.
Combien de fois
bâillez-vous par jour ? <5 = 25,4%.. 5-10 =
26,8%.. 10-15 = 14,2%.. 15-20 = 9,8%.. >20 =
23,8%
Ressentez-vous des
baillements excessifs ?
77,3% = non, tant
mieux
24,6% = oui et je ne sais pas pouquoi
8,2% = oui et je prends
des antidépresseurs
1,6% = oui et je prends
des anti-épileptiques
4,9% = oui et je prends d'autres médicaments
3,3% = oui et j 'ai des troubles neurologiques
1,9% = oui et j 'ai des troubles hormonaux
4,4% = oui et j 'ai des tics moteurs
2,5% = oui et j 'ai des tocs
déclenchez-vous facilement
le bâillement d'autrui ? 73,2%
êtes-vous sensible au
bâillement d'autrui ? 73,8%
"Ce n'est pas parce ce que c'est difficile que
nous n'osons pas , c'est parce que nous n'osons pas
que c'est difficile" Sénèque