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Bezold-Jarisch reflex
A cardiovascular decompressor reflex involving a
marked increase in vagal (parasympathetic) efferent
discharge to the heart, elicited by stimulation of
chemoreceptors, primarily in the left ventricle. This
causes a slowing of the heart beat (bradycardia) and
dilatation of the peripheral blood vessels with resulting
lowering of the blood pressure.
Réflexe de
Bezold-Jarisch
Le réflexe de Bezold-Jarisch est une syncope
par inhibition de l'activité sympathique et
augmentation du tonus vagal ou parasympathique.
Yawning
as a prodromal sign of vaso-vagal
reaction
The common faint is the prototype of vasovagal
syncope. Vasovagal syncope refers to vasodilatation
and inappropriate bradycardia leading to hypotension and
loss of consciousness. Although no permanent medical
sequelae should result from faint itself, isolated or
recurrent events are often dramatic and disrupt the
lifestyle of affected individuals. Syncope is a common
clinical problem that affects up to 3.5% of the general
population per year. Thus, the condition is common and
may give rise to significant morbidity, its mechanism
remains obscure.
The traditional concept of vasovagal response can be
thought of as a perturbation of the negative feedback
loop (the Bezold-Jarisch reflex): excessive venous
pooling triggers a chain of events that culminates in
vasodilatation and bradycardia (instead of the
physiologic compensatory responses of vasoconstriction
and tachycardia). This, in turn, leads to the hypotension
and loss of consciousness associated with vasovagal
syncope.
The "vasodepressor" component of syncope was first
suggested by Hunter in 1773
(see below) in reference to a patient undergoing
phlebotomy. The "vagally" mediated cardioinhibition as a
primary cause of syncope was noted in 1888 by Foster
who proposed that profound bradycardia diminished
cerebral perfusion to a level inadequate to maintain
consciousness. In fact, much more complicated
interactions between the neurologic and cardiovascular
systems, trigger an intriguing complex of reactions which
need again to be investigated.
It is proposed a new
insight based upon the presyncopal
symptoms:
The faint is announced by developed presyncopal
symptoms such as lightheadedness, dizziness, nausea, cold
sweats, yawning, or
visual disturbances. These behaviours can be related to
the activation of diencaphalon, brainstem, bulbar or even
spinal cord circuitries, where the 'central pattern
generators' (CPGs) of these behaviours are located, far
away from the cortex, which appears deconnected. CPGs
subserve innate motor behaviours essential for survival
(such as swallaowing, breathing, and other forms of
rhythmic motor sequences as
yawning).
Yawning appears as a
powerful muscular stretch, recruiting specific control
systems particularly the paraventricular nucleus of the
hypothalamus, the locus coeruleus and the reticular
activating system from which the vigor of this ancestral
vestige, surviving throughout evolution with little
variation, may increase cortical activation. The
presyncopal symptoms can be seen as the activity of the
brainstem for himself and on the other hand, stimulating
the cortical structures. If failing, the loss of
consciousness occurs.
Le
bâillement comme signe prodromique du malaise
vagal
Tomber dans les pommes est l'expression populaire
dénommant l'exemple du malaise le plus banal, le
malaise vasovagal. Cette forme de lipothymie est
caractérisée par une bradycardie
associée à une vasoplégie
périphérique concourant à une baisse
tensionnelle et à une perte de conscience. Bien
que ces malaises ne laissent aucune séquelle a
posteriori, leur apparition unique ou
répétée est source
d'inquiétude, perturbe la vie quotidienne des
personnes affectées. On estime que 3,5% de la
population a, chaque année, "une syncope".
Malgré cette morbidité non
négligeable, les mécanismes
physiopathologiques intimes du malaise vagal restent, en
partie, inconnus.
