Largemouth bass : son nom commun canadien
français d'achigan
à grande bouche dérive de la langue
algonquinne : « At-Chi Gane »
(celui qui se bat), en référence au
comportement très combatif des deux espèces
qui portent ce nom. Son corps rappelle celui d'une perche
ou d'un crapet de roche.
De teinte verdâtre. (60 à 90 cm de 4
à 10kg)
Originaire d'Amérique du Nord :
Saint-Laurent ; grands lacs, Baie d'Hudson
(rivière rouge), et bassins de fleuve
Mississippi.
Poisson
carnivore dont le régime alimentaire varie
selon la maturité. Alors que les jeunes consomment
essentiellement du plancton et des insectes aquatiques,
les adultes s'attaquent plutôt à des proies
plus grosses telles que les écrevisses, d'autres
poissons mais aussi des grenouilles et des têtards
et est prédateur du poisson-chat.
Fish's
yawn
In this study, field biotelemetry and laboratory
physiology approaches were coupled to allow understanding
of the behavioral and physiological responses of fish to
winter hypoxia. The biotelemetry study compared dissolved
oxygen levels measured throughout the winter period with
continually tracked locations of nine adult largemouth
bass obtained from a whole-lake submerged telemetry
array.
Fish habitat usage was compared with habitat
availability to assess whether fish were selecting for
specific dissolved oxygen concentrations. The laboratory
study examined behavioral and physiological responses to
progressive hypoxia in juvenile largemouth bass
acclimated to winter temperatures. Results from the
dissolved oxygen measurements made during the
biotelemetry study showed high variance in under-ice
dissolved oxygen levels. Avoidance of water with
dissolved oxygen <2.0 mg/L by telemetered fish was
demonstrated, but significant use of water with
intermediate dissolved oxygen levels was also found.
Results from the lab experiments showed marked
changes in behavior (i.e., yawning and vertical
movement) at <2.0 mg/L of dissolved oxygen but no
change in tissue lactate, an indicator of anaerobic
metabolism. Combined results of the biotelemetry and
laboratory studies demonstrate that a dissolved oxygen
content of 2.0 mg/L may be a critical threshold that
induces behavioral responses by largemouth bass during
the winter. In addition, the use by fish of areas with
intermediate levels of dissolved oxygen suggests that
there are multiple environmental factors influencing
winter behavior.
Baillements des
poissons
Cette étude avait pour but d'essayer de
comprendre les réponses comportementales et
physiologiques des poissons à l'hypoxie dans les
eaux hivernales en couplant études par
biotélémétrie et expériences
de laboratoire. L'étude
biotélémétrique comporte
l'enregistrement continu du taux d'oxygène dissous
dans l'eau au cours de l'hiver et les localisations dans
un lac de neuf poissons Micropterus salmoides ou achignan
à grande bouche adultes.
Les habitudes de séjour des poissons ont
été étudiées en comparant les
sites potentiels et les localisations observées en
fonction de leur niveau d'oxygène dissous.
Les études de laboratoires ont comparé
les réponses physiologiques à une hypoxie
progressivement induite chez des poissons jeunes
acclimatés aux eaux d'hiver. Les mesures
effectuées montrent de grandes variations de la
concentration en oxygène dissous sous les glaces.
Il a été démontré que les
poissons contournent les zones où la concentration
est inférieure à 2 mg/l et qu'ils
présentent une prédilection pour les zones
de concentration moyenne.
Les études de laboratoire ont fait ressortir
des modifications comportementales lorsque la
concentration en O2 dissous est inférieure
à 2mg/l ( bâillements et
déplacement verticaux) sans changement des
lactates tissulaires, témoins d'un
métabolisme en anaérobie. Ces études
montrent que la concentration de 2 mg/l d'O2 est un seuil
critique pour ce poisson dans les eaux froides hivernales
et que de multiples facteurs environnementaux
interviennent dans les choix de lieu de vie.
Etude comparative de la déglutition d'un
poissen éléctrique et de son
bâillement
Comment
reconnaître le bâillement d'un poisson
?
