Cannabinoïd
agonists affect penile erection and
yawning
Penile erection is a behavior of pivotal
importance in mammalian reproduction, the physiology of
which involves a complex cascade of neuronal and
neuroanatomical events. Yawning is a stereotyped event
exhibited by all mammals and vertebrates. Although
its mechanisms and physiological role are not entirely
understood, it bas been used as a tool to study
physiological responses and mechanisms of action of some
drugs and hormones.
Penile erection and yawning are behavioral
features that are under the control of several
neurotransmitters and neuropeptides: acetylcholine,
serotonin, dopamine, GABA, oxitocine,
adrenocorticotrophin, opioid peptides and nitric oxide.
Both behaviors can occur concomitantly under some
conditions, and among them the administration of dopamine
receptor agonists is certainly one of the most
effective.
Administration of cannabinoid agonists is able to
inhibit both behaviors induced by dopaminergic
agonists. The colocalization of endocannabinoid and
dopamine in those brain areas which have a prominent role
in regulating psychomotor activities has stimulated
research in the field. Therefore, because of the
possibility of interaction between endocannabinoids and
dopaminergic systems for the modulation of behavior, the
action of the cannabinoid antagonist or agonist in penile
erection and yawning induced by apomorphine were be
examined in these studies.
Thus, some
results support a primary role of the
endocannabinoïd system in the regulation of
psychomotor activity and point to anandamide
transport (endogenous ligand of cannabinoid receptors) as
a potential target for neuropsychiatric medicines.
Les
agonistes cannabinoïdes modifient l'érection
pénienne et le
bâillement
L'érection pénienne est un
comportement d'importance cruciale afin d'assurer la
reproduction chez les mammifères. Sa physiologie
fait intervenir une cascade d'évènements
neuronaux et neuronatomiques. Le bâillement est
un comportement stéréotypé
retrouvé chez tous les mammifères et les
vertèbrés en général. Bien
que ses mécanismes et ses fondements
physiologiques ne soient encore qu'incomplètement
élucidés, il sert d'outil pour
étudier les réponses physiologiques et les
mécanismes d'action à l'administration de
certains médicaments et certaines hormones.
L'érection pénienne et le
bâillement sont des comportements sous le
contrôle de plusieurs neurotransmetteurs et
neuropeptides: acétylcholine, sérotonine,
dopamine, GABA, oxytocine, adrénocorticotrophine,
peptides opioïdes et NO. Ces deux comportements
peuvent apparaître simultanément sous
certaines conditions, en particulier après
administration d'agonistes dopaminergiques qui sont
certainement les plus efficaces déclencheurs.
L'administration d'agonistes cannabinoïdes
est capable d'inhiber ces deux comportements induits
par les agonistes dopaminergiques. La colocalisation
d'endocannabinoïde et de dopamine dans les aires
cérébrales qui jouent un rôle
primordial dans les régulations des
activités psychomotrices a stimulé les
recherches dans ce domaine. Ainsi, en raison de la
possibilité d'interactions entre des
endocannabinoïdes (anandamide) et le système
dopaminergique dans la régulation comportementale,
l'action des agonistes et antagonistes cannabinoïdes
sur l'érection pénienne et le
bâillement, induits par l'apomorphine, a
été étudiée dans ces
travaux.
Certains
résultats font apparaître un rôle
primordial au système endocannabinoïde dans
la régulation de l'activité psychomotrice
et laissent envisager que l'anandamide (ligand
endogène des récepteurs cannabinoïdes)
puisse être une cible de choix de nouveaux
traitements de la médecine
neuropsychiatrique.
Glossopharyngeal neuralgia (GPN) is an uncommon cause
of head or facial pain. The
syndrome is manifested by paroxysms of excruciating pain
in the posterior pharynx, tonsillar fossa, and base of
the tongue, often radiating to the external auditory
canal or the neck. Pain is in the distribution of the
glossopharyngeal nerve but may include the territory of
the auricular and pharyngeal branches of the vagus nerve.
Chewing, talking, swallowing, or yawning triggers
pain. The clinical manifestations of GPN resemble
trigeminal neuralgia. MRI is usually obtained to ensure
that there is no evidence for a tumor or other lesion.