Il est traditionnellement admis que la réponse
neurovégétative inadaptée
résulte d'une séquestration initiale
veineuse en périphérie, déclenchant
une cascade de réactions en chaîne, avec
vasodilatation et bradycardie (à l'inverse de la
réponse adaptée attendue). Ceci aboutit
à l'hypotension et la perte de connaissance. Cette
explication par une composante "vasodépressive" a
été proposée, pour la
première fois, par Hunter
en 1773 (voir ci-dessous), par comparaison avec les
effets des saignées. C'est en 1888 que Foster
nota l'origine vagale de la cardio-inhibition et postula
que la bradycardie engendrait une hypoperfusion
cérébrale, à l'origine de la perte
de connaissance. En fait, une interaction beaucoup plus
complexe entre les systèmes nerveux autonome et
cardio-vasculaire déclenche le malaise par des
mécanismes encore mystérieux à
éclaircir.
Une nouvelle
interprétation
Le malaise est annoncé par des prodromes tels
que des éblouissements, une fatigue intense, des
nausées, des sueurs froides, des
bâillements, un
flou visuel. Ces troubles peuvent être
rapportés à une activations de circuits
neuronaux diencéphaliques, du tronc
cérébral et de la moelle cervicale. C'est
au niveau du tronc cérébral que
siège "le générateur de
motricités automatiques" de certains de ces
comportements, survenant sans stimulation du cortex qui
apparaît comme hors circuit. Ce
générateur est l'élément
essentiel de la commande des comportements innés,
indispensables à la survie (tels la
déglutition, la respiration, et de
séquences motrices comme les
bâillements).
Le bâillement
est un puissant étirement musculaire, recrutant
des structures sous-corticales spécifiques,
particulièrement le noyau paraventriculaire de
l'hypothalamus, le locus coeruleus, et la
réticulée activatrice du tronc
cérébral, à partir desquelles ce
vestige comportemental ancestral, survivant sans
variabilité évolutive notable. Il
témoigne comme les autres prodromes de
l'activité sous corticale elle-même et de
son action stimulante d'un éveil cortical. en cas
d'inefficacité, la perte de conscience se
produit.
Hunter J. The Works of John
Hunter, with Notes. Palmer JF,
ed. London: Rees, Orme, Brown, Green,
and Longman; 1837
Du
sommeil. tome 1 page
307-309
Lorsque les actions du principe sensitif et du
principe vital se suspendent, il se produit ce qu'on
appelle une léthargie. Dans cet
état, toutes les actions naturelles de
l'économie cessent de s'exécuter, mais
elles sont encore susceptibles de se reproduire.
Dans la syncope, il y a également
suspension des actions qui émanent de la
sensibilité. L'animal perd totalement la
conscience de lui même. Mais dans la
léthargie, la suspension des
phénomènes est portée plus loin elle
s'étend non seulement au principe sensitif, mais
encore au principe vital lui-même. On voit, en
effet, des personnes tomber en léthargie, et
rester dans cet état sans qu'on puisse saisir en
elles le moindre mouvement fonctionnel, la respiration,
la circulation, la digestion et toutes les
opérations de la machine animale étant dans
un état de repos complet et si la maladie ou la
cause de cette suspension des actions vitales se
prolonge, il pourra arriver que la faculté de
sentir ne puisse plus se reproduire.
La syncope causée par la saignée, par
la peur, etc., est une léthargie, à un
degré plus ou moins avancé, puisqu'elle est
le résultat d'une diminution des deux principes,
surtout du principe sensitif.
De la
sympathie. tome 1, pages
364-367
La sympathie peut être divisée en deux
espècès 1°) une sympathie locale
liée à une maladie locale, 2°) une
sympathie générale liée à une
maladie locale. On peut appeler la première,
sympathie locale, et la seconde, sympathie
générale. Mais toute sympathie doit naitre
d'une cause locale. La sympathie n'est pas limitée
aux actions d'une seule et même personne; elle est
transmissible d'une personne à une
autre....
La sympathie ne s'exerce pas seulement entre les
actions du même individu; elle agit encore d'une
personne à une autre; et chez cette
dernière, on ne peut plus dire que c'est un
phénomène secondaire, car elle naît
directement d'une impression qui est faite sur quelqu'un
des sens. Le
bâillement est
un phénomène sympathique.....