Avant de commencer à bâiller, le poisson
ralentit sa nage, en godillant, tête vers le haut.
Il étend sa nageoire dorsale au maximum. Le
mouvement d'extension maximale des nageoires se propage
de façon cranio-caudale ce qui fait cesser la nage
godillante. A ce moment la bouche s'ouvre en grand,
grâce à l'avancée de la machoire; les
opercules-ouïes s'ouvrent aussi et l'appareil
hyoïdien s'abaisse. Durant cette brève
période, le poisson s'immobilise et a donc
tendance à s'enfoncer lentement. La position
rigide maintenue pendant le bâillement indique que
la musculature latérale du corps est
contractée, sans qu'aucun signe extérieur
ne soit décelable.
How to recognize
the yawn of a fish
Before beginning to yawn, the fish slows down its
swimming, by sculling, head upward. He spreads his dorsal
fin at most. The movement of maximal extension of fins
propagates in a cranio-caudal way what makes stop the
sculling swimming. At this moment the mouth opens widely;
opercules-gills also open and the hyoïdien device
falls. During this brief period, the fish stands still
and thus tends to sink slowly. The stiff position
maintained during the yawn indicates that the side muscle
structure of the body is contracted, but that no outside
sign is detectable.
The FICY 2010 will provide
a forum for in-depth assessment of the challenges
involved in the dynamic and fast moving field of
research and conjectures on this intriguing behavior :
yawning.
Over 15 leading experts from 7 countries around the world
have already confirmed they will be participating. FICY
will bring together clinicians, researchers, ethologists,
pharmacologists and other allied professionals to
discuss and present the latest
important developments in the field.
This day, no sponsor
agree to support the organization of FICY. Thus, we need
that all interested participants register for these
two days meeting. We need that you invite your colleagues
and promote this conference around, especially by way of
knowledge societies'letters, if you
can.
We look forward to your
participation in this outstanding conference
!
Cette conférence sera
l'occasion d'une présentation des derniers
développements de la recherche et des
hypothèses ou théories concernant ce
comportement mystérieux qu'est le
bâillement.
Des experts, une quinzaine, provenant de 7 pays
différents des 5 continents, ont d'ores et
déjà acceptés d'animer ces deux
journées. Seront réunis des cliniciens de
toutes disciplines, des chercheurs, des
éthologues, des pharmacologues et d'autres
professionnels de disciplines satellites qui discuteront
et présenteront leurs travaux personnels les plus
récents.
A ce jour, l'organisation de
cette conférence ne bénéfice d'aucun
sponsor. Ce sont donc les droits d'inscription de chacun
qui permettront de couvrir les frais. Votre inscription
sera donc indispensable. Mais nous avons aussi besoin que
vous assuriez la promotion de cette conférence
autour de vous, que vous en informiez vos
collègues et amis, et, si vous en avez la
possibilité, d'user du canal des
sociétés savantes auxquelles vous
appartenez pour diffuser la tenue de cette réunion
originale et inédite.
Nous comptons sur votre
participation et votre aide !
Excessive daytime
sleepiness in Disney animated films.
The most clear-cut example of chronic hypersomnia is
portrayed by the character of Sleepy, one of the
appealing dwarfs in Snow White and the Seven Dwarfs
(1937). Sleepy is always seen yawning with his eyelids
droopy, or else falling asleep involuntarily such as
when he plays the clarinet or while listening to Snow
White sing a song. Sleepy snores while he sleeps during
the night and early in the morning he already has droopy
eyelids, such as when he walks in line with the other
dwarfs to work in the mine.
Another example of hypersomnia in the films of Walt
Disney is demonstrated by Aurora, the Princess in the
classic film Sleeping Beauty (1959), who remains asleep
despite years of pricking her finger on the spinning
wheel, but who is freed from her everlasting magic spell
of longstanding hypersomnia when she is kissed by her
beloved Prince Phillip. Snow White, in Snow White and the
Seven Dwarfs, falls into a profound and prolonged sleep
after eating a poisoned apple. The antidote, as in
Sleeping Beauty, is presented when the victim of the
sleeping death is revived by a love's first kiss from the
Prince.
It should be noted that the cases of Snow White and
Sleeping Beauty are similar to the 18th and 19th
centuries medical reports on protracted sleep in young
women. Was that Kleine
Levin syndrome ?
In the classic film The Sword in the Stone (1963),
Archimedes, the wise owl of Merlin, suffers one day from
daytime hypersomnia due to acute sleep deprivation. The
previous night Archimedes had not slept a wink because of
a heavy storm with water falling through the castle's
old, leaky tower. The next day we see Archimedes, grumpy
and sleepy, catching some sleep on a tree branch in the
forest when Merlin and Arthur become fish and play in the
waters of the castle's moat.
Le somnolence dans
les films de W. Disney
Une des meilleures descriptions de la somnolence
excessive est celle de "dormeur", l'un des 7 nains de
Blanche Neige. Il bâille sans cesse, montre
des paupières lourdes et s'endort involontairement
même entrain de jouer de la clarinette. ou
lorsqu'il écoute la chanson de la Blanche Neige.
Il ronfle pendant son sommeil, il reste somnolent
après son lever et quand il part travailler
à la mine.
Un autre exemple est Aurore héroïne de La
Belle au Bois Dormant (1959). Maléfique, la
terrifiante fée du Mal, rancunière de ne
pas avoir été invitée à la
fête, se venge de cet affront en jetant un mauvais
sort à la petite princesse : en grandissant,
elle deviendra gracieuse et belle, et aura pour elle
l'amour et la dévotion de chacun. Mais, avant le
jour de ses 16 ans, elle se piquera le doigt au fuseau
d'un rouet, et en mourra. Pimprenelle modifie le sort en
un sommeil de cent ans auquel seul le baiser d'un prince
pourra mettre un terme.
ll faut noter que les cas de Blanche Neige et de La
Belle au Bois Dormant ressemblent à des caas
médicaux rapportés au 18 et 19 ème
siècle de jeune femme au sommeil prolongé.
Etaient -ce des cas de syndrome
de KleinLevin ?
Dans Merlin L'Enchanteur (1963), Archiedes, le hibou
de Merlin souffre de somnolence secondaire à une
privation de sommeil aigüe. La nuit
précédente Archimedes n'a pas dormi en
raison d'une violente tempête, déclenchant
des inondations dans son vieux chateau. ....
Greek philosophy has provided us with a combination of
four elements to explain the world (earth, air, fire,
water). These elements carry the four physical qualities
(moist, dry, hot, cold) that influence the "humours"
(black bile, phlegm, yellow bile, blood). These theories
were applied in the first medical writings on
yawning, in De flatibus liber, a treatise
on wind written by Hippocrates
in 400 BC. He observed: "Yawning precedes a fever,
because the large quantity of air that has accumulated
ascends all at once, lifting with the action of a lever
and opening the mouth; in this manner the air can exit
with ease. Like the large quantities of steam that escape
from cauldrons when water boils, the accumulated air in
the body is violently expelled through the mouth when the
body temperature rises." This idea persisted until the
17th century.
"Anxiety, yawning, rigor, - wine drunk with an
equal proportion of water, removes these
complaints".
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aphorisme XXXVII
Quand le malade est tellement ennuyé &
inquiété, qu'il ne peut se tenir
couché en un lieu quand il baaille, & a
des tremblements, & frissons, pour le guérir,
il faut qu'il boive de bon vin trempé avec
moitié d'eau.
Telles inquiétudes proviennent de quelque
humeur étrangère, qui moleste l'orfice de
l'estomac par sa mauvase qualité, ou par son
excessive quantité. Les baaillements sont
faits par les esprits flatueux contenus dans les espaces
vuides ou parmy les membranes des muscles de la machoire,
& l'extension & tirasse des parties est
causée par un esprit vaporeux ou flatueux contenu
aux mesmes parties, les distendant outre mesure.