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- Georges Charles Guillain was born to
a bourgeous family. His father Louis was an
engineer, his mother Gabrielle the daughter of a
wealthy owner of a spinnery in the Normandy
town. After customary schooling he commenced the
study of medicine in his native town, but after
two years moved to Paris, where he received his
clinical education at several hospitals. He soon
became interested in neurology, and his first
scientific work, of 1898, concerns lesions of
the plexus brachialis. He received his medical
doctorate at Paris in 1902. In 1909 Guillain
married Juliette Chauffard, the marriage
producing five girls. Very little is known about
Guillain's private life, as it seems that he
devoted his life to his professional work. He
became chef de clinique for nervous diseases and
was habilitated in 1910. After the war he served
at the Hôpital Charité until his
career was crowned with the professorship of
neurology at the famous Hôpital de la
Salpêtrière in Paris in 1923. He
held this position until his retirement in 1947.
Guillain was a busy writer. In 1920, with his
friend Barré, he published a large work
on clinical experiences during the war. Guillain
received many honours. He was a member of
French, American, and Japanese academies of
science. In 1949 he was appointed commander of
the Legion of Honour.
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- Georges Guillain en
1900
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Après des études secondaires, qui
lui laissèrent, avec le goût de
l'antiquité grécoromaine, celui
des Lettres et d'une langue impeccable, il fit
à Rouen, sa ville natale, ses deux
premières années de
Médecine. L'année d'après,
à Paris, il fut externe des
Hôpitaux, puis en 1898, à 21 ans,
Interne des Hôpitaux, le premier de sa
promotion. Dès cette époque, sa
vocation neurologique se dessine et il est
l'interne de Raymond qui a succédé
à Charcot à la Chaire des Maladies
du Système Nerveux à la
Salpêtrière. Elle s'affirme
lorsqu'il devient l'interne de Pierre-Marie. Il
est en l'élève d'élection
et c'est lui qui lui succédera.
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- A la fin de son internat, il entreprend un
voyage de formation, rare à
l'époque, en faisant le périple
des Services de Neurologie des grandes
Universités américaines. Il
connaissait déjà l'Allemagne et
ses villes universitaires.
- En 1906, à 30 ans, il est
Médecin des Hôpitaux et Professeur
agrégé quatre ans plus tard. En
1923, il devient Professeur de Clinique des
Maladies du Système Nerveux à la
chaire où, après son illustre
fondateur et après Raymond,
s'étaient succédés deux
Neurologistes prestigieux : Déjerine
et Pierre-Marie.
Dès 1920, il est membre de
l'Académie de Médecine. En entrant
en 1951 à l'Académie des Sciences,
il devient membre de l'Institut de France.
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- Lorsqu'il prend possession de sa chaire, son
uvre scientifique est déjà
considérable. Travaux anatomiques et
physiologiques poursuivis sous la direction de
Pierre-Marie, sur la capsule interne, le
faisceau pyramidal, le noyau rouge, l'olive
bulbaire. Travaux didactiques qui
déjà le placent au premier rang
des enseigneurs. Travaux cliniques, où se
reflètent toutes les
préoccupations de l'époque
où la séméiologie, la
nosographie et la pathologie nerveuses
laissaient encore des vides.
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- En 1916, au plein de la première
Guerre mondiale pendant laquelle il dirige un
Hôpital neurologique d'Armée, la
description de la «
Polyradiculonévrite avec hyperalbuminose
du liquide céphalo-rachidien sans
réaction cellulaire »
universellement et justement nommée
« Syndrome de Guillain-Barré
».
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- En 1920, la description de la
réaction de Benjoin-colloïdal
qui, jusqu'à l'apparition des techniques
d'électrophorèse, est
restée un des éléments
primordiaux de l'examen du liquide
céphalo-rachidien. C'est dans cette
chaire de la Salpêtrière qu'il
illustrera jusqu'en 1947, que
s'épanouirent les remarquables
qualités dont il donna toute la mesure en
enseignant, en créant, autour de lui une
École Neurologique qui rayonnera en
France et dans le monde entier, en poursuivant
une uvre neurologique sans cesse
enrichie.
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- Des travaux que contiennent les huit volumes
des « Études Neurologiques »,
publiés au fil des années, il
n'est possible de citer que quelques-uns. La
description du réflexe
naso-palpébral et, avec Alajouanine,
celle du réflexe médiopubien. Les
travaux sur la Sclérose en Plaques, la
forme hypothalamo-pédonculaire, les
crises d'épilepsie,
l'intérêt diagnostique de la courbe
du benjoin colloïdal et, en 1924, son
Rapport fondamental. Description du syndrome de
l'artère cérébelleuse
supérieure avec Péron et Bertrand.
Avec Raymond Garcin, le syndrome de paralysie
unilatérale de nerfs craniens. Avec
P. Mollaret, les travaux sur la Maladie de
Friedreich et sur les syndromes
d'hérédo-dégénération
spino-cérébelleuse. Avec P.
Mollaret et Ivan Bertrand, le syndrome
myoclonique
vélo-pharyngo-laryngodiaphragmatique et
la démonstration de la
responsabilité du système
olivo-dentelé.
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- Formé à la discipline
biologique, il restera toujours clinicien.
Rappelant l'importance primordiale que
Claude-Bernard accordait à la pathologie
dans les conceptions physiologiques, il affirme
ne pas croire « exagérer en disant
que c'est à la clinique neurologique que
l'on doit presque toutes nos connaissances sur
la physiologie du système nerveux central
et que, dans l'avenir, la clinique neurologique
doit s'associer évidemment à la
physiologie expérimentale, mais ne jamais
lui être subordonnée dans ses
conclusions ».
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- Georges Guillain stands as one of the most
celebrated French neurologists of the twentieth
century, specifically in the field of
inflammatory demyelinating
polyradiculoneuropathy, although he made
significant contributions to research in
multiple sclerosis and a number of other
clinical areas of neurology. He studied directly
under Charcot's favored student, Pierre
Marie, and succeeded his maître in
holding the Professional Chair of Disease of the
Nervous System at the
Salpêtrière from 1925 to
1948.
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- During Guillain's years of medical training
in the late 1890s, France was still the Mecca of
neurologie study worldwide. Many European and US
physicians traveled to Paris to broaden their
expertise and establish their credentials as
neurologie experts. As such, Franco-American
neurologie interactions at the turn of the
century were a one-way street, with Americans
voyaging regularly to Paris and bringing back
European ideas to the United States.
- The young George Guillain, however,
represents a vivid exception to this pattern. In
1902, at age 26, he embarked on a 3-month
journey through the States, with a particular
interest in exploring American neurologie
facilities.
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