Carotidynia
is a controversial diagnosis (see: the
myth of carotidynia), which is based upon clinical
grounds. The International Headache Society
Classification Committee criteria for the diagnosis of
idiopathic carotidynia requires at least one of the
following overlying the carotid artery: tenderness,
swelling, or increased pulsation. However, carotidynia
seems to be a common neck pain syndrome, first described
by Temple
Fay in 1927.
The pain is typically dull, throbbing, continuous,
and localized over the carotid bifurcation, but may
radiate to the ipsilateral mandible, cheek, eye, or ear.
Symptoms are frequently aggravated by swallowing,
chewing, yawning and
contralateral head movements. The cardinal physical
finding is tenderness on palpation of the carotid bulb,
sometimes accompanied by prominence or throbbing of the
carotid pulse. Several serious conditions should be
excluded(carotide
dissection). Most cases follow a benign
course.
A correct diagnosis is usually achieved by careful
review of the history and physical examination.
Laboratory studies are obtained primarily to exclude
other causes.
Carotidynia has an extensive differential diagnosis,
including such conditions as pharyngitis, otitis,
bruxism, temporomandibular
joint syndrome, neuralgia, myalgia, Eagle's
syndrome, thyroiditis, aneurysm of the carotid system
and temporal arteritis.
MR imaging of the neck helps to visualize that
patients had abnormal enhancing tissue surrounding the
symptomatic carotid artery centered at the level of the
distal common carotid and carotid bifurcation. This
tissue had intermediate signal intensity on T1-weighted
images and showed marked enhancement. The remaining
visualized portions of the carotid artery were normal.
Normal flow voids are present throughout the vessel, and
the caliber of the vessels is always within normal
limits. There is no evidence of intramural hematoma,
cervical lymphadenopathy, or atherosclerotic disease of
the vessel.
Steroids and nonsteroidal anti-inflammatory drugs
have proved effective for the classic type of
carotidynia.
left : fat-suppressed T1-weighted MR image shows
homogeneous enhancement of abnormal soft tissue
(arrow) infiltrating left carotid sheath.
right :axial T2-weighted MR image corresponding to A
shows increased signal intensity in same region
(arrow).
La carotidynie
essentielle est un diagnostic
controversé (voir: the
myth of carotidynia), basé sur des arguments
cliniques. La classification des céphalées,
élaborée par la Société
Internationale de recherche sur les
céphalées, propose, pour retenir ce
diagnostic, la présence d'au moins un des
critères suivants: hypersensibilité
localisée, gonflement et augmentation des
pulsations. Néanmoins, la carotidynie semble
être un syndrome fréquent, dont la
première description a été
rapportée par Temple
Fay en 1927.
La douleur est typiquement pénible, pulsatile,
permanente, localisée à la bifurcation
carotidienne, mais peut irradier vers la mandibule, la
joue, l'oeil ou l'oreille. Les symptômes sont
fréquemment majorés par la
déglutition, la mastication, les
bâillements et
les mouvements controlatéraux du cou. Le signe
clinique cardinal est la sensibilité
exagérée du bulbe carotidien à la
palpation, qui le retrouve souvent gonflé,
proéminent avec accentuation des pulsations
visibles et palpables. D'autres causes graves doivent
être exclues (dissection carotidienne).
L'évolution semble le plus souvent
bénigne.
Un diagnostic correct requiert un interrogatoire
précis tant des antécédents que de
la description du trouble et une palpation fine. Les
examens complémentaires (imagerie) ont surtout
comme but d'éliminer les autres causes
graves.
La liste des diagnostics différentiels est
longue: pharyngite, otite, conséquences d'un
bruxisme, douleurs de l'articulation
temporo-maxillaire, syndrome
d'Eagle, thyroïdite, anévrisme et
dissection de la carotide, maladie de Horton.