When these causes are eliminate it is often found that a
small blood vessel compressing the nerves as they exit
the brainstem is the underlying etiology. Like trigeminal
neuralgia, GN can be treated with medication such as
carbamazépine, phénytoïne, baclofen,
gabapentin.
You can read here any report of patients with GPN;
one complicate a progressive Multiple Sclerosis; another
was product as trauma from uncconventional sources: a
case of glossopharyngcal neuralgia caused by the use of
headphones with hard plastic earpieces. Each time,
yawning trigger the access of pain.
Névralgie
du glossopharyngien et
bâillements
La névralgie du nerf glossopharyngé est
une cause rare de maux de tête et d'algie faciale.
Elle se manisfeste par des paroxysmes de douleurs
intolérables de la paroi postérieure du
pharynx, de la loge amygdalienne et de la base de la
langue qui irradient souvent vers l'oreille et la nuque.
La douleur correspond au territoire d'innervation
sensitive du nerf, mais peut s'étendre aux
territoires des branches auriculaire et pharyngée
du pneumogastrique. Mastiquer, parler, déglutir ou
bâiller sont les facteurs
déclenchants des crises. Ces manifestations
rappellent les signes de la névragie du trijumeau.
Une IRM est fréquemment réalisée
afin d'éliminer une cause tumorale ou
lésionnelle. Une fois ces causes
éliminées, l'étiologie est le plus
souvent rapportée à une compression du nerf
par un vaisseau, à son émergence du tronc
cérébral. Comme pour la névralgie
trigéminale, carbamazépine,
phénytoïne, baclofène, gabapentine
sont proposés comme thérapeutique.
Vous trouverez ici des observations de
névralgie du glossopharyngé; l'une
complique une sclérose en plaques, l'autre a une
origine traumatique inhabituelle, puisque secondaire au
port prolongé d'écouteurs
intra-auriculaires rigides. Dans chacune, le
bâillement déclenchait les crises.
The migraine prodrome is a constellation of symptoms
occurring 24 h before a migraine headache. Premonitory
symptoms include food cravings, depression, lethargy,
urinary retention, and yawning. A dopaminergic
mechanism has been suggested. Up to 60% of migraine
sufferers have a prodrome, but rarely is it inquired
about in the headache history. If a migraine prodrome is
identified it presents a unique treatment opportunity. A
43-year old woman reported that she developed a red nose
24 h before the onset of her migraine (figure).
Metoclopramide 10 mg given at the time her nose changed
colour prevented subsequent migraine attacks. The
migraine prodrome may not be as easy to identify as a
nose on a face but it should be sought, since treatment
given at the time of the prodrome could prevent the onset
of a migraine headache.
Prodrome
de migraine : le nez au milieu de la
figure
Les prodromes de la migraine sont une constellation
de symptômes survenant juqu'à 24 heures
avant la crise douloureuse. Parmi ces prodromes, on peut
citer les "envies" alimentaires, l'humeur
dépressive, la somnolence, la rétention
d'urines et les bâillements. Plus de 60% des
migraineux ont leur prodrome et, pourtant, il est
rarement recherché. Si un prodrome est
identifié, c'est une réelle occasion
permettant d'instituer tôt un traitement,
dès l'installation de l'état migraineux. Un
femme de 43 ans raconte qu'elle voit son nez s'empourprer
24 heures avant la crise de migaine. Dix mg de
Métoclopramide, donnés à ce stade de
nez rouge, permettent de faire avorter l'épisode
migraineux. Il n'est pas toujours aussi facile (visible!)
d'identifier le prodrome d'un patient. Pourtant, il est
nécessaire d'y penser et de le rechercher, car un
traitement, institué à ce stade, permet de
prévenir l'installation de la douleur
migraineuse.
Albert Londe (1858-1917) is
in his own time one of the nineteenth century's greatest
authorities on photographic processes and technology. His
task as photographer at the photographic laboratory of
the Salpêtrière hospital (Paris) and from
1884 as the director of the laboratory is to construct a
systematic photographic iconography of nervous diseases.
The chronophotographical method is very useful for
studying hysterical and epileptic movements, which are
one of Londe's particular interests. The twelve-lens
camera is the second camera Londe constructs in
1891.
Albert Londe (1858-1917) fut
l'un des pionniers de la photographie médicale et
aussi l'inventeur de la photographie instantanée.
