Yawning is a stereotyped motor behavior characterized
by deep inhalation and associated dilation of the
respiratory tract, pronounced jaw opening, and facial
grimacing. The frequency of spontaneous yawning varies
over the diurnal cycle, peaking after waking and before
sleep.
Yawning can also be elicited by seeing or hearing
another yawn, or by thinking about yawning, a phenomenon
known as "contagious yawning". Yawning is mediated by a
distributed network of brainstem and supratentorial brain
regions, the components of which are shared with other
airway behaviors including respiration, swallowing, and
mastication. Nevertheless, the possibility of behavioral
coordination between yawning and other brainstem-mediated
functions has not been examined.
Here the authors show, with a double-blind
methodology, a greater-than-fivefold increase in rest
(saliva) swallowing rate during the 10-s period
immediately following contagious yawning elicited in 14
adult humans through the viewing of videotaped yawn
stimuli.
65% of yawns were followed by a swallow within 10 s
and swallows accounted for 26 % of all behaviors produced
during this post-yawn period.
This novel finding of a tight temporal coupling
between yawning and swallowing provides preliminary
evidence that yawning and swallowing are physiologically
related, thus extending current models of upper airway
physiology and neurophysiology. Moreover, these finding
suggests the possibility that yawning plays a role in
eliciting rest swallowing, a view not considered in
previous theories of yawning.
As such, the present demonstration of a temporal
association between yawning and swallowing motivates a
re-examination of the longstanding question, "Why do we
yawn?".
Saliver,
déglutir et bâiller
Le bâillement est un comportement moteur
stéréotypé caractérisé
par une inspiration profonde avec une dilatation des
voies respiratoires, une ouverture maximale de la bouche
et un visage grimaçant. La fréquence des
bâillements spontanés varie au cours du
cycle nycthéméral, avec un pic après
le réveil et avant de dormir. Le bâillement
peut également être provoqué par la
vision, l'audition ou même simplement
l'évocation du bâillement,
phénomène connu comme « la
contagion du bâillement ».
Le bâillement est médié par un
réseau distribué du tronc
cérébral et du diencéphale vers le
cortex. D'autres fonctions, la respiration, la
déglutition et la mastication partagent une partie
de ce réseau. Néanmoins, la
possibilité d'un lien entre le bâillement et
d'autres fonctions du tronc cérébral a
été peu examinée.
Dans cette étude en double aveugle, les
auteurs montrent une augmentation pouvant aller jusqu'au
quintuple de la sécrétion salivaire dans
les dix secondes qui suivent un bâillement
déclenché par contagion chez 14 individus
regardant une vidéo de bâillements.
65% des bâillements ont été
suivis, dans les 10 s, par une déglutition et les
déglutitions ont représenté 26% de
tous les comportements survenant après le
bâillement.
Cette mise en évidence d'un lien temporel
étroit entre bâillement et
déglutition fournit une preuve que le
bâillement et la déglutition sont
physiologiquement connexes, étendant ainsi les
modèles actuels de la physiologie et de la
neurophysiologie des voies aéo-digestives
supérieures.
A la vue de ces résultats, les auteurs
suggèrent que le bâillement peut jouer un
rôle dans le déclenchement de la
salivation/déglutition, une idée
ignorée des théories
précédemment énoncées sur la
finalité du bâillement. Ils en concluent que
leurs résultats doivent encourager à
reconsidérer la question ancienne:
« pourquoi bâillons-nous
? »
Foetal movements commence at seven weeks of
gestation, with the foetal movement repertoire including
twitches, whole body movements, stretches, isolated limb
movements, breathing movements, head and neck movements,
jaw movements (including yawning, sucking and
swallowing) and hiccups by ten weeks of gestational
age.
There are two key biomechanical aspects to gross
foetal movements; the first being that the foetus moves
in a dynamically changing constrained physical
environment in which the freedom to move becomes
increasingly restricted with increasing foetal size and
decreasing amniotic fluid.
Therefore, the mechanical environment experienced by
the foetus affects its ability to move freely. Secondly,
the mechanical forces induced by foetal movements are
crucial for normal skeletal development, as evidenced by
a number of conditions and syndromes for which reduced or
abnormal foetal movements are implicated, such as
developmental dysplasia of the hip, arthrogryposis and
foetal akinesia deformation sequence.
This review examines both the biomechanical effects
of the physical environment on foetal movements through
discussion of intrauterine factors, such as space, foetal
positioning and volume of amniotic fluid, and the
biomechanical role of gross foetal movements in human
skeletal development through investigation of the effects
of abnormal movement on the bones and joints. This review
also highlights computational simulations of foetal
movements that attempt to determine the mechanical forces
acting on the foetus as it moves. Finally, avenues for
future research into foetal movement biomechanics are
highlighted, which have potential impact for a diverse
range of fields including foetal medicine,
musculoskeletal disorders and tissue engineering.
Aspects
bio-mécaniques des mouvements
foetaux
Les mouvements foetaux apparaissent vers la
septième semaine de la gestation chez l'Homme.
C'est d'abord des mouvments globaux de flexion extension,
puis des mouvements isolés des membres. La
déglutition, la succion et les
bâillements apparaissent vers 11 à 12
semaines, comme le hoquet d'ailleurs.
Cet article étudie les contraintes
mécaniques que subit le foetus au cours de sa vie
intra-utérine et le retentissement sur son
développement
-la place disponible
-le liquide amniotique
-l'effet de la croissance
-la force et le squelette osseux etc.
Il se termine par la description de cas
pathologiques
Les
pseudo-bulbaires
étude clinique et anatomo-pathologique
Travail du service du Professeur
Georges
Guillain, Clinique des
maladies du système nerveux
Parakinésie
brachiale oscitante et syndrome
pseudo-bulbaire
Chez un de nos malades qui présente une
hémiplégie gauche totale avec contractures,
syncinésies spasmodiques, réflexes profonds
du cou, se produisent au niveau des doigts et des orteils
du côté gauche des mouvements
athétosiques dans certaines circonstances.
C'est ainsi qu'il survienne le matin au réveil
: les doigts s'allongent et s'écartent ; les
orteils, fléchis en permanence se redressent et
soulèvent les couvertures. Ces mouvements sont
longs et persistent plusieurs secondes, puis les doigts
et les orteils reprennent leur attitude en flexion.
Ils accompagnent également les accès de
bâillements ; par compte les efforts
volontaires du côté opposé, où
les actes para volontaires (rires, toux) ne
déclenchent pas ces mouvements mais des
syncinésies globales. Il est à noter que
les conditions d'apparition de ces mouvements
athétosiques ont quelque analogie : passage du
sommeil à l'état de veille ou
bâillements.
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