L'IRM du cou peut permettre de visualiser un
épaississement anormal de la paroi et des tissus
autour de la bifurcation carotidienne. La circulation est
toujours normale sans rétrécissement du
diamètre du vaisseau, sans hématome
pariétal, ni plaque athéromateuse, ni
adénopathie.
Fay T. Atypical facial neuralgia. Arch Neurol
Psychiat.1927;18:309-315
Fay T.
Atypical facial neuralgia, a syndrome of vascular pain.
Ann Otol Rhinol Laryngol 1932; 41; 1030-1062
Docteur en médecine,
Professeur émérite à la
Faculté de médecine de l'Universite
catholique de Louvain, Membre honoraire de
l'Académie royale de médecine. Il a
joué un rôle éminent dans les
découvertes en biologie cellulaire des
années 1950 à 1980, en particulier par le
développement des méthodes de
séparation des organites de la cellule par
centrifugation différentielle et par
centrifugation isopycnique. Sous la direcion de Christian
de Duve, ces techniques ont conduit le groupe de Louvain
à la découverte des lysosomes, puis
à celle des peroxysomes. Jacques Berthet a ensuite
collaboré à l'analyse systématique
des microsomes effectuée par Henri Beaufay et
Alain Amar-Costesec.
Définitions reproduites du
Dictionnaire de Biologie de
Jacques Berthet et Alain Amar-Costesec
Loi biologique dont l'énoncé lapidaire
est "l'ontogenèse récapitule la
phylogénie". Sous cette forme la loi (la loi de
Haeckel ou loi
biogénique) est inexacte (un embryon de
mammifère n'est pas un poisson, bien que
l'ancêtre lointain des mammifères soit un
poisson). L'énoncé correct est : les stades
embryonnaires d'espèces apparentées sont
semblables, et plus leurs parentés sont proches,
plus les différences de développement
embryonnaire sont tardives (Loi de von Baer). La loi
permet de proposer des parentés
phylogénétiques, même lorsque les
documents paléontologiques font défaut:
exemple parenté des céphalochordés
et des vertébrés, parenté des
métazoaires dont le développement passe par
un stade nauplius ou par un stade trocophore.
Loi de von
Baer (anatomiste estonien 1792-1876) Loi qui
spécifie que les caractères embryonnaires
qui sont communs à plusieurs taxons animaux
apparaissent plus précocément que les
caractères qui distinguent ces taxons les uns des
autres.
Ce Dictionnaire d'une richesse inégalée
est le fruit d'un travail de très longue haleine.
Il n'a pas d'équivalent en langue française
en ce qu'il couvre l'ensemble de la biologie, de ses
aspects les plus traditionnels aux domaines les plus
récents. Il comporte les définitions de
9500 termes (11500 si l'on prend en compte les renvois et
les abréviations courantes) issus de tous les
champs disciplinaires de la biologie : biologie
moléculaire et cellulaire, zoologie, botanique,
microbiologie, génétique, physiologie,
biochimie, embryologie, etc.
de Boeck éditeurs
Parution : 18/01/2006; 1034 pages; 1515g
Neuroendocrinology:
An Integrative Approach
de David A. Lovejoy
John Wiley &
Sons
(septembre 2005)
ISBN :
0470844329
Neuroendocrinology
might be considered as the science that transduces
information from both the environment (external milieu)
and the organism (internal milieu) via sensory systems
into a form that can be processed by the cells, tissues
and organs of an organism to develop an 'informed' and
integrated response to a particular stimulus
(exteroception, interoception). In practice,
neuroendocrinology involves four basic areas of study.
These include the actions of the
nervous system on the functions of the endocrine
processes, the reciprocal actions of hormones on nervous
functions and behaviour, and the neurosecretions by the
brain into the blood stream, and more recently, the
function of neuromodulators and neurotransmitters inside
the brain that ultimately act to direct actions outside
of the brain.
Although neuroendocrinology is a
relatively new science, it has expanded exponentially
over the last 50 years.This book is intended to be used
to introduce to neuroendocrinology from an evolutionary
and comparative point of view.
