The primary function of a yawn is to provide a short
preview of the sleeping state to induce prolonged sleep.
In order to do so, the body mimics the sleeping
state in one motion. Examining the physiology of the yawn
will reveal the bodies motives; the reduction of senses
to provide a similar state of that during sleep. By
providing an experience similar to the state the body is
urging the consciousness to enter into, the body and mind
can communicate effectively. Seeing is reduced by closing
the eyes, hearing is empirically reduced (possibly from
the connection of the Eustachian tube to the back of the
throat and inhale of oxygen), the jaw contraction and
deep inhale of oxygen thwarts the sense of smell and
taste with the exhale, while the sense of touch is
reduced from the attentiveness to the yawn. For a brief
moment, the body enters into a state almost identical to
sleep (Similar to offering samples of food at a grocery
store to encourage the direction of a future movement to
buy the whole product and experience the state again but
this time satisfyingly)......
Le
bâillement: un bref résumé
anticipatif du sommeil
La première fonction du bâillement est
de provoquer un bref aperçu de l'état de
sommeil afin de favoriser un sommeil prolongé.
Pour que cela soit possible, l'organisme mime
brièvement le sommeil. En explorant la physiologie
du bâillement, la finalité pour l'organisme
se révèle. La réduction des
informations sensorielles ressemble à celle
apparaissant au cours de l'endormissement. Par cette
simultaion, le corps avertit la conscience d'entrer en
sommeil, le corps et l'esprit communiquant ainsi. La vue
s'estompe en fermant les paupières, l'audition
faiblit par l'ouverture des trompes d'Eustache, la
contraction massétérine et la profonde
inspiration d'oxygène diminuent l'odorat et le
goût aussi pendant l'expiration. Le sens du toucher
est atténué par l'attention apportée
au bâillement. Pendant un bref instant, le corps
entre dans un état proche de celui du sommeil, un
peu comme le fait le marchand qui vous fait goûter
un quartier de clémentine dans le but de vous en
vendre en quantité...
Multimodal focus
attention and stress detection and feedback in an
augmented driver simulator
This paper presents a driver simulator, which takes
into account the information about the user's state of
mind (level of attention, fatigue state, stress state).
The user's state of mind analysis is based on video data
and biological signals.
Facial movements such as eyes blinking,
yawning, head rotations, etc., are detected on
video data: they are used in order to evaluate the
fatigue and the attention level of the driver. The user's
electrocardiogram and galvanic skin response are recorded
and analyzed in order to evaluate the stress level of the
driver. A driver simulator software is modified so that
the system is able to appropriately react to these
critical situations of fatigue and stress: some audio and
visual messages are sent to the driver, wheel vibrations
are generated and the driver is supposed to react to the
alert messages.
A multi-threaded system is proposed to support
multi-messages sent by the different modalities.
Strategies for data fusion and fission are also provided.
Some of these components are integrated within the first
prototype of OpenInterface: the multimodal similar
platform.
De la
détection multimodale de l'attention et du stress
et leur prise en compte dans un simulateur de
conduite
Cet article présente un simulateur de conduite
automobile qui prend en considération les
informations concernant l'état d'esprit du
chauffeur (niveau attentionnel, état de fatigue et
niveau de stress). Ces données sont
analysées à partir de données
collectées par une surveillance video et des
signaux biologiques.
Les mouvements faciaux comme les clignements d'yeux,
les bâillements et les rotations de la
tête sont captés par enregistrements
vidéos. Ces informations servent à
évaluer la fatigue et le niveau d'attention du
conducteur.
L'électrocardiogramme et la mesure de la
conductance cutanée sont enregistrés et
analysés en continu afin d'évaluer le
niveau de stress du chauffeur. Le logiciel du simulateur
est configuré pour prendre en compte ces
données et adapté pour réagir de
façon adéquat à ces situations: des
messages audio et visuels sont envoyés au
conducteur ainsi que des vibrations, toutes choses
sensées le faire réagir à ces
alertes.
A 48-year-old man reported that he used to yawn
frequently. Yawning started from about 2 years ago. Its
severity was more when he felt to be more depressed and
sad. Yawning was not related to any specific time or
place. The score
of yawning on a visual analogue scale decreased from 10
to 5 during taking fluoxetine. Then, he stopped
fluoxetine. Yawning severity increased after
discontinuation of fluoxetine. He was diagnosed as a case
with major depressive disorder.
Therefore, sertraline (100 mg/day) and propranolol
(40 mg/day) were administered since 3 months ago. He
reported that yawning dramatically reduced in a few days
after the administration of the medications. Its severity
decreased from 10 to 0&endash;1. He has continually taken
sertraline for the last 3 months. Now, he is in the
remission phase of major depressive disorder. He was
advised to stop propranolol. He stopped it. But yawning
immediately reappeared. He restarted taking propranolol
again. Yawning remitted and reappeared after
administration and discontinuation of propranolol in all
of these trials, respectively.
Le stress et
l'anxiété font bâiller plus
Un homme de 48 ans consulte pour des
bâillements répétés depuis
deux ans environ. Leur fréquence s'accroit quand
il est dépressif et triste. Aucun lien n'a
été noté avec un moment ou lieu
spécifique. Un score
visuel de bâillements a montré une baisse
sur l'échelle de 10 à 5 après la
prise de fluoxétine. La
sévérité des bâillements
répétés s'est accrue à
l'arrêt de ce traitement. On a alors porté
le diagnostic d'état dépressif
sévère.
Un traitement a été repris associant
sertraline (100 mg/j) et propranolol (40 mg/j) pour plus
de trois mois. Le paient a signalé la
raréfaction des bâillements en quelques
jours de thérapeutique, de 10 à 1.
Considéré comme en rémission, le
traitement par propranolol a été
arrêté, le premier, en continuant la
sertraline. Dès cette cessation les
bâillements sont réapparus. Chaque
séquence arrêt-réintroduction a
confirmé l'efficacité du propranolol pour
empêcher ces bâillements.
forgotten
alienist and innovative theorist on the pathophysiology
of hallucinations
Olivier Walusinski, Julien Bogousslavsky
Antoine Ritti was an "alienist",
now forgotten, who formulated a theory of hallucination
based on thalamic dysfunction, as described in his thesis
defended in 1874. Ritti was a student of Jules Luys and
used the anatomical-functional discoveries of his teacher
to explain that an automatic activity in the thalamus, by
stimulating the cortex without reception of sensory
information, made representations perceived by the
patient (but not his entourage) autonomous, a process
occurring spontaneously to some degree. This innovative
theory, which gave subcortical structures a role in
high-level cognitive function, is very resonant today but
was ignored for several decades after Ritti published his
work.
Antoine
Ritti (1844-1920)
un
aliéniste oublié, concepteur novateur de la
physio-pathologie des hallucinations
Olivier Walusinski, Julien Bogousslavsky
Antoine Ritti est un
"aliéniste" oublié, concepteur d'une
théorie des hallucinations basée sur un
dysfonctionnement du thalamus, exposée dans sa
thèse soutenue en 1874. Elève de Jules
Luys, il utilisa les découvertes
anatomico-fonctionnelles de son maître pour
expliquer qu'une activité automatique du thalamus,
stimulant le cortex sans réception d'informations
sensorielles, autonomisait, spontanément en
quelque sorte, des représentations perçues
par le malade et non pour son entourage. Ce concept
novateur d'un rôle des structures sous corticales
dans le fonctionnement cognitif élaboré
trouve actuellement pleinement son sens mais fut
ignoré pendant plusieurs décennies
après ses travaux.
Les troubles dyspeptiques les plus communs, ceux
qu'on observe presque constamment dans la
neurasthénie classique simple, du moins pendant
les premières périodes du mal, sont ceux
qu'on a décrits sous le nom de dyspepsie
flatulente ou atonique.
Ils se développent ordinairement après
les repas et consistent au début en une simple
sensation de lourdeur et de plénitude de
l'estomac: les malades sont obligés de se
déboutonner ou se délacer; ils
éprouvent une sorte de gonflement qui gêne
la respiration; ils sont incommodés par des
bâillements répétés, des
rougeurs et des bouffées de chaleur qui leur
montent au visage; enfin pendant toute la durée du
travail digestif, ils ressentent une sorte de lassitude
générale et de torpeur intellectuelle qui
les empêche de se livrer à leurs
occupations. La digestion est d'ailleurs lente et
laborieuse, s'accompagnant de renvois et
d'éructations gazeuses qui, le plus souvent, ne
sont ni acides ni fétides, en même temps que
de borborygmes