Son affiliation au service du professeur Charcot marqua
l'histoire de l'imagerie médicale. Londe se
distingua par ses instantanés, ses
chronophotographies et ses photographies au flash d'un
monde en mutation. A partir de 1894, il photographia
systématiquement toutes les pathologies
neurologiques rencontrées à La
Salpêtrière. Après la chambre de
Londe et
Dessoudeix, l'appareil à 12 objectifs fut le
deuxième qu'il construisit.
Corvisart became professor of medicine at the
Collège de France in 1797. He acquired a
reputation as a skilled bedside diagnostician and an
excellent teacher. His students included Laënnec,
Dupuytren, Bichat and Bretonneau. Corvisart's main
interest was in cardiology. He described some of the
clinical features of pericardial and valvular heart
disease, including the palpatory "thrill" associated with
mitral stenosis. In 1806 he published a major textbook
entitled Essay on the Diseases and Organic Lesions of the
Heart and Large Vessels. Corvisart became interested in
percussion of the chest, translated Inventum Novum from
Latin into French in 1808 (This book was writed by the
Austrian physician Leopold von Auenbrugg 1722-1809) who
first described the diagnostic utility of chest
percussion in 1761. Corvisart popularized the
technique.
Corvisart's most famous patient was the Emperor,
Napoleon ("I do not believe in medicine, but I do
believe in Corvisart"), whom he attended from 1804
until Napoleon's fall from power in 1815.
Corvisart devint professeur de médecine au
Collège de France en 1797. Il acquit une
réputation de fin clinicien au lit du malade et
d'excellent professeur. Parmi ses étudiants, il
faut nommer Laënnec, Dupuytren, Bichat et
Bretonneau. L'intérêt principal de Corvisart
se porta sur la cardiologie. Il décrivit plusieurs
entités cliniques comme les péricardites et
les maladies valvulaires, y compris la description du
"thrill" provoqué par le
rétrécissement mitral. En 1806,
paraît son ouvrage principal Essai sur les maladies
et les lésions organiques du coeur et des
vaisseaux. Corvisart s'intéressa à la
percussion du thorax, et traduisit, en français,
le livre "Inventum Novum" paru en latin, en 1808,
écrit par l'Autrichien Leopold von Auenbrugg
(1722-1809) qui, le premier, décrivit
l'intérêt diagnostic de la percussion en
1761. Corvisart popularisa cette métode
diagnostique.
Le patient le plus célèbre de Corvisart
fut l'Empereur Napoléon Bonaparte qu'il servit,
avec fidèlité, de 1804 à sa chute en
1815. "Je ne crois pas en la médecine, mais je
crois en Corvisart".
Combien de fois
bâillez-vous par jour ? <5 = 25,9%.. 5-10 =
25,6%.. 10-15 = 15.5%.. 15-20 = 8.6%.. >20 =
24,4%
Ressentez-vous des
baillements excessifs ?
74,1% = non, tant
mieux
25,9% = oui et je ne
sais pas pouquoi
6,3% = oui et je prends
des antidépresseurs
1,3% = oui et je prends
des anti-épileptiques
4,6% = oui et je prends
d'autres médicaments
2,5% = oui et j 'ai des
troubles neurologiques
2% = oui et j 'ai des
troubles hormonaux
3,1% = oui et j 'ai des
tics moteurs
1,9% = oui et j 'ai des
tocs
déclenchez-vous
facilement le bâillement d'autrui ? 75,4%
êtes-vous sensible
au bâillement d'autrui ? 73,7%
«Les anciens,
qui n'avaient entrevu qu'un coin du cadre nosologique,
qui ne connaissaient ni l'anatomie, ni la physiologie, ni
les lésions que la maladie produit dans nos
organes, devaient nécessairement chercher à
combler par des considérations théoriques
les nombreux vides qui existaient dans la science ; les
progrès accomplis dans l'étude de la
pathologie et des sciences qui s'y rattachent ont
diminué et diminueront de plus en plus
l'importance des théories et des doctrines
médicales ; dès aujourd'hui les faits
précis bien démontrés sont assez
nombreux pour qu'on puisse rejeter en partie la gangue
des théories qui servaient autrefois à les
souder entre eux.»