The major concepts of
neurohormonal regulation, origin and evolution are
introduced. This book begins the study of
neuroendocrinology with the origin of life to investigate
where the first hormones came from. The development of
neural signalling systems is traced from the first
multicellular organisms to the most complex living
organisms living today. It ends with how the
neuroendocrine system integrates the organism with its
environment, whether it is a human in a shopping mail or
an insect in its ecosystem. A very original and
fruitfully book from David A. Lovejoy.
La
neuroendocrinologie peut
être considérée comme la science qui
permet d'éclairer les mécanismes permettant
le transfert d'informations tant de l'environnement
(milieu extérieur) que de l'organisme (milieu
intérieur) via le système sensoriel
(extéroception, intéroception). Ces
informations se transmettent à l'interieur de la
cellule, de cellules à cellules, d'organes
à organes afin d'apporter une réponse
adaptée et intégrée à chaque
stimulus.
En pratique la neuroendocrinologie
recouvre quatre domaines d'étude : les actions du
sytème nerveux sur les processus endocriniens, la
fonction réciproque c'est à dire l'action
du système endocrinien sur le sytème
nerveux et en corollaire les comportements, les
neurosécrétions cérébrales
directement activent dans le compartiment plasmatique, et
enfin les fonctions neuromodulatrices et et
neurotransmettrices intra-cérébrales mais
qui, in fine, agissent hors du cerveau.
Bien que la neuroendocrinologie
soit encore une science jeune, son champ de connaissances
a crû de manière exponentielle au cours des
50 dernières années. Ce livre est original
car il propose d'éclairer cette discipline en
partant d'un point de vue évolutionniste et
comparatif (homologies).
Il commence par
étudier la neurendocrinologie aux origines de la
Vie et cherche à établir quelle a pu
être la première hormone. L'évolution
du système des neurotransmetteurs est
évoquée depuis les êtres vivants
pluricellulaires primitifs juqu'aux mammifères. Il
propose aussi de montrer comment le système
neuroendocrinien permet l'intégration des
organismes avec l'environnement en donnant l'exemple de
l'humain envoyant un courriel ou d'un insecte se
déplaçant dans son
écosystème. Un travail remarquable et
vraiment original, car sans précédent, de
David Lovejoy.
" Il y a une espèce d'harmonie entre le
pouls & la respiration. Dans l'état naturel on
compte ordinairement trois ou quatre pulsations pendant
une respiration. Sil arrive plus de sang au coeur, le
nombre de pulsations & des respirations augmente.
C'est là d'où vient la difficulté de
respirer qu'ont ceux qui sont en mouvement, parce
qu'alors le sang veineux est fouetté &
accéléré. S'il y a une plus grande
distance dans les poumons, & que la sang ait de la
peine à passer du ventricule droit dans le gauche,
le nombre et l'étendue des respirations seront
plus grands pour franchir le chemin. C'est là
la cause des soupirs et du bâillement. Pourquoi
un animal mourant se ranime-t'il lorsqu'on
l'échauffe avec l'haleine? La trop grande
résistance que trouve le sang qui doit passer par
les poumons, est la cause prochaine de la mort; car alors
l'aorte n'en reçoit point : mais l'air
insinué dans le poumon ouvre une voye au
sang."
"Pourquoi baille-t-on,
lorsqu'on a envie de dormir ? C'est pour
débarrasser le poumon par lequel le sang passe
plus lentement. A quoi bon s'étendre ? C'est pour
vaincre par l'impulsion des esprits la contraction
naturelle des muscles, qui tous ont un peu fléchi
toutes les articulations, & pour rétablir en
conséquence la force des muscles extenseurs."
Francis
Glisson (1634-1677) used the
term "irritability" to describe the tendancy of living
things to respond to an irritation agent by involving
muscular contraction. Albrecht
von Haller used the term in a
more refind sense to mean the ability of muscle to
contract and having noted that irritating nerves caused
pain he used the term "sensitivity" for the property
peculiar to nerves conveyiung